"Si j'avais confiance en moi, je changerais beaucoup de choses dans ma vie… Je quitterais mon job pour faire quelque chose qui me plaise vraiment, je déménagerais aussi, j'aurais une autre vie ! Mais tant pis, je n'en suis pas capable, il me manque cette confiance indispensable, 'faut bien se faire à cette raison !"
J'aurais pu remplacer le "si j'avais confiance en moi" par "si j'avais les bons diplômes", "si je n'étais pas aussi vieux", "si j'avais eu un peu de chance", "si j'avais les capacités"etc, etc… la liste est sans fin.
Combien parmi nous rêvent d'une vie différente, plus agréable, plus complète, soupirant d'aise en imaginant la joie de réussir dans tel ou tel domaine de notre vie... et puis, souriant doucement en levant les yeux au ciel, nous balayons de la main nos vies fantômes en nous agrippant à la certitude que cette vie ne nous est pas destinée faute de confiance, de diplôme, du bon âge, de chance…. Cette croyance nous paralyse tellement que nous renonçons parfois à toute recherche, investigation pour évaluer le potentiel du projet.
Seulement voilà, au delà de cette croyance tenace et sacrément limitante, il se peut que cette croyance nous rende service, qu'elle nous empêche de nous confronter à la réalité, une réalité qui pourrait s'apparenter à l'inconfort et la peur de l'inconnu. La rêverie est souvent plus douillette et rassurante que l'action. La paralysie est parfois si forte qu'elle se structure et se conforte dans l'incapacité permanente à remettre en cause une croyance aussi ancrée en soi.
Plutôt que de juger de notre capacité à générer de la confiance, remettons en cause le fait même de produire ou de penser une telle certitude.
"Alors que parfois, j'ai fait preuve de confiance en moi (se remémorer une ou deux situations précises), je préfère aujourd'hui croire que la confiance me fait TOUJOURS défaut…" Ça sonne bizarre, non ? C'est pourtant le schéma que nous suivons régulièrement en nous accrochant à ces croyances limitantes, un peu comme si nous tenions éperdument à cet état, parfois douloureux, qui justifie amplement notre difficulté à mettre en route, à changer.
Ce n'est pas toujours simple de modifier ces croyances, on les assimile régulièrement à un blocage, parfois névrotique, une maladie nous transformant en patient (et parfois pour très longtemps) chez le psy… Pour ma part, je considère que le système de croyances dans lequel nous avons l'habitude d'évoluer ne fait pas de nous des malades mais juste des personnes qui cherchent leur chemin dans l'obscurité, sans aucun repère… et qui, parfois, tournent en rond ou font du surplace.
Stop ! Si vous le souhaitez, mettez en place l'identification de ces repères et acceptez d'ouvrir les yeux, un tout petit peu pour commencer, puis de plus en plus. Le chemin que vous arpentez s'illuminera, un sentiment de clarté, de précision vous permettra de vous repérer et d'avancer en confiance, parce que vous y verrez plus clair. Cette construction de repères, ce nouvel éclairage, c'est le cadre proposé par le coaching emploi. C'est le cadre que je vous propose d'expérimenter en quelques séances pour vous mettre en route sur la voie et la concrétisation de ce changement perçu comme un rêve "inaccessible".
Je confirme, c'est exactement ce que vous m'avez permis de réaliser, un voyage personnel infiniment éclairant ^^ Merci Pierre pour votre bienveillance
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