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Bien conclure l'entretien d'embauche

Les dernières minutes d'un entretien de recrutement - comment bien conclure l'entretien d'embauche ?

L'entretien se déroule plutôt correctement et vous vous félicitez d'avoir aussi bien préparé l'entrevue... Cela valait le coup de rester concentré, professionnel du début jusqu'à la fin, vous avez placé vos arguments, présenté vos compétences, vos qualités professionnelles, abordé les points techniques, posé quelques questions, marqué la différence avec d'autres candidats... tout roule, il est temps de conclure l'entretien.

Conclure un entretien, c'est facile me direz-vous. Pourtant, il représente un instant particulier dont l'écho vous permettra, ou non, d'obtenir le poste convoité. En d'autres termes : 
ce n'est pas parce que l'ensemble de votre échange s'est merveilleusement bien passé que vous devez baisser la garde et risquer de faire une mauvaise dernière impression, celle là même dont se souviendra inévitablement le recruteur.
Il est certain que l'entame d'un entretien d'embauche est essentielle, vous y êtes préparé, savez vous présenter, avez fait le tour de vos qualités. Mais comment conclure l'entretien ?

bien terminer un entretien de recrutement
Bien conclure un entretien d'embauche

Faire une bonne dernière impression

Dans les cinq dernières minutes, vous ne réussirez pas forcément à inverser la tendance si votre prestation était moyenne. En revanche, aussi brillant fussiez-vous durant l'entretien, tout peut s'écrouler dans ces derniers échanges par manque de vigilance.

1- Rester concentré

Règle numéro un, rien n'est acquis, rien n'est gagné jusqu'à temps que vous ayez franchi la porte d'entrée des bureaux du recruteur. Rien, rien, rien. Par conséquent, votre concentration restera entière, votre capacité à réfléchir, à synthétiser également. Il est tentant de se laisser aller à la décontraction, à la blague, à la totale spontanéité lorsque votre interlocuteur vous raccompagne à l'ascenceur, c'est pourtant là que se joue une bonne partie de votre recrutement.

2- Confirmer sa motivation

Règle numéro deux, puisqu'il s'agit de laisser une impression positive, je vous propose de confirmer votre motivation, comme vous le ferez à nouveau dans votre e-mail de remerciement, en affirmant votre intérêt, votre envie de prendre en charge tel projet ou de rejoindre les équipes qui vous ont été décrites. 
Une affirmation de se type s'exprime avec enthousiasme, avec énergie et certainement pas de façon éteinte et monocorde. Je pense que dans les cinq dernières minutes, c'est à vous de laisser une teinte positive en vous positionnant comme volontaire et déjà projeté dans vos futures fonctions.

3- Rester calme

Règle numéro trois, évitez toute précipitation. Vous savez, lorsqu'il ne reste plus que quelques instants, vous pourriez être tenté de terminer rapidement, de mettre dans un sac tout ce que vous n'avez pas eu l'occasion de dire, de refaire l'article complet de vos compétences, de vos atouts, etc... Mauvaise idée. A cet instant, vous n'aborderez que la conclusion, votre conclusion, affirmant votre motivation, rien d'autre. Ne pas s'étendre, ne pas répéter en boucle ses compétences, c'est aussi vous offrir la possibilité de maîtriser votre temps : il reste une minute pour conclure et vous n'êtes pas brouillon, improvisant une formule alambiquée, quittant précipitamment votre interlocuteur, le manteau sous le bras, vos dossiers à la main, sacoche ouverte... comme un voleur (ou partir comme un pet sur une toile cirée)...
Tranquillement, avant de préparer vos effets, vous regardez le recruteur, le remercierez de l'agréable échange et confirmerez sereinement votre motivation, avec assurance, prestance. Puis, lentement, placez vos documents dans votre sacoche, éventuellement remettez une carte de visite. Vous mettrez votre manteau à l'extérieur du bureau... ce qui évitera que dans un grand mouvement, vous ne renversiez quoique ce soit... ou que votre col de veste, en ce moment fatidique, ne soit retourné... Ah oui, c'est dans la rue que vous rallumerez votre téléphone pour lire le SMS d'encouragement du conjoint !
Une astuce, lorsque vous le pourrez en début d'entretien, demandez sur combien de temps se déroulera l'échange, de façon à garder un oeil sur votre montre. Être maître du temps, est une clé extrêmement positive, vous ne croyez pas ? Celui qui maîtrise le temps, maîtrise peut-être mieux qu'un autre ses dossiers ou sa gestion de projets.

4- Partir avec des réponses

Règle numéro quatre, c'est une règle commerciale, partez en connaissant le timing, le process de recrutement. Cette information alimenta vos relances et vous permettra de garder le lien avec le recruteur, y compris lorsque vous ne serez plus en face de lui ! On ne part jamais d'un entretien sans savoir quelle est la prochaine étape.

5- Rester neutre

Règle numéro cinq : aucune question n'est vraiment anodine, pas forcément dans l'intention du recruteur (je ne crois pas qu'il cherche à piéger un candidat dans les dernières secondes en vous posant la question qui vient de nulle part) mais surtout dans votre façon d'y répondre, de réagir... Soyez toujours concentré sur votre but, ne vous en détournez pas. 
La pression retombe, pas votre concentration. Par conséquent, lorsque l'échange devient davantage "informel", ne jugez pas, ne commentez pas (actualité, politique...) et inversez plutôt l'échange autour de VOTRE curiosité, posez des questions, simples, sur le parcours de la personne par exemple... Intéressez-vous à l'autre !

Faire bonne impression

Vous avez des questions ?

Ces minutes sont souvent identifiables grâce au recruteur qui vous demandera soudain : "vous avez des questions ?". 
Bien sûr vous en avez, plein même. Mais puisque l'entretien de recrutement est toujours votre première réunion de travail avec votre futur employeur, vous aurez veillé à poser un certain nombre de questions durant toute la rencontre, et pas forcément uniquement dans les trois dernières minutes. 
Aussi, si vous avez eu l'occasion de poser l'ensemble des questions que vous aviez préparées (notamment en construisant une veille emploi adaptée) durant l'entretien, vous n'aurez plus qu'une seule question à poser :
"vous avez répondu à toutes mes interrogations, je suis très motivé par le poste et il n'y a plus qu'une seule question que j'aimerais vous poser : que pensez-vous de ma candidature ?"


Quelles questions poser à un recruteur ?

... L'heure tourne, la fin de l'entretien approche, le recruteur s'agite davantage sur son siège et vous demande :

"Avez-vous des questions ?"

Quelle question saugrenue ! Bien sûr que j'ai des questions ! La rémunération n'a pas été abordée, mon voyage de noce m'oblige à m'absenter dès le premier mois et je n'ai pas demandé si c'était possible, j'ai lu des avis déplorables sur l'ambiance et j'aimerais bien avoir des précisions... Bref, oui, j'ai des questions.. et celles-là, je ne les poserai pas. Du coup, je m'enfonce dans mon fauteuil, je reste silencieux, je bredouille quelques mots confus n'ayant rien de judicieux à demander...

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Avez-vous des questions ?

Cela vous rappelle quelque chose ? Pourtant, cette question est un immense classique de l'entretien ! Un passage obligé, à l'instar du col du Tourmalet dans le tour de France ! Cette phrase n'a l'air de rien tant elle parait simple, ne pose aucune difficulté en particulier, puisque totalement dévouée à votre information et portant, elle déstabilise plus d'un candidat !


Rester silencieux vous place immédiatement dans la catégorie de ceux qui se laissent porter par le vent, cet espace réservé aux indifférents, indifférents à leur sort, indifférents à l'emploi qu'ils auraient pu occuper. Cette question si simple d'aspect "avez-vous des questions ?" a deux avantages :

  1. le premier, essentiel à mes yeux, vous permet de vous distinguer, de marquer une différence - vis-à-vis des autres candidats, par la pertinence de votre question, par l'intérêt que vous portez à votre carrière, à l'entreprise qui vous accueillera... 
  2. le second avantage réside dans le fait de vous permettre de vous engager avec davantage de certitude, de vous positionner clairement, en parfaite connaissance de l'environnement, vous assurant que le job en question vous correspond bien !

Liste de questions à poser

Je vous invite à préparer quelques questions à l'avance, selon l'annonce à laquelle vous avez répondu, selon le poste auquel vous prétendez.. Elles pourront s'inspirer de ces exemples :

- Il se peut que l'on vous ait demandé "où vous voyez-vous d'ici 5 ans ?".. A votre tour de questionner le recruteur sur les perspectives à moyen et long terme, disons sur 5 à 10 ans. Vous illustrerez ainsi votre capacité à vous projeter, notamment dans une perspective de résultats, de performance. Bien entendu, vous glanerez par la même occasion de précieuses indications sur l'évolution de l'entreprise, sa vision, son ambition.. et donc la façon dont vous vous inscrirez dans ce développement.

- "Comment décririez-vous la culture de l'entreprise ?". Vous laisserez alors le recruteur exprimer avec ses propres mots, dans son vocabulaire, dans sa compréhension, les valeurs, l'ambiance, l'historique de l'entreprise. Il relatera les virages décisifs, les moments clés.. cela peut s'avérer utile, vous ne croyez pas ?

- Il est toujours utile de comprendre les raisons profondes de la création d'un poste ou de son évolution au fil des années. Serez-vous le premier à occuper le job ? Héritez-vous d'une situation complexe, remplacez-vous quelqu'un parti à la concurrence, décédé, renvoyé, etc... ? Vous pourriez alors demander "pour quelles raisons le poste est-il vacant aujourd'hui ?", et noter, le cas échéant, la facilité ou l'embarras du recruteur à vous répondre.

- Une question plus personnelle pourrait éventuellement être posée à la personne que vous avez en face de vous.. Une question qui casse les codes et inverse le rapport de l'échange. Une question qui pousse le recruteur à s'exprimer en dehors d'une communication plus officielle, à se livrer davantage et casser ainsi, parfaitement involontairement, la frontière entre lui et vous : "Que trouvez-vous chez Tartempion (l'entreprise en question) que vous n'avez jamais trouvé ailleurs ?". J'adore cette question, légère, pertinente, créant un vrai rapport d'échange entre le recruteur et le candidat. Une question qui pourrait amener des réponses riches en enseignements et informations... des informations introuvables sur le site officiel. 

- Enfin, THE question, LA grande question que personne n'ose poser et qui, pourtant, permettrait à bon nombre de candidats de mieux dormir.. Une question directe, obligeant le recruteur à orienter ses réflexions autour de vous et de ce qui va bien dans votre profil : "Que pensez-vous de ma candidature ?".
C'est une question simple, non ? Et pourtant, elle n'est jamais posée ! Il s'agit en fait d'une question clé, décisive, permettant de conclure un entretien sur une note positive, même si votre interlocuteur ne répond rien. N'oubliez pas, ce n'est pas la réponse qui importe, c'est la façon dont réfléchit le recruteur, la façon dont il pense votre candidature qui compte vraiment...

Bien, je vous laisse compléter cette liste, étoffez-la, prévoyez des points relatifs au contexte de l'entreprise, aux informations glanées au cours de vos recherches. S'il vous est nécessaire de préparer votre prochain entretien de recrutement, d'optimiser votre approche, de présenter correctement vos compétences, vos expériences, je vous invite à investir quelques dizaines d'euros dans une séance de coaching dédiée à la seule préparation à l'entretien d'embauche. Il s'agira probablement d'un investissement précieux qui vous démarquera de tous les autres candidats.
A très vite !

" Je suis resté trop longtemps dans mon poste..."

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La fidélité dans le monde professionnel est une valeur appréciée


Existe t-il une règle, admise par tous, par laquelle le nombre d'années passées à un même poste, dans une même entreprise, serait synonyme de pantouflage ? Personnellement, je ne la connais pas. En revanche, j'entends trop souvent cette crainte de voir sa candidature rejetée pour cause de fidélité, ce qui sous entendrait une incapacité à bouger, à changer et à sortir de sa zone de confort.

Fidélité dans le monde professionnel : une valeur appréciée

Tout d'abord, je pense profondément que la fidélité à son employeur est davantage un signe fort envoyé au recruteur. Effectivement, au fil des années, les entreprises traversent toutes des perturbations qu'il serait facile de fuir en changeant d'emploi. Dès que le ciel s'assombrit, certains quittent le navire, sans état d'âme, traçant un chemin personnel pour construire leur carrière loin de l'agitation engendrée par les crises successives. 

"Oui, je suis resté longtemps en poste, malgré les difficultés rencontrées, j'ai plusieurs fois eu l'opportunité de quitter mon entreprise, mais je suis resté fidèle à la conviction de mon engagement, qui inclue de vivre des périodes plus chaotiques."

Être resté fidèle à son employeur

Par ailleurs, la fidélité à son entreprise peut également impliquer le fait de s'y sentir en phase, en harmonie. Alors pourquoi changer, pour créer de la dissonance ? Parce que cela fait bien de changer d'emploi tous les trois ans, d'initier des projets puis de partir en les laissant en plan ? Les entreprises ont valorisé la capacité de changement, d'adaptation. Une capacité qui se traduisait par un plan de carrière formaté, où régulièrement, le salarié cesse sa collaboration pour en entamer une nouvelle, ailleurs, chez le voisin, le concurrent... Face aux changements générationnels, sans tirer de conclusion hâtive, il est plus rare de recruter dans la durée, nous assistons depuis quelques années à la valse des postes, un jeu de chaises musicales incessant, créant des insomnies chez nos chers RH - et faisant la fortune des cabinets de recrutement. A l'heure du zapping professionnel, des comportements impulsifs, d'une culture de consommation, y compris dans l'emploi, l'attachement à son emploi équivaut à une bouffée d'oxygène dont il serait utile de faire profiter les recruteurs. La fidélité à ses employeurs est gage de stabilité dans ces temps chaotiques.

Bien sûr, un candidat affichant de longues années chez un même employeur devra argumenter de son désir de rejoindre telle ou telle nouvelle entreprise. Oui, vous avez bien lu : argumenter de sa motivation à rejoindre un nouvel employeur, davantage que d'argumenter à quitter son ex-employeur, c'est une clé essentielle qu'il convient de garder en tête. Vous ne serez jamais recruté car vous désirez quitter votre employeur actuel, mais uniquement parce que vous désirez rejoindre les équipes de la personne qui est en face de vous !

Une évolution continue

Enfin, dernier point, le poste que vous avez occupé durant toutes ces années a évolué, constamment, comme votre employeur, comme vous. Vous n'êtes pas le même qu'à vos débuts et l'entreprise s'est également transformée. Peut-on parler de rester dans sa zone de confort ? Lorsqu'il est question de ne pas se défiler, d'aller au bout de ses projets, de remettre en question chaque année ses résultats passés, avec de nouveaux objectifs ? La facilité ne consisterait-elle plutôt à quitter le navire sans approfondir quoique ce soit, sans s'exposer continuellement, quitte à tomber de son pied d'estale, quitte à décevoir, quitte à chuter ? 

Quand la fidélité demande du courage

Je connais beaucoup de personnes qui ont préféré ne pas vivre ces situations. Je les comprends, car la fidélité demande beaucoup de courage.


Mon parcours n'est pas lisse !

parcours professionnel lisse
La fausse croyance du parcours lisse

Mon parcours n'est pas assez lisse !

Durant mes coaching, j'entends très souvent cette expression. Comme s'il fallait être lisse pour accrocher un recruteur. D'où sort cette légende ? Celle qui annoncerait qu'un parcours se doit de suivre des règles, celles d'une évolution tranquille, celles qui correspondraient à un idéal, au portrait robot du candidat parfait. 

Tout d'abord , un parcours lisse n'existe pas vraiment. Une progression peut-être, une évolution dans les responsabilités, pourquoi pas, une longue fidélité à un même employeur, ok.. mais une vie professionnelle lisse : non.

En quoi un parcours pourrait être qualifié de lisse ? Peut-être dans une certaine logique d'évolution, où petit à petit, je deviens un expert dans mon secteur d'activité, dans mon métier. Comme si, de la première minute de ma carrière professionnelle jusqu'à aujourd'hui, j'avais parfaitement prévu tout ce qui allait me tomber sur le coin de la tête, comme si j'avais échafaudé une stratégie à laquelle, au cours des années, je serais resté fidèle, faisant fi des épreuves et des opportunités de la vie. Cela sous entend que je serais le même qu'à mes débuts professionnels. Je n'ai pas changé d'optique, de vision, de comportement... Si je suis exactement le même, alors il se peut que je sois toujours inexpérimenté de tout ce qui fait le sel d'une carrière, les difficultés, les nécessités d’adaptation, les mauvaises surprises, les crises économiques, etc... 

Un parcours lisse aurait il alors cherché à échapper à la réalité que personne ne contrôle ? Je ne crois pas au parcours lisse... et ne l'ai jamais rencontré au fond. 

Lorsqu'une personne regrette de ne pas avoir un parcours lisse, elle croit que ses différents changements sont l'échec dans sa recherche d'emploi. Elle le croit sincèrement. Elle imagine qu'il aurait fallu savoir justifier ses choix, les expliquer, pour pouvoir montrer à quel point la maîtrise a caractérisé son évolution professionnelle. Ici se niche une fausse croyance. La question n'est pas de justifier quoique ce soit et de demander pardon d'être là. 

Non, la réalité est autre : une personne dont le parcours est changeant a su rebondir, faire face aux opportunités et circonstances de la vie, tant personnelles que professionnelles. C'est une personne qui a su se confronter à l'inconfort, à l'inconnu. Se confronter, est l'inverse d'une fuite. Une personne dont le parcours est chahuté peut affirmer sans trembler qu'elle saura s'adapter à son nouvel environnement, découvrir un secteur d'activité comme elle a su le faire. Parfois des circonstances personnelles comme un deuil, un divorce, une histoire d'amour l'emportent sur toute trajectoire professionnelle... Cela s'appelle la vie. 

"C'est vrai, mon parcours n'est pas lisse, il est vivant. J'ai fait des choix en fonction des circonstances, j'ai pris beaucoup de décisions, certaines merveilleuses, d'autres moins. J'assume mon parcours, parce qu'il est à mon image, vivant. J'ai développé des compétences que je n'avais pas prévu d'acquérir à mes débuts. Je suis riche de mes réussites et de mes échecs, et cette richesse, bien vivante, je vous l'offre, ici et maintenant. Mon parcours n'est pas lisse ? Heureusement... je n'ai aucune attirance pour la ligne plate d'un électrocardiogramme !"

Bonne Année 2023 !

2023 : Une année charnière pour l'emploi

2023 année charnière pour l'emploi
Bonne année à tous !


Bonne année mes amis ! Nous y sommes, 2023... Un vrai changement, une année charnière, un avant et un après. 

Les réformes vont bon train, pression sur les indemnités des demandeurs d'emploi, âge de la retraite en recul tandis que le taux d'emploi des 55/64 ans est de 56% seulement en 2022. Sans jouer les oiseaux de mauvaise augure, les entreprises resserrent les budgets au profit de l'explosion des coûts de l'énergie, les perspectives économiques pour 2023 s'annoncent bien sombres.

Depuis quelques mois, je constate la montée en puissance de doutes, d'inquiétudes de tous ceux qui préparent la venue d'un ralentissement sévère. A nouveau le spectre de la perte d'emploi, dans les secteurs industriels, consommateurs d'énergie, dans les emplois de service, variable d'ajustement dans les dépenses en cas de récession...

Comme vous, je ne sais pas ce que sera 2023, néanmoins, mes années d'accompagnement me laissent penser que chaque crise contient son opportunité, celle du rebond, et que celui-ci, dépend pour beaucoup des choix et de l'attitude de chacun. 

Je vous souhaite alors des idées claires et créatives pour 2023. 

Je vous souhaite de l'audace, celle d'exprimer pleinement ce que vous êtes sans vous justifier, sans demander pardon d'être là. 

Je vous souhaite d'offrir aux recruteurs les trésors dont vous êtes faits, de savoir les révéler sans prétention, les aimer en simplicité, les choyer, les étoffer. 

Je vous souhaite du mouvement, celui que vous choisirez d'incarner, la tête relevée. 

Je vous souhaite de vivre une année remplie de projets personnels, ceux qui comptent, qui n'ont pas besoin d'être analysés, ceux qui rendent bien vivant. 

Je vous souhaite d'être conscient à quel point votre profil est précieux, à quel point votre expérience, heureuse ou non est le terreau sur lequel vous bâtirez votre communication, claire, simple et sans trembler. 

Je vous souhaite de trouver cet emploi, celui qui vous réconciliera avec votre passé. Je vous souhaite de construire un présent rempli de futurs, de potentiels, de perspectives, de promesses tenues. 

Je vous souhaite de ressentir comme ce que vous êtes, est attendu, espéré par des recruteurs en mal d'inspiration. 

Je vous souhaite de croire en vous, de vous aimer suffisamment pour savoir à quel point, quelque part, un emploi n'attend que vous.

Je vous souhaite de sourire, d'apprendre, de vous, des autres, et chaque jour de vous rapprocher de vous-même.


Bonne année à tous et à bientôt mes amis !

Haut les Cœurs !