Un coach emploi est toujours positif, n'est-ce pas ? A la question "comment prends-tu la vie ?" Il répondra invariablement : "du bon côté !" alors que certains d'entre nous seraient enclins à répondre : "en pleine figure (pour ne pas utiliser un autre mot)".
Personnellement, je me fatigue parfois d'entendre dire que tout va très bien, pas de problème, génial, "derrière les nuages se cache le soleil", etc, etc... Cela peut s'avérer réconfortant mais quand j'ai mal, j'ai beaucoup de difficulté à me dire "chouette !". Pas vous ?
Evidemment, nous le constatons tous, baigner dans un climat positif fait du bien. Je ne vais pas m'étendre sur ce poncif mais lorsque nous sommes submergés de pensées négatives, il devient parfois compliqué de relever la tête en souriant, que dis-je, en riant, pour commencer un nouveau périple, si possible sur une pente plus favorable.
Pourtant, je vous propose un exercice très simple destiné à observer une émotion négative (la tristesse, la colère et la peur - ne cherchez pas, il n'y en a pas plus) de façon différente : et si cette émotion, qui découle d'autres ressentis (angoisse, crainte, culpabilité... la liste est sans fin) pouvait au contraire me mettre en garde pour créer une réaction favorable à ma vie.. Ben oui, une émotion sert d'alerte, non ? Elle nous prévient qu'il va falloir inspirer un bon coup pour détaler à toute vitesse face au lion qui nous attaque (j'ai pris un exemple de la vie courante). Inutile de se dire, en faisant une grimace, que tout va bien ! Tout va bien, tout va bien, tout va bien, tout va bien, ah zut, le lion m'a rattrapé… C'est trop bête.
Alors tout d'abord, vous allez déterminer quelle émotion envahissante vous souhaiteriez observer. La peur par exemple. Mais la peur de quoi exactement... Pensez à une situation précise et relativement récente qui génère ou a généré une émotion de peur. Que se passe t'il ? Où êtes-vous, et avec qui ? Que ressentez-vous ? Prenons maintenant un peu de hauteur (je vous conseille de monter dans un ascenseur, cela va plus vite) : que pensez-vous exactement de cette situation (le ressenti, c'est bon, on l'a examiné), mais que dit votre cerveau, que dit-il de façon rationnelle ? Y a t'il des éléments qui dépendent de vous, uniquement de l'extérieur, des autres, du vent, du temps, que sais-je !
Et si nous continuons de monter pour que cette situation devienne toute petite, minuscule, que vous permet de déclencher cette émotion, vous fait-elle réagir, bouger dans une direction ou une autre ? Finalement, que vous enseigne cette émotion sur la mise en action que vous constatez de tout la-haut ou que vous pourrez mettre en place pour éviter qu'une telle situation ne se produise à nouveau ?
Vous l'avez compris, ces émotions peuvent également être observées différemment, pas forcément comme de bonnes nouvelles mais plutôt comme des occasions à changer les choses pour aboutir à d'autres résultats, d'autres ressentis. Changer de perceptions, c'est changer d'émotions ! Une action provoque systématiquement un résultat et cette fameuse action est nécessaire lorsque l'émotion négative devient envahissante.
La voilà la bonne nouvelle, c'est l'action que vous mettrez en place face à cette émotion qui cassera le cercle vicieux duquel vous avez du mal à sortir. Prêt à changer vos perceptions par quelques actions ? Et maintenant, vous la prendrez comment la vie?
Excellent article.
RépondreSupprimerPour aller plus loin, j'ai du mal à parler de la peur, la colère ou la tristesse comme des émotions négatives. Elles ont leur rôle et permettent de se mettre en alerte. Les accepter, les accueillir, c'est le premier pas pour transformer la contrainte en opportunité.