Le plaisir retrouvé de se lever chaque matin... Coach Emploi


Tout n'est pas parfait dans le meilleur des mondes... et tant mieux !

L'imperfectionnisme

"Tant que ce n'est pas parfait, je continue !"

... Aïe ! Jusqu'où exactement ? Que d'énergie consacrée à camoufler une grande angoisse, celle de l'échec... Vous ne trouvez pas ? Bien sûr, nous les perfectionnistes, nous aimons le travail bien fait, "chiadé", irréprochable, le genre de travail tellement excellent que nous attendons l'ultime délai pour le rendre ou le proposer.

Un travail excellent ou minable, pas d'alternative entre ces deux extrémités. 

Il semblerait pourtant, que nous sommes nombreux à nous vanter d'être perfectionnistes et tout aussi nombreux à espérer, un jour, pouvoir nous débarrasser de ce fléau (en général, ce projet reste très intime...).
"Ça me bouffe de l'énergie de rester bloqué sur des détails, des détails que je suis le seul à remarquer, des détails qui, au fond, ne change que très peu la suite des évènements"...


" Je tiens à mon imperfection comme 
à ma raison d'être"
Anatole France

Renoncer au perfectionnisme pour lâcher-prise et vivre avec légèreté
Y'a comme un défaut ! Fernand Raynaud


Entre nous, vous arrive t'il d'éprouver ce sentiment de perfection, tant dans votre vie personnelle que professionnelle ? Moi, jamais... et cela m'est maintenant égal, complètement égal. Je dirais même que je fuis cette vaine quête, y ayant laissé passer une somme considérable d'heures, d'énergie dépensée ne menant qu'à la frustration de continuer sur le projet suivant.

Le plaisir du travail bien fait


J'aime être bon dans ce que je fais, j'aime exprimer mon potentiel, j'aime bien faire mon travail, complètement, sereinement... En revanche, je ne redoute pas les détours, ceux qui m'éloignent de la réalisation d'un objectif sans anicroche. Au contraire, les obstacles sont devenus autant de paramètres qui construisent mes démarches qui alimentent mon expérience, qui m'enquiquinent sérieusement mais qui jamais ne me détruisent et prennent l'ascendant sur ma vie. 

Où est-ce que je veux en venir ? Au fait que accepter de réaliser un objectif en imaginant qu'il sera peut-être (mais aussi de façon réaliste) ponctué d'erreurs, de mauvais choix, participe à l'accomplissement, à la mise en mouvement que je ne cesse de défendre depuis toutes ces années dans mon activité de coach emploi.
Je ne me réjouis jamais de commettre une erreur, je les évite même, en revanche, elles ne me font plus peur, je sais qu'elles composent mon expérience et fabriquent chez moi une capacité à ne jamais baisser les bras ou à reporter aux calendes grecques tel ou tel projet - pourvu que je sache tirer les enseignements de mes échecs.

Au final, me libérer de cette volonté d'aboutir, un jour peut-être, à la perfection idéale de ma vie (comme beaucoup se la racontent sur les réseaux sociaux dans leurs souvenirs de plages, de sorties, de mode ou de consommation...), a contribué à m'accepter comme je suis, sans m'idéaliser, sans non plus me rabaisser constamment. Tout n'est pas parfait, mais je fais de mon mieux en prenant le soin de reconnaître mes efforts, d'équilibrer mes journées entre projets professionnels et personnels, en assumant également le fait que je réussisse dans certains domaines, malgré mes innombrables défauts, imperfections... 

Je suis un coach qui parfois ressent du pessimisme, de la colère, il m'arrive de céder aux tentations (pour Oscar Wilde, le meilleur moyen de résister aux tentations, c'est d'y céder), il m'arrive d'être stupide, injuste (si, si), et pourtant, j'aime infiniment ma condition d'humain, les nuances et la complexité qui colorent mes projets, mes ambitions.

Je connais la réalité de ma profession, le contexte économique, parfois difficile, que je traverse de façon aléatoire est un élément que je ne nie pas, que j'accepte et dont je prends acte pour définir mes axes de développement...
Tout n'est pas parfait dans le meilleur des mondes, et tant mieux, c'est exactement ce qui me donne le plaisir de me sentir profondément en phase avec ce que je suis, un être humain très très loin de la perfection qui vit assez souvent des journées idéales.

Si l'un des thèmes abordés dans ce billet vous touche, n'hésitez pas à me contacter, nous pourrons travailler si vous le souhaitez à vous libérer de cette quête à défaut de courir après la perfection...

5 commentaires:

  1. Anonyme13:00

    Je partage, j'ai souvent échoué par peur. Et la peur de ne pas être remarquée, encouragée, soutenue. Bref ce besoin que j'ai de tout le temps avoir un assentiment des autres m'empeche réellement d'avancer. Car au lieu de poser mes choix en toute conscience, je prends des avis des uns et des autres, et n'ose pas vraiment...
    Ce n'est pas le culte du perfectionnisme, mais du coup je suis ralentie, car je veux plaire et être utile à tous...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Anonyme14:01

      En vous lisant, j'ai le sentiment que nous sommes au moins 2!

      Supprimer
    2. Anonyme14:02

      C'est effectivement le constat que je peux faire également...

      Supprimer
  2. Anonyme09:07

    Vouloir être parfait est un des plus gros freins à la réalisation des ses objectifs ! Merci pour cet article ;)

    RépondreSupprimer
  3. Anonyme12:41

    Je me reconnais totalement dans ce que vous écrivez. C'est meme le constat de toute ma vie "avoir besoin tout le temps d'un assentiment des autres"....

    RépondreSupprimer