Bon demain, je m'attaque à un énorme programme ! J'ai prévu sur ma liste une quinzaine d'éléments, je dois appeler trois personnes, rédiger une poignée de lettres de motivation et relancer trois entreprises. J'ai inscrit sur ma liste une recherche d'informations, mais ça, je le traiterai s'il me reste un peu de temps, ça presse moins... Cela ne vous rappelle rien ? Est-ce que cela ne ressemblerait pas à quelques unes de nos "to-do list"?
Bon sang, j'en ai écrit des listes.. que je n'ai tenues qu'à moitié, que dis-je qu'au tiers, reportant chaque jour l'action inachevée (dans le meilleur des cas ou non commencée dans le pire) au lendemain et me disant systématiquement qu'il me faudrait mettre un bon coup de collier, une bonne fois pour toutes.
Ces listes qui se traînent de jour en jour, jamais terminées, souvent reportées, dont le contenu est totalement étranger au déroulé de mes journées, comme si ce que j'écrivais sur ces listes était uniquement présent pour me montrer combien je suis mal organisé, peu efficace... Elle me rappelle ce que je dois faire, elle prend le contrôle de ma vie, d'une certaine façon bien sûr, par l'esprit en tout cas puisque je regarde à chaque instant tout ce que je n'ai pas réalisé et monopolise mes pensées sur la culpabilité ou la pression infligée autour de ce qu'il me reste à réaliser.
Bon, vous 'avez compris, j'ai une dent contre les to-do list, notamment quand elles contiennent un nombre important de choses à réaliser - et je ne suis pas le seul ! voir ici, les travaux qui ont été réalisés sur le sujet...
En revanche, j'adore un certain type de liste, celle de tout ce qui a été accompli dans la journée. J'ai pris l'habitude de consigner par écrit toutes les réalisations, les actions, entamées ou achevées, les contacts, les mouvements qui ont comblé ma journée. Je fais le constat de mon action et de mes initiatives plutôt que de focaliser mon attention sur tout ce qui a été "zappé". Souvenez-vous, je vous encourage à célébrer les victoires, à remarquer plus particulièrement ce qui a bien fonctionné, à créer de nouvelles perspectives construites sur les pas, les avancées de vos travaux quotidiens.
Se sentir efficace, motivé repose davantage sur l'observation de ce qui avance, de ce qui bouge... et pour cela, je vous invite à noircir les pages d'un carnet, sur la seule base de tout ce que vous accomplissez. Vous placer sur orbite ou dans le cercle vertueux des réalisations, de l'estime de soi, repose sur un changement d'habitude : celui de vous encourager de façon bienveillante plutôt que de vous flageller à force d'actions jamais entreprises.
Enfin, certains d'entre nous fonctionnent avec un agenda rempli de deadlines... dead : c'est mort, non ? Pas très encourageant tout cela... et si vous évoquiez les "birthlines" à la place, toutes ces dates de commencement, ces dates de naissance, pensez-vous que cela puisse avoir un impact sur votre organisation ? Moi j'en suis persuadé, c'est du moins la technique que j'utilise depuis plusieurs années pour me sentir efficace, notamment dans la gestion de ce blog et des deux autres. A vous de jouer !
Il est vrai, aujourd'hui où nous avons tout à notre disposition, afin de pouvoir régler notre emplois du temps plus aisément,(internet)qu'avant nous n'avions. Nous avons l'impression que les heures défilent à une vitesse et fin de compte, tout ce dont nous avions prévus de faire, comme vous le dites si bien, nous n'y arrivons pas, pourquoi ? Du temps ou j'étais encore active, il me semble que j'en faisais bcq plus sur une journée, (alors que tout devait être fait par des rech. dans des dossiers ou par tél. (aujourd'hui, ne sachant plus marcher, mais devant mon ordi où tout y est bien classés, et malgré ce, je n'arrive à y faire mon programme de la journée préparé la veille, et ce malgré que ne m'occupe plus que de peux d'amis reconnus lors de mon arrêt de travail à plein temps, car ne dit on pas que (lorsque vous ne servez plus, c'est alors que l'on voit ses amis)suis mise en quatre pour sortir bcq de là, où c'étaient plantés par leur manque de connaissance du français, connaissant la-leur,( le grec pour y avoir travaillé 10 ans) j'étais sans arrêt interpellée pour les dépêtrer, aujourd'hui donc avec 2 à 3 contre des dizaines avant,j'y arrivais mtn, dur dur.
RépondreSupprimerCe que je remarque, c'est que plus nous avançons, moins les gens ont envie de travailler et que lorsque nous devons nous adresser à une administration ni "ORGANISATION ni COMPÉTENCE,c'est deux mots doivent avoir disparus du dico, vous tél à l'un, " pas ici mais à coté" ou "la personne de ce dossier est absente". Pour en arriver à me demander avant les ordi; vous vous rendiez dans une administration, et tous était polyvalents, aujourd'hui vous avez une personne pour 10 dossiers (et encore) et le monde s'écroule.En conclusion, es ce nous qui n'avançons plus ( mauvais jeu de mots dans mon cas) ou chacun son travail et point-bar.
Ex. présent : un ami (invalide de nationalité Belge sachant parler très bien le français mais plus diff à le lire et l'écrire) connais sa famille depuis mon retour au pays en 89, eu sont en Belgique depuis 86. Ne sachant plus exercer mon métier (cause familiale et santé) trouve un travail (assis) comme secrétaire dans l'import-export, Bel-go-Grec, tombe dans une grande boite, mais où rien n'est aux normes belge, car eu, malgré leurs 20 à 30 voir + d'années dans notre pays, ne se fréquentant que mutuellement, en français restent nuls, et moi arrive comme "un cheveux dans la soupe" et dois tout remettre sur les rails, (enfin soit c'était avant) Aujourd'hui 1 seul de cette bande me m'a jamais laissée tomber malgré mon état, (non contagieux juste cancer des os et ne sais plus rien faire seule et suis en fauteuil) juste à l'ordi ou je suis encore indépendante, voici donc que ce dernier, dans 1 an va être pensionné, et m'occupe donc afin que tout soit en ordre le jour ou il y sera, occupée à son dossier et JE N'AVANCE PAS, pourquoi alors que l'ONP est au courant de toute votre carrière du premier au dernier jour, non, vous devez tout leur écrire de A à Z, et ce cas, débute en Grèce et fini ici en Belgique.Je remplis un premier dossier de 30 pages avec toute sa carrière, je renvois, ensuite de nouveau mais comme ayant été ouvrier, reçois pour cette carrière, puis agent de l'état, autre bureau autre dossier, puis indépendant, autre bureau, autre dossier et rebelote pour sa carrière ici en Belgique. Alors que dans le premier dossier je le leur décris toute sa carrière, mtn dois tout refaire, mais pour chaque bureau différent, et lorsque j'ais le malheur de leur signaler que tout ce qui me re et re demande a été déjà envoyés, alors que tout est à la même adresse, MAIS, personne différente.
Après tout ceci, vous vous demandez pourquoi vous n'avancez pas ? Simple vous restez des semaines occupée avec 1 personne pour 1 dossier.
Je suis perplexe devant votre message. Oui, j'adore le principe de la Done List, également nommée Tada List... Oui, je célèbre autant que possible mes réussites et tiens le journal de mes petites et grandes victoires. Mais celles-ci ont lieu grâce aux listes qui libèrent ma mémoire de mille petites choses que je DOIS faire et que j'oublierai facilement si elles n'étaient pas notées quelque part. Parfois, le risque est de finir la journée avec plus de déceptions et de désillusions faites de "han, j'ai oublié", "zut, c'était à boucler aujourd'hui", au lieu de victoires... et parfois aussi, il faut bien l'avouer, de se concentrer sur ce qui est motivant à court-terme plus que sur le moyen et le long terme. Etes-vous sûr d'avoir totalement abandonné votre "tasklist" ?
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