"Tant que je ne sais pas précisément ce que je veux, je ne bouge pas !"… Faut-il pour autant attendre un évènement majeur pour se décider à bousculer ses principes et mettre en route la machine à vivre selon nos aspirations ?
A y regarder de près, beaucoup parmi nous, y compris votre serviteur, ont parfois la fâcheuse tendance à ne pas tenir compte des signaux envoyés par notre cerveau surchauffé ou notre corps trop sollicité. C'est comme ça, la technique du "j'ferme les yeux" est vraiment redoutable… un entraînement intensif, une révision générale qui nous rassure complètement sur notre capacité à vraiment bien fermer les yeux, le jour où nous n'aurons plus le choix (ok, je deviens légèrement cynique).
Tout comme vous, je n'ai aucune garantie sur l'avenir. Je ne sais pas si mes choix me porteront vers un futur radieux… Je n'en ai absolument aucune idée, aucune certitude. En revanche, le mouvement seul me permet de réviser mes démarches, et de faire apparaître de nouvelles perspectives que je déciderai, en fonction de mes objectifs, souvent globaux - mais c'est un bon début-, de saisir ou non.
Cette mise en mouvement, que beaucoup retardent (ou n'effectuent jamais) par crainte de l'échec, de découvrir une zone encore plus inconfortable ne dépend pas de la confiance en soi… elle est plutôt liée à l'estime de soi et par estime, j'entends surtout le fait de s'accorder suffisamment d'amour pour refuser de continuer à souffrir. Rien à voir avec la confiance.
"Je me respecte suffisamment pour, enfin, écouter tous ces signaux négatifs, et mettre en route une action destinée à reconstruire un chemin plus respectueux de ce que je suis".
Par conséquent, attendre le projet très précis, très motivant pour enfin se placer dans une perspective d'auto-respect me semble vain.
En revanche, pour sortir de l'ornière et mettre en route la machine à avancer, sans avoir déterminé précisément l'objectif à atteindre, coach emploi, je propose à mes clients le cheminement suivant :
1- Tout d'abord, explorer la situation, les faits occasionnant une souffrance,
2- en déterminer les origines concrètes, pour les isoler (personnes toxiques, situations anxiogènes, tout ce qui "bouffe" de l'énergie, changement de regard…)
3- mettre en place une action destinée à les stopper, à prendre de la distance avec cette souffrance et se rapprocher du bien-être,
4- puis enfin, construire une stratégie durable (s'inscrivant non plus dans l'immédiateté mais bien dans le temps) destinée à se remettre sur un chemin plus convenable, "écologique" et respectueux de notre personne (et là, la définition de l'objectif plus précis, concret prend son sens!).
Tout cela est une démarche que l'on peut entreprendre sans attendre de connaître avec une précision formidable l'objectif le plus motivant qui soit… Je le constate tous les jours dans ma pratique du coaching emploi et de la PNL.
Ce protocole a un nom : les Quatre Nobles Vérités, elles constituent le fondement du bouddhisme et sont allègrement utilisées (mais rarement nommées) par tous ceux qui consacrent leur vie à faire en sorte que chacun trouve sa place en gardant les yeux bien ouverts.
Haut Les Coeurs !!!
Comme je suis d'accord avec vous ! Et ce n'est pas vraiment pas confortable.
RépondreSupprimerUn de mes amis est en train de faire un choix extrêmement difficile. Il a un poste à responsabilités, une "bonne situation", mais a perdu toute confiance en sa hiérarchie. Il souffre énormément au quotidien... Il a été humilié et accusé à tord de malhonnêteté. Il ne peut plus travailler dans ces conditions.
Mais le changement fait peur et mon ami est de ceux qui ont été élevés avec l'adage:"ne pas lâcher la proie pour l'ombre! "...et ça lui colle à la peau.