"Patatras ! Bon, tout va bien, je viens de casser un vase. Rien de surprenant, depuis que je suis petit, je suis connu pour être quelqu'un de maladroit, je casse tout ce que je touche. Tiens, je me souviens de ma mère me disant : "toi, mon chéri, je ne te confierai jamais rien d'important, j'aurais trop peur que tu ne le casses !".
Eh bien, elle avait raison, je suis une vraie catastrophe ambulante !"
C'est dingue comme cette mère avait bien vu chez son enfant, cette prédisposition à la maladresse, vous ne trouvez pas ? Eh bien figurez-vous que nous sommes là, dans une vue de l'esprit, une pure injonction qui est devenue réalité ou illusion de la réalité, un commentaire sans appel qui a façonné cette personne pendant toutes les années suivantes.
Cela s'appelle une croyance, un jugement ou un constat sur un fait qui devient vérité absolue, ad vitam eternam. Une parole, parmi des milliards d'autres, à laquelle cet enfant va s'accrocher en construisant sa personnalité (persona en latin, c'est le masque…), s'y référant volontiers parce qu'il intègre naturellement le fait qu'il soit une personne maladroite. Après tout, c'est un enfant qui croit ce que lui dit sa mère, non ?
Cela s'appelle une croyance, un jugement ou un constat sur un fait qui devient vérité absolue, ad vitam eternam. Une parole, parmi des milliards d'autres, à laquelle cet enfant va s'accrocher en construisant sa personnalité (persona en latin, c'est le masque…), s'y référant volontiers parce qu'il intègre naturellement le fait qu'il soit une personne maladroite. Après tout, c'est un enfant qui croit ce que lui dit sa mère, non ?
Pensez-vous que Pierre, appelons le Pierre (au hasard), soit en confiance lorsqu'il aura à manipuler quelque chose de précieux, de fragile... Bien sûr que non, toute son attention sera en alerte, anxieux et concentré, ses mains seront moites, ses jambes flageolantes et la probabilité qu'il ne répète son infortune est immense. Mince alors. Le résultat de sa tension sera cohérent avec ce qu'il a toujours entendu, toute sa vie.
Que faire ? Peut-être commencer par chausser de nouvelles lunettes, celles qui vous permettront de remarquer qu'il arrive parfois que vous ne soyez pas maladroit.
Comment s'y prendre ? Tout d'abord en vous demandant pourquoi telle ou telle croyance est en vous. Depuis quand, d'où vient elle ? Y a t'il eu un élément déclencheur ? Que s'est-il exactement passé, quelles étaient les circonstances, que vous a t'on dit, qu'avez-vous ressenti, pour quelles raisons vous en souvenez-vous encore, etc…
Autre question, cette croyance, elle vient de qui, de vous ou d'une autre personne (souvent le cas du reste) ? Si elle vient d'une autre personne, pour quelles raisons avez-vous décidé de l'adopter, pourquoi elle plus que d'autres ? Revenir sur son passé peut faciliter la sortie d'un scénario qui semble si souvent se répéter, un peu comme si tout se liguait contre vous pour vous montrer à quel point vous êtes maladroit (vous remarquerez que nous pourrions remplacer maladroit par timide, manque de confiance en soi, perfectionniste, rigolo, etc, etc... ce que vous voulez, finalement).
Si d'aventure, je remarque dans mon passé une expérience me montrant, au contraire, que j'ai fait preuve d'une adresse extraordinaire, alors il m'appartiendra de reconstituer une histoire autour de ce fait : "je sais faire preuve d'une formidable adresse". Quelle croyance voulez-vous adopter : la première ou la deuxième (après tout les deux sont réelles !), quelle croyance vous donne le plus de bénéfices, la première ou la deuxième ? A vous de jouer, vous avez maintenant de bonnes cartes en main ! N'hésitez pas à me solliciter pour tout travail autour de vos croyances, haut les coeurs !!!
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