Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Être en phase… enfin. Ou comment éviter la surchauffe...

Avis de la rédaction : si vous vous reconnaissez dans ce type de pensée, alors lisez ce billet jusqu'au bout !

"Tiens, il vient de lever les yeux au ciel… Il doit penser que je suis un abruti ou alors il s'ennuie. S'il s'ennuie à ce point, peut-être devrais-je parler plus fort, en tout cas, demain ce ne sera pas simple de se lever en se disant "hier, j'ai ennuyé une personne". Du reste, qu'est-ce qu'il regarde au plafond ? La petite tâche que j'ai aperçue en arrivant, comme un éclat de moustique ou comme si quelqu'un avait jeté une groseille en l'air… ? En parlant de groseilles, j'ai promis de ramener une bouteille de Beaujolais à la maison, je me demande bien quel goût il aura cette année… De toute façon, l'important en le dégustant, ce sera d'être sympa avec Philippe, il traverse une période difficile, je comprends tellement ce qu'il ressent, j'en ai mal au ventre pour lui… Qu'elle est agaçante cette petite pendule qui fait tic-tac, elle m'empêche de penser et de me concentrer, un peu comme l'odeur de Javel qui empeste dans ce bureau… Dire qu'un Monsieur Javel a existé, comme un Monsieur Poubelle ! Et moi, je vais laisser un nom à la postérité ? Je me demande bien sur quoi, incapable que je suis de profiter de l'instant, de tenir en place, de me poser pour aller au bout des choses, au bout de mes explorations... " etc, etc, etc, etc, etc… Un dialogue interne sans fin, un cerveau constamment en ébullition, depuis toujours, sollicité par tout et parfois rien, un cerveau que l'on rêve plus calme, serein, silencieux…. Ça vous parle ?


Toutes ces questions, idées fugitives, intuitions qui viennent de partout, de nulle part, surgissant à chaque instant, suivant une logique, à part, bien à soi…. "Bon sang, qu'est-ce que j'aimerais être neuneu… et ralentir un peu pour… pour quoi au juste, pour souffler… et me détendre un peu".

Il arrive que l'on découvre en soi une aptitude liée à l'hyper activité cérébrale en observant ses propres enfants, notamment dans leurs rapports aux autres et en constatant combien leur raisonnement semble proche du nôtre. "Mon enfant semble un peu différent des autres, comme décalé et tout en lui me rappelle étrangement ces sensations que j'ai si souvent ressenties…". On reconnaît facilement l'intelligence de nos enfants tout en refusant la nôtre.

Si vous vous sentez concerné par ces mots, l'expérience centrale que je vous invite à considérer, pourquoi pas en coaching, c'est de travailler sur le bon tempo, le vôtre tout d'abord, celui qui vous place dans l'instant de la vie, sans vous projeter très loin en avant ou au contraire en vous arc-boutant sur un souvenir du passé. Être présent, en disponibilité, commence probablement par l'acceptation et la reconnaissance d'une aptitude appelée douance ou hyper-sensibilité. Ce fameux faux rythme créant le décalage ou une bizarre impression de différence, tantôt paralysante et silencieuse, tantôt jugée comme arrogante et prétentieuse surtout lorsque vous savez ce que quelqu'un va raconter avant même qu'il ait ouvert la bouche… Tout n'est qu'une question de nuance et de dosage me direz-vous… Seulement voilà, le mode d'emploi pour réaliser le bon dosage n'est jamais livré ni dans les familles, ni à l'école, et encore moins dans les entreprises (alors quand j'entends parler de gestion de talents, cela me fait doucement sourire !)…

Pour que vous vous sentiez un peu moins seul(e), sachez qu'il existe d'autres personnes, comme vous, tout aussi concernées par l'hyper-sensibilité. Dans mon activité de coach mais aussi en tant que membre de Mensa, je croise régulièrement ces personnalités extraordinaires, complexes, fascinantes et lorsque j'ai le privilège de les accompagner dans un cheminement personnel, je suis systématiquement admiratif des déclenchements et prises de conscience réalisées lors de nos entretiens. Alors, voici un conseil d'ami : comme vous êtres près à le faire pour votre enfant, commencez par reconnaître votre douance en vous offrant la plus belle des lucidités, celle d'un dépistage auprès d'un professionnel pour gagner enfin une certitude,  une vérité formidablement libératoire… enfin. 

Bon, il a quel goût le Beaujolais ?

1 commentaire:

  1. Anonyme12:05

    Bonjour, avez-vous une méthode de détection de douance?

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