L’impression de courir constamment, éperdument, vous connaissez ? Cette désagréable sensation de nous écarter sans cesse de l’essentiel, de notre essentiel : vivre au rythme des saisons, passer du temps avec nos enfants et refuser de confier entièrement à une "assistante maternelle" le soin de les éduquer, nous enfermer de longues années – ça c’est le crédit – dans peu d’espace et attendre le vendredi soir pour rejoindre la cohorte longue et sinueuse de tous ceux qui rêvent d’un ailleurs et peuvent se permettre d’échapper de temps en temps à la grisaille. Paris, c’est aussi cette drôle de spirale : gagner toujours plus, pour compenser un "je ne sais quoi" si violemment exprimé à chaque trajet dans les transports en commun. Cette vie convient à beaucoup de personnes… en apparence, puisque certains que la région parisienne est devenue invivable .
Paris reste Paris, j’en conviens, une ville magnifique, attractive pour les touristes, mais l’effort est très cher payé lorsqu’il nous écarte de tout ce qui nous anime, là, tout au fond. N’attendons pas le réveil brutal, celui de voir une décennie (voire deux), sacrifié sur l’autel de la frénésie et du bouillonnement. Saviez-vous que 54% des franciliens rêvent de quitter Paris ? (j'aime même lu que 80% des cadres franciliens rêvent de quitter leur région). Ce chiffre m'interroge, la moitié de la population parisienne ne semble pas plantée au bon endroit... Comment grandir alors, s'épanouir aussi ? Prendre le temps, calmement, sérieusement, sereinement… pour donner vie aux émotions, aux attentes concrètes de nos existences, construire notre projet de vie... c’est le choix que nous avons fait toute ma famille (4 enfants) et moi en 2007.
Voulez vous connaître le bilan de ce choix ?
- Nous avons multiplié par presque 4 notre espace vital (je rappelle que la surface moyenne du logement des français en appartement est de 66 m2...).
- Nous avons divisé par deux la durée de notre crédit "résidence principale".
- Nous avons perdu 30 à 40% de nos salaires, comme cela, cela ne paraît pas être une bonne nouvelle, pourtant, nous nous sommes adaptés à une nouvelle façon de vivre, de consommer. Les objets durent plus longtemps maintenant… et cela me paraît plus sain. C'est étonnant comme l'on se détache rapidement de ce qui semblait hier essentiel... Des marques, des signes d'appartenance, de l'accessoire...
- Nous dépensons 40 à 50% de moins qu’à Paris – les besoins vitaux me paraissent plus abordables et les tentations infiniment moins nombreuses, le nombre de magasins aussi !
- Nous croisons au moins une fois par semaine : des renards, des biches, des chouettes, des grenouilles, hérissons…. et tout cela au bout de notre jardin.
- J’ai un horizon sous les yeux… et cela n’a pas de prix. Comment grandit-on lorsque notre vue est habituée à se heurter à un mur de béton ? Quelle idée se fait-on du champ des possibles ?
- Personnellement, j’ai découvert le goût des aliments (celui de la tomate ou des courgettes par exemple… celui des oeufs frais… incomparable ! Je me demande encore comment j’ai pu avaler – à des prix exorbitants bien sûr – ce que je trouvais dans les supérettes de ma rue).
- J’ai travaillé plus intensément qu’à Paris (eh oui, il n’est pas rare de commencer à 8 heures par chez nous !) et de me libérer plus facilement pour ma vie personnelle. Les journées sont denses, concentrées, le fait de commencer tôt le matin me donne l'impression d'optimiser mon temps et de ne pas courir, de le maîtriser davantage.
- J’ai redécouvert le plaisir de recevoir une visite impromptue, d’offrir un verre, un café à mes voisins.. On se pose de temps en temps dans le jardin, juste pour respirer un grand coup en sirotant un verre. Ce sont nos terrasses de café à nous, juste plus abordables.
- Tiens, en parlant de voisin, je connais les 300 personnes qui habitent notre village.. connaissez-vous 300 personnes dans votre rue ? Connaissez-vous vos voisins de palier ? Ceux du dessus, en dessous ? Pourriez-vous leur confier vos enfants en cas d'urgence ? Ont-ils votre numéro de téléphone ?
- Mes fils ont pratiqué le tennis, mes filles ont pu faire du cheval sans nous ruiner… Piano, danse, activités du cirque... tous ces loisirs étaient pratiqués par une catégorie aisée, disponible (ou ayant une bonne nounou...). Je ne crois avoir refusé une activité à mes enfants.
- C’est marrant comme je suis devenu maniaque sur le respect de la nature, j’aurais applaudi la LGV, dix ans en arrière… aujourd’hui, j’ai un fort pincement au coeur lorsque je vois des sites aussi magnifiques, éventrés par les bulldozers aveugles... notre église du 11ème siècle qui sera frôlée par ces trains fous remplis de cadres qui ne la regarderont même pas...
- Nos quatre enfants ont chacun une chambre, mes amis en ont une également... Au fait, arrêtez d'acheter vos meubles chez les brocanteurs parisiens, c'est juste du grand n'importe quoi ! Comment peut-on apprécier de s'assoir sur une chaise d'école en bouleau à 110 euros lorsqu'elle coûte 12 euros par ici ??
- Justement, mes amis apprécient beaucoup notre région !
Regarder les étoiles filantes... toute l'année - Je me suis rapproché de ma famille. Et je me rends compte à quel point je tolérais dans ma vie une séparation physique d'avec tous ceux qui me sont le plus chers... Ces négociations permanentes ont un goût bien amer, surtout quand certains ne sont plus là.
- Je fréquentais très peu les théâtres - une fois de temps en temps..., je n’ai jamais vu autant de pièces que l’année dernière bénéficiant d’une scène nationale ! Eh oui !
- J’ai découvert mon corps… du moins, il me permet de me souvenir de lui chaque fois que je coupe du bois pour la cheminée ! Je suis en vie, quoi ! J'ai perdu très rapidement du poids, c'est peut-être lié à l'alimentation plus saine, notamment les déjeuners sur le pouce, mais je crois surtout que je me sers davantage de mes muscles.
- Je cumule 6 à 7 heures de sport par semaine (moins que vous dans les temps de transport !)
- Rentrer dans une maison réchauffée par un feu dans la cheminée, on a beau dire, c’est autre chose. Cela sent bon, un léger crépitement frémit tandis que nous nous blottissons dans un fauteuil confortable pour déguster de bonnes lectures.. Savez-vous qu'il nous arrive d'aller chez nos amis en leur apportant une bûche ? Pas celle que l'on mange, celle que l'on brûle... Ce n'est pas plus bête que d'apporter un bouquet de fleurs qui a parcouru la moitié de la terre, si ?
- Grâce à notre nouvelle façon de vivre, nous avons voyagé, beaucoup. Nous avons également concrétisé un investissement en Espagne qui me sert de base pour nos séminaires de développement personnel (à bon entendeur !), un espace de déconnexion totale à 1 heure trente de Paris en avion low-cost, pour redécouvrir ce qui compte vraiment, concept totalement inspiré par le modèle de l'émission de la (parenthèse) inattendue.
- Un article est régulièrement consacré à mon activité de coach emploi dans la presse régionale, du coup, les passages TV se sont multipliés…Les reportages, référencements... Tout cela a contribué à lancer mon activité, à être davantage visible, notamment dans mon activité d'optimisation de CV.
- Internet fonctionne très bien chez moi ! Ce qui me permet de travailler comme je le souhaite, d'où je le veux ! J'ai aménagé un grand bureau dans une grange très claire, avec un accès à mon jardin, à ma salle de sport, je travaille indifféremment depuis les hôtels à l'étranger, ma maison en Espagne, mon bureau plus officiel, les espaces de co-working qu'il m'arrive de louer... Bref, La vie sédentaire ou nomade n'existe que dans nos têtes !
- J’invente des recettes ou expérimente de drôles de choses sur la base de ce que je trouve dans mon jardin (dimanche dernier : une infâme soupe d’orties... mais parfois aussi de châtaignes, des poêlées de champignons, des tartes aux framboises, aux figues... )
- J’ai rénové plusieurs vieilles maisons et me suis découvert une incroyable capacité à créer tout ce qui me passe par l’esprit. Du coup, je me sens moins dépendant des "experts", je me lance dans tous les travaux, électricité (oui, oui), menuiserie... Cela me permet de tout imaginer, de créer des espaces professionnels innovants, cela me donne des idées, des projets..
- Je porte un costume une fois par trimestre (et encore…), mes cravates sont toutes démodées depuis 7 ans ! J'éprouve de la compassion pour les cadres, c'est dur à dire, mais je les vois tellement en coaching se plaindre du système que je me sens totalement privilégié dans ma façon d'être, de m'habiller simplement, de me sentir bien dans mes baskets...
- Nathalie, ma femme, s’épanouit pleinement dans le métier qu’elle a choisi de pratiquer à l’âge de 38 ans (j’espère qu’elle ne m’en voudra pas d’avoir mentionné son âge !). Ah oui, la reconversion, c'est possible... et dans son cas, une reconversion totale : du monde des strass et des paillettes à celui de l'accompagnement social pour personnes handicapées, elle dirige aujourd'hui 6 ESAT, regroupant près de 780 personnes.
- Lorsque je circule en voiture, il m’arrive de m’arrêter pour contempler un paysage. De regarder les montgolfières qui volent silencieusement au dessus de nos têtes, d'essayer de compter le nombre de grues qui traversent notre région en Novembre et en Mars. Nous avons également investi dans un télescope et nous passons de nombreuses heures à regarder les étoiles filantes dans un ciel pur... Je ne savais pas qu'il y avait autant de lumières au dessus de nous...
- Je reconnais une trentaine de sortes d’oiseaux... et vous ?
- J’écoute la musique que je veux, aussi fort que je le veux. Ce n'et pas si anodin, je me souviens d'un voisin, qui ne supportait pas la musique que j'écoutais en soirée (ok, peut-être un peu fort)
- Les seules sirènes que j’entends sont mes filles.… Bon, je pourrais compléter cette liste encore et encore, nous aurons probablement l’occasion d’en parler de vive voix. Ah si, faire de la moto ou rouler en voiture les cheveux au vent, c’est aussi agréable l’été que l’hiver !
- Allez, pour la forme, je rajoute une 31ème raison ! En déménageant dans le sud-ouest, j'ai pu aussi ouvrir un cabinet d'hypnothérapie à Angoulême qui ne désemplit pas ! Et ça, je le dois au mouvement, à la faculté que nous avons tous de mobiliser nos ressources dans le mouvement.
Parisien dans l’âme, j’apprécie la distance et reviens régulièrement avec bonheur dans cette ville, goûtant le plaisir de retrouver des lieux familiers, des musées, des wagons de métro, quelques magasins (Pierre Hermé notamment), mais il m’arrive de jubiler à l’idée de remonter dans mon TGV et le soir venu, de retrouver ma verte campagne, pleine de bruits formidables, laissant apprécier le son du vent dans les herbes.
Excessif j’étais, sportif et détendu je suis… Ce que je croyais être le "bon stress" de la vie citadine, fulgurante, agressive et bruyante, assommante (tourner dans le quartier avec sa voiture...), s’est transformé en quiétude, me permettant de choisir les centres de mes préoccupations, plutôt que de les subir constamment en imaginant que je suis maître de ma vie. Êtes-vous prêt(e) pour l’aventure ? N’hésitez pas à me contacterpar e-mail pierredenier@hlc-conseils.com, il est grand temps de commencer à vivre VOTRE vie, souvenez-vous, mon seul engagement est de vous aider à retrouver le plaisir de vous lever chaque matin !
Lire aussi :
- Salaires en Ile de France : les tendances
- Définir son projet professionnel
- Construire sa recherche d'emploi en s'appuyant sur une veille dans la presse régionale
Vous rêvez de quitter Paris, parlons en par téléphone, par Skype, ou organisons un entretien de Coaching sur La Rochelle, j'interviens également sur la région bordelaise :), mais je vous rassure, je suis aussi coach emploi à Paris.
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Un billet plein de sérénité et d'humanité, bravo, ça fait envie :)
RépondreSupprimerMerci Marie ! Je croise dans mon activité professionnelle tellement de personnes souhaitant vivre la vie de leur choix (et souvent en dehors de la région parisienne pour les franciliens) qu'il me semble nécessaire de rassurer sur un point : oui, ça vaut le coup, surtout quand le projet laisse autant de place au perso qu'à l'aspect pro :)
RépondreSupprimerA bientôt,
Pierre
J'ai aussi fait ce choix et même si je n'habite pas la campagne mais la Côte d'Azur, il n'y a pas de trajet en transports en commun interminables, mais il y a la place un horizon au dessus de la mer, les montagnes à proximité, la possibilité de sortir très rapidement de la ville et de profiter d'un arrière pays calme et vidé de touristes, le temps pour profiter et pour vivre, de somptueux paysages.
RépondreSupprimerEt même si j'aime le foisonnement des activités parisiennes, les nombreuses opportunités professionnelles, je ne m'y verrai pas y revivre.
Bonjour Aurélia,
SupprimerLa campagne n'était pas du tout notre choix initial, nous avons juste visité une maison dans un hameau, comme ça, pour voir et il se trouve que nous n'avons plus quitté ce lieu. Je suis très attaché à la vie parisienne, mais uniquement pour ce qu'elle me permet de vivre, de temps en temps.
Merci pour ce beau commentaire !
Pierre
Bon alors là je ne suis pas du tout d'accord avec votre description de LA vie parisienne --vous décrivez la votre, ok. Vous aimez les biches et la moto, ok. Mais ma vie parisienne à moi ne ressemble pas à ce que vous décrivez (6h de transport par semaine, les embouteillages pour partir en week end etc).
RépondreSupprimerTout simplement : certains sont heureux dans une "verte campagne" mais d'autres le sont dans les villes.
C'est très bien de proposer un accompagnement à celles et ceux qui vont franchir le pas de quitter Paris, mais pas d'essayer de prouver à tout le monde que c'est LA solution pour TOUS. Imaginez votre campagne si tous vos lecteurs vous prenaient au mot ! ;)
Bonjour Lorraine,
SupprimerMais oui, il s'agit bien de la description de MA vie parisienne, vous avez tout à fait raison, et il s'agit bien de MES 30 bonnes raisons d'avoir quitté Paris, du reste, j'y aborde un certain nombre d'éléments très personnels, non ?
Une question sans arrière pensée, juste par curiosité, à quoi ressemble VOTRE vie parisienne ? Merci pour votre commentaire,
A bientôt
Pierre
@Lorraine moi, je me retrouve complètement dans ce texte, surtout pour mes enfants. je travaille énormément, mon mari aussi et nous rêvons d'un rythme plus centré sur notre vie de famille (3 divorces à nous deux ^^ c'est le prix à payer d'une vie faite de croisements et de sprints)
SupprimerYolaine
anecdote rigolote... je suis également passé par la case "divorce parisien" et mon ex-femme s'appelle Lorraine. Marrant, non ?
SupprimerBon c'est vrai je m'appelle Lorraine mais ni moi ni mon mari n'avons jamais divorcé... ;)
SupprimerMa vie parisienne c'est, après une expatriation, d'avoir retrouvé un réseau professionnel et une nouvelle carrière. D'avoir investi suffisamment tot dans un appartement pour avoir une surface suffisante pour chaque membre de la famille. De ne pas avoir de voiture (donc d'assurance, de parking, de garage, de crise de nerfs dans les embouteillages) mais des voitures en partage ou en location. D'avoir pour nous et nos enfants des activités sportives et musicales qui ne sont jamais à plus de quelques stations de métro, et le plus souvent accessibles à pied (je compare à mon neveu que sa mère a conduit sur des km pour les entrainements et répétitions jusqu'à l'age de 18 ans en province). D'avoir plusieurs alternatives à l'école du coin quand un enfant a des besoins différents. D'aller au cinéma à pied ou au travail (pendant 6 ans) à pied. De jouer de la musique dans des théatres parisiens. D'avoir la possibilité de voir mes amis de l'étranger car quand ils viennent en France ils passent forcément par Paris. De laisser mes enfants aller seuls voir leurs copains à proximité. A Paris je ne me lasse pas des façades travaillées et des toits en ardoise ou de la verrière du Grand Palais. J'ai emmené mes enfants voir toutes sortes de films et d'expos chaque mercredi pendant toute leur enfance. De pouvoir changer d'endroit souvent (pour diner ou se balader par ex). Mais aussi de connaitre le pharmacien, le café ou le boulanger en bas de chez moi.
Oui les légumes sont moins bons (mais on a des marchés quand même !!), il y a de la pollution, on peut (parfois) ne pas connaitre ses voisins. Mais pour avoir vécu enfant puis à l'étranger dans une maison avec jardin, je sais très bien où est ma préférence --et je comprends très bien que tout le monde n'ait pas la même !
Bonjour Lorraine, c'est vrai que ça a l'air très sympa ! C'est une jolie vie :)
SupprimerBien sûr mon billet n'est pas destiné à une personne qui s'épanouit totalement en région parisienne.. mais aux autres, à ceux qui hésitent, qui ont peur, qui ruminent... histoire de leur montrer par ma propre expérience que changer, bouger, réaliser un projet comme celui-ci est possible !
Merci à vous
Pierre
Bonjour,
SupprimerJe me permets d'intervenir dans vos échanges. Je suis tombée par hasard sur votre site et je suis ravie. J'ai bien compris que votre article s'adressait à des parisiens qui ne s'épanouissent pas ou plus à Paris. Il est vrai que certains parisiens ne partiraient pour rien au monde. Bien souvent, en tout cas autour de moi, je constate que ces personnes travaillent à 10 minutes de chez eux (en effet, c'est cool), sont célibataires ou en couple donc se contente d'un petit appartement, sont parisiens depuis toujours et ont de la famille à proximité... Je peux comprendre que dans ces conditions, on apprécie vivre à Paris. Mais tout le monde n'a pas la chance de vivre à 10 minutes de son lieu de travail. Personnellement, je refuse de mettre plus de 1500 € pour avoir moins de 80 m² pour vivre dans Paris. Mon mari et moi vivons donc en banlieue à Maisons-Alfort. Je mets 1h en métro pour me rendre au travail, heureusement que j'aime mon travail. Je vous assure qu'il y a plus agréable. Mon mari, lui, est obligé de partir à 7h max pour éviter de mettre 1h15 pour se rendre au travail au lieu de 20 minutes en temps normal.
Bien sûr, Paris est une ville magnifique avec énormément d'activités culturelles. Encore faut-il avoir l'énergie et le temps d'en profiter. Et pourtant, je n'ai que 27 ans. On sort bien évidemment avec des amis parfois mais, on accuse le coup automatiquement le lendemain à cause de ce temps de trajet (+ bruit du métro) ou des bouchons.
Mon mari a 2 enfants qui viennent le week-end, ils vivent dans le 16ème arrondissement et il met bien souvent 2h AR pour aller les chercher. Moi je suis originaire de Lille et j'ai rejoint Paris il y a 4 ans. J'avoue qu'aujourd'hui, j'aspire à autre chose, une vie plus calme tout en gardant les avantages de la ville car j'aime les activités en ville.
Alors, merci pour votre article qui me donne de l'espoir, celui de quitter un jour, la vie parisienne. Mon mari ne supporte plus la vie parisienne non plus, il râle beaucoup mais je crois qu'il aime son travail et surtout je crois qu'il a peur de partir...
Belle journée à vous,
Sophie
Bonjour,
SupprimerJe me permets d'intervenir dans vos échanges. Je suis tombée par hasard sur votre site et je suis ravie. J'ai bien compris que votre article s'adressait à des parisiens qui ne s'épanouissent pas ou plus à Paris. Il est vrai que certains parisiens ne partiraient pour rien au monde. Bien souvent, en tout cas autour de moi, je constate que ces personnes travaillent à 10 minutes de chez eux (en effet, c'est cool), sont célibataires ou en couple donc se contente d'un petit appartement, sont parisiens depuis toujours... Je peux comprendre que dans ces conditions, on apprécie vivre à Paris. Mais tout le monde n'a pas la chance de vivre à 10 minutes de son lieu de travail. Personnellement, je refuse de mettre plus de 1500 € pour avoir moins de 80 m² pour vivre dans Paris. Mon mari et moi vivons donc en banlieue à Maisons-Alfort. Je mets 1h en métro pour me rendre au travail, heureusement que j'aime mon travail. Je vous assure qu'il y a plus agréable. Mon mari, lui, est obligé de partir à 7h max pour éviter de mettre 1h15 pour se rendre au travail au lieu de 20 minutes en temps normal.
Bien sûr, Paris est une ville magnifique avec énormément d'activités culturelles. Encore faut-il avoir l'énergie et le temps d'en profiter. Et pourtant, je n'ai que 27 ans. On sort bien évidemment avec des amis parfois mais, on accuse le coup automatiquement le lendemain à cause de ce temps de trajet (+ bruit du métro) ou des bouchons.
Mon mari a 2 enfants qui viennent le week-end, ils vivent dans le 16ème arrondissement et il met 2h AR bien souvent pour aller les chercher. Moi je suis originaire de Lille et j'ai rejoint Paris il y a 4 ans. J'avoue qu'aujourd'hui, j'aspire à autre chose, une vie plus calme tout en gardant les avantages de la ville car j'aime les activités en ville.
Alors, merci pour votre article qui me donne de l'espoir, celui de quitter un jour, la vie parisienne. Mon mari ne supporte plus la vie parisienne non plus, il râle souvent mais je crois qu'il aime son travail mais surtout je crois qu'il a peur de partir...
Belle journée à vous,
Sophie
et l'insécurité grandissante rappelée par les sentinelles, les hommages aux personnes décédées dans les attentats.. Paris devient une ville oppressante qui m'angoisse fortement, qui me fait peur et que je n'apprécie plus
SupprimerBonjour Pierre et merci pour cet article, il y a un âge dans la vie (naissance des enfants ? mi carrière ? maturité ?) auquel l'on examine très sérieusement ce type d'option et de choix de vie. J'ai fait ce choix à l'âge de 38 ans aussi, je m'en félicite tous les jours et je crois que cela aurait été plus compliqué par la suite.
RépondreSupprimerMerci David pour ce retour !
SupprimerDe mon côté, j'adorais la vie parisienne jusqu'à l'âge de 35 ans... mais ça, c'était avant ! Effectivement, il semble qu'il y ait un cap, un déclic à partir duquel les priorités et motivations changent radicalement. Je parlerais davantage d'expérience de vie que d'âge, mais peut-être faisons nous le même type d'expérience relativement au même âge..
Merci pour votre commentaire
Pierre
Ce billet est fort intéressant et résonne en moi...mais oui il reste des hésitations car certains reviennent aussi déçus de leur départ...ils ne trouvent pas d'amis, ils se sentent surveillés...tout se sait dans un village (ma grand-mère a quitté son village pour Paris à cause de ça) et pour mon cas particulier, mon mari est maghrébin et lui a peur de se retrouver dans une région où le peu d'immigrés crée la crainte de l'étranger...mais les verts pâturages, le bon air, les animaux, le rythme de vie continuent malgré tout à nous faire de l’œil....
RépondreSupprimerBonjour !
SupprimerC'est vrai que l'on véhicule un certain nombre d'idées, de croyances...
Dans l'école de mes filles (20 élèves au total répartis sur 3 niveaux (GS, CP et CE1), il y a 7 enfants d'origine étrangère (Maroc, BF, Vietnam et Madagascar..). Tout n'est pas simple mais vu l'attachement de leurs parents à la vie scolaire, je ne crois qu'il y ait la moindre crainte de l'étranger, au contraire. Peut-être est-ce une exception en France mais j'ai du mal à croire que nous soyons tombés dans le seul village qui ne craigne pas ses voisins ! Ruraux, oui, rustres et ignares, non ! Ceci mis à part, je crois que j'observerais les couleurs politiques locales avant de m'installer dans tel ou tel endroit. Pour ceux qui ne trouvent pas d'amis, je pense que la source du problème n'incombe pas qu'à l'environnement (vous le savez, je défends l'idée que nous sommes acteurs de nos vies !)
A bientôt,
Pierre
Bonjour,
RépondreSupprimerHabitant en province depuis toujours, je souhaite réagir aux commentaires qui "opposent" vie parisienne et verte campagne et autres villages où tout se sait.
Il y a la ville de province de 200.000 habitants comme Reims par exemple qui propose un juste milieu.
Bonne journée.
Merci ! Non, pas d'opposition, chacun est acteur de sa vie et la mène selon ses aspirations. Sur le choix d'autres villes, je partage totalement votre point de vue ayant vécu un bon moment à La Rochelle et à Bordeaux en m'y épanouissant totalement.
SupprimerMerci,
Pierre
J'ai beaucoup aimé votre billet, j'ai également fait le choix de quitter Paris pour Marseille il y a un mois, pour les mêmes raisons que celles que vous mentionnez. Ayant perdu mon boulot, et ne retrouvant rien en 6 mois sur Paris, je me suis dit que ce serait raisonnable et agréable en même temps de réduire mon cout de vie à Paris, et descendre dans le Sud. Resultat: dépenses divisées presque par 2, maintenant je vais essayer de monter mon projet perso, je ne me vois pas repartir encore dans du corporate, donc je vais essayer de créer de la valeur. Voilà mon apport à votre expérience que je partage complètement. Bel été !
RépondreSupprimerBonjour Laurence,
SupprimerEncore une fois, la perte d'un emploi génère fréquemment cette décision ou au moins cette envie. Je trouve intéressant votre témoignage, notamment l'aspect financier qui encouragera certains à valider le fait que leur envie n'est pas qu'une lubie.
A bientôt Laurence
Pierre
Très bel article !
RépondreSupprimerMoi je n'étais pas parisienne dans l'âme, et j'y suis venue, deux ans. J'ai vu, j'ai subi. Et j'en suis repartie (un peu par la force des choses suite à un licenciement) mais ça permet de remettre les pendules à l'heure, de savoir ce qui nous plait vraiment, ce qu'on est prêt à sacrifier dans sa vie, et ma famille, ma santé, et mon bien-être n'en font pas partie !
Je trouve ça beau Paris, mais j'aime la province, particulièrement la côte Atlantique... Alors bravo pour cet article :)Et profitez bien de nos belles régions :)
Bonsoir MamzelDree,
SupprimerBeau témoignage ! Remettre les pendules à l'heure est toujours une belle opportunité à saisir, bravo pour l'énergie véhiculée :)
A bientôt,
Pierre
Très bel article - bien sûr, certains s'indigneront en disant que Paris leur convient très bien... et pourquoi pas... cependant, pourquoi ne pas y voir avant tout l'occasion de se poser pour réfléchir ? Suis-je là où je veux ? Vais-je vers où je veux ou suis-je affairé à suivre un modèle projeté, mais qui ne me convient pas ou plus ? Et quelle est ma vraie marge de manoeuvre ? Souvent, on en a plus qu'on n'ose y croire et on découvre trop tard qu'on s'est résigné.
RépondreSupprimerBonjour Phylloscopus,
SupprimerVous avez tout à fait raison, la question de fond est celle-ci : mon environnement est-il adapté à mes besoins, mes envies et ma façon de voir le monde. Suis-je totalement congruent dans cet environnement. Ai-je renoncé à m'adapter, que dis-je à me sur-adapter à un environnement ou l'ai-je façonné pour l'adapter à mes propres besoins.
Paris ou ailleurs n'est pas la question, j'illustre le fait que j'ai arrêté de m'adapter à une situation qui ne me convenait plus et que l'énergie ainsi restaurée m'a donné bien plus que la simple satisfaction de contempler la nature. Elle me permet aujourd'hui de respecter intégralement l'ensemble de MES besoins. Je pense que cela n'a pas de prix et donne beaucoup de sens à l'ensemble de mes choix.
Merci pour ce partage !
Pierre
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerEffectivement c'est un joli texte qui fait envie.. Provincial je suis mais basé à Paris depuis 9 ans maintenant... Le problème n'est pas forcement l'envie et les raisons de bouger mais bien la possibilité de concilier 2 vies professionnelles épanouies dans des domaines très "Paris-centrés"
Bonjour Christophe,
SupprimerVous avez raison, c'est bien une question d'envie que de vouloir quitter Paris et j'espère que l'envie est aussi forte d'y rester… J'imagine que les bénéfices de rester à Paris sont largement supérieurs à ceux d'en partir dans votre cas.
Merci !
Pierre
Pierre,
RépondreSupprimerMerci pour ce billet ! Après une vie trépidante entre création d'entreprise et conseil, à Londres et Paris, je viens de prendre ma décision : partir en Rhône-Alpes.
Je suis encore en pleine recherche (trouver un travail là-bas, tout en étant à Paris, n'est pas des plus aisé !). Mais la qualité de vie sur place, et l'envie d'éduquer mes futurs enfants dans un environnement "nature", est la meilleure des motivations.
Merci, donc, de montrer que ce genre de choix peut valoir le coup ! Certains de mes amis me prennent pour un fou... Mais je veux être un fou heureux :)
Fabrice
Vive les fous !
SupprimerMerci Fabrice pour ce message,
A bientôt
Pierre
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerJ'apprécie beaucoup votre article que j'ai trouvé très drôle. Mais vous savez, il existe aussi la campagne à Paris (le 77 par exemple ou le 91).
Personnellement, je vis dans le 77 et quand je rentre le soir après le boulot, ça ne m'empêche pas de faire du sport et je me sens pleinement reposée une fois chez moi. Je prends du temps pour moi et pour ma famille. Je pense que le principal c'est de savoir ce qu'on veut. Je suis à la "campagne" mais j'ai tout à proximité grâce au RER.
Pensez-y... ;)
Merci pour ce rappel ! J'y penserai, promis.
SupprimerAu passage, me vient à l'esprit qu'en plus, une grève ou perturbation du RER (heureusement, c'est rarissime), permet en plus de faire un peu de sport… voire, pour certains, de se préparer à courir un marathon !
Merci pour votre contribution. En revanche, la campagne du 91, ne ressemble pas vraiment à celle du 19… mais là, ce n'est qu'un point de vue.
Pierre
Je ne suis jamais allée dans le 19 mais peut-être qu'un jour j'aurais cette chance... ^^
SupprimerMerci pour votre réponse.
Bonjour Pierre et merci pour ce magnifique article si rafraîchissant.
RépondreSupprimerj'ai toujours vécu à paris et pour tout vous dire je suis dans la détestation de cet endroit.
ville chère, rapport entre les gens très durs. contexte déshumanisants, transports en commun épouvantable surpopulation, cette ville est super quand on y vient pour le meilleure, musées découvertes de bonnes tables. jolies promenades. mais y vivre et y travailler est un horreur.
rapport humains detestables et tout aussi volatiles que l'argent sur mon compte en banque.
frederic.
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimertrès bel article sur les raisons de quitter paris. Pour ma part, j'ai un avis beaucoup plus contrasté et j'ai l'impression, devant ce bel horizon dont vous parlez, de dépérir un peu plus chaque jour.
Provinciale de naissance, je me suis installée a paris pour les études, puis le travail. j'y ai rencontré mon mari et suis tombée enceinte de ma première fille. Début des galères parisiennes : stress du boulot en pensant à ma fille dans les bras d"une nounou détestable, menteuse, etc...les galères de paris avec un enfant en bas âge, etc...
A l'annonce de ma 2eme grossesse, on décide alors de quitter paris, pour se retrouver en Province : à Bordeaux.
Les premiers mois sont fabuleux ! farniente - maison de 200m2 en face d'un parc magnifique - quelques amis viennent nous voir - bref...le bonheur à l'état pur...de courte durée. Mes filles ont 4 et 6 ans maintenant. cela fait 3 ans que je recherche un travail mais "madame, à compétences égales, nous préférons donner le poste à une bordelaise "
Je me retrouve seule à la maison, à regarder l'horizon - bien triste à mon goût. Mon mari est indépendant mais part très souvent sur paris et ses alentours pour missions.
Alors oui, on mange bien - les filles ont chacune leur chambre - je me suis mise au sport 5h/semaine) -
mais en province : on s'ennuie...j’étais une jeune femme très dynamique - j'ai l'impression d'être une petite vieille (de 34 ans seulement) qui attend que la vie passe...mais la vie en province est longue - très longue...
Je rêve, d'une part de retrouver un travail et d'autre part, m'imaginer retrouver mes amis pour un apéro - bruncher le dimanche midi avec les copains - regagner mon argent, et surtout retrouver l'ouverture d'esprit des parisiens !!!
Petite question en passant : que fait votre femme maintenant ?
Voilà mon avis sur la question de quitter paris...
je ne sais pas encore si nous allons rejoindre notre chère capitale un jour...mais je crois pouvoir dire aujourd'hui que j'ai le mal du pays, j'ai le mal de paris...
DO
Bonjour DO,
SupprimerOups.. zut alors :) Merci pour ce témoignage rempli de sincérité et sur lequel, je me garderais bien de porter le moindre jugement. Je comprends tout à fait le sentiment que vous exprimez.
Ma femme est directrice d'un ESAT de 150 personnes environ… elle était directrice des achats chez un fabricant bien connu de lingerie. Elle s'est reconvertie immédiatement dans le social sachant que son "premier" métier dans notre campagne est fort improbable.
Petite(s) question(s) à mon tour, lorsque vous écrivez "je rêve" de partir : qu'est-ce qui concrètement est un obstacle aujourd'hui à ce départ ? Pourquoi ne recherchez vous pas un emploi sur Paris ? Qu'attendez-vous exactement ? Et d'où provient cet ennui, des autres ? De vous ? De cette attente ? Que mettez vous en place pour sortir de cette désespérante attente ?
Autres points, pensez-vous qu'il soit un tout petit peu envisageable que d'autres recruteurs bordelais pensent différemment et soient prêts à donner un poste à une parisienne, même à Bordeaux ?.. Ne serait ce pas là une généralisation bien emprisonnante et limitante ?
Selon vous DO, qu'est-ce qui serait nécessaire pour bruncher même à Bordeaux ?- Moi j'aime bien aller chez Karl Place du parlement, je vous le recommande… c'est à une heure de chez moi, nous le faisons tous les trimestres, comme ça, pour le plaisir.
Bref DO, peut-être qu'un certain nombre de "chantiers" peuvent être envisagés (je sais, je prêche pour ma paroisse) parce que cela fait aussi du bien de regarder tout ce que l'on peut mettre en oeuvre pour ne plus attendre en rêvant. Par exemple : chercher un emploi là où vous désirez vivre, mais aussi sortir de la solitude, de l'attente, avoir des amis sur place, vous offrir un brunch de temps en temps sur Paris, ne pas attendre de la vie mais davantage de ce que vous en faites, etc, etc… Je pense que les possibilités ou opportunités sont aussi nombreuses que vos capacités. Alors mettez les en oeuvre :)
Merci infiniment pour votre témoignage DO,
Pierre
Bonjour Do,
SupprimerDo, d'où vient votre ennuit ? Vous dites vous ennuyer en province, mais qu'est-ce qui différencie tellement votre vie en province à celle de Paris ? Vous n'avez pas d'amis à Bordeaux. C'est essentiellement ça le problème nest-pas? Si vous aviez tous vos amis parisien à Bordeaux' vous feriez la même chose qu'à Paris ! Alors oui, c'est moins évident de rencontrer des gens que pendant la période d'étude mais ça c'est pareil partout ! J'ai habité à Bordeaux 2 ans donc je ne veux pas vous jeter la pierre. Je comprends un peu tout de même votre point de vue. Bordeaux est une jolie ville mais très fermée sur elle même, je m'y suis ennuyé pas à cause des manques de bar' restau' brunch mais plus en raison d'une population très sédentaire qui ne sort pas beaucoup de ses frontieres et qui vivent sur beaucoup de clichés (comme à a pris et d'autres villes). Attention, je ne dis pas que tous les bordelais sont comme ça. Et il faut provoquer les rencontres, ce n'est pas juste en sortant dans la rue que l'on rencontre du monde. A Paris encore moins ! Je vis à Paris, je souhaite en sortir mais pas pour aller n'importe où ! Oui c'est mieux de connaître du monde avant de partir mais pas obligatoire. bon courage !
Je ne peux qu'être d'accord avec vous sur ces points qui mettent en évidence un certain repli sur soi / et un manque de "reprise en main et mise en œuvre " depuis l'arrivée en province.
RépondreSupprimerJ'aurais certainement bien besoin d'un coaching ! :-))
mais tel le chien se mordant la queue...pas de boulot - pas d'argent - pas de perspectives coaching...
Très bon site en tout cas - je le garde dans un coin de ma tête. Et un grand merci pour votre réponse si réactive !
DO.
Merci pour ce retour DO :).
SupprimerUn point sur le coût du coaching, une séance - en tout cas avec moi - coûte environ un brunch familial que vous seriez prête à financer… (Vlan, voilà pour mon égo :) !) En revanche, en terme de rentabilité, les effets du coaching sont bien plus durables et bénéfiques que ceux d'un seul brunch. C'est là que je me positionne : que choisissez vous: la satisfaction immédiate d'un brunch ou la remise en perspective de stratégies ou de choix de vie (ou d'une attente) qui ne donnent pas satisfaction. C'est souvent là que ça coince un peu :)
Je note au passage DO, que vous mettez l'accent sur l'impossibilité de travailler à cause du coût d'un coaching, en revanche vous ne répondez pas aux nombreuses questions qui elles sont gratuites ;)
A bientôt et merci 1000 fois pour cet échange
Pierre
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerJe dois dire que c'est un article fort convaincant, n'en déplaise à tous ceux qui aiment leur vie à Paris. J'ai 23 ans, j'habite en Seine Saint Denis depuis ma naissance. Toutes mes racines sont ici (famille, amis), tout me retient et pourtant je ne rêve que de partir. Ce quotidien m'épuise et je pense qu'il faut savoir s'ecouter. Je viens de finir mon Master en alternance et à l'issue de mon contrat pro en septembre j'ai envie de sauter le pas. J'avoue que je bascule dans l'inconnu et que l'idée m'effraie un peu (peur de ne pas m'integrer et de la solitude). Mais j'ai peur de regretter de ne pas avoir tenté. Si certains jeunes diplômés sont dans ma situation je suis preneuse de témoignages :)
que de bonnes raisons de quitter paris ! le tout est de franchir le cap, quitter son boulot...je suis en plein dans ma recherche pour quitter la région parisienne pour les Pyrenees Atlantiques.... et ca file le vertige ! je pense que c'est humain d'avoir cette peur de se jeter dans l'inconnu...si vous avez des tuyaux je suis preneuse ! :-)
RépondreSupprimermerci pour ce partage ! La peur de l'inconnu, n'est-ce pas plutôt celle de lâcher le connu ? Pourtant, il arrive que nous sommes nombreux à préférer garder notre "connu" plutôt que de le lâcher, même s'il est insupportable. La zone de confort n'est pas nécessairement agréable !
SupprimerPierre
Je n'ai pas de piste mais si cela peut vous aider , moi je suis maman solo et j'ai franchi le pas ! Si vous considérez important la qualité de vie , la sérénité , allez y.Vous galerer maximum 2 mois, le temps de tout remettre en place(papiers , rangement ect) mais après vous allez vous dire "j aurais du partir un peu plus tôt! !!
SupprimerAprès 6 ans à Paris, j'ai pris la direction de Marseille (mutation professionnelle volontaire) et je suis on ne peut plus d'accord avec vous. Certes j'avais une vie active, confortable, de nombreux amis et aucun problème particulier à Paris, sauf celui de ne pouvoir faire de projets... d'achat notamment, de relation sentimentale stable et durable (jamais eu de relations plus torturées et violentes qu'à Paris)... Je n'ai jamais réussi non plus à me sentir pleinement parisien, courir les bars, les restos, les soirées, les brunch, les cm² de verdure disponible, je n'ai jamais réussi à définitivement adopter le parisian way of life.. bourguignon d'origine, j'avais le souvenir des barbecue dans mon jardin, des forêts où faire du vélo, des étangs dans lesquels on allait faire les cons, des gens simples et aimables..
RépondreSupprimerJe me suis intégré à peu près 3 fois plus vite à mes collègues marseillais (même boite, même profil) que ceux de mon ancien poste.. les gens sont plus sereins, plus tranquilles, plus simples et surtout ils profitent de la vie. Fini atermoiements sur le cout des abonnements aux transports, au téléphone, des apparts, sur le temps de transport... ici les gens vivent et ne regardent pas passer le train
Je redécouvre le plaisir de faire des activités sportives de plein air, d'échanger trois mots avec de parfaits inconnus, de profiter pleinement des amis de passage et non de les cumuler et les voir de façon industrielle dans des multitudes de soirées, la plage après le boulot, les calanques, l'arrière pays et enfin des projets.. ma copine vient s'installer avec ses deux enfants ce que je n'aurais jamais pu envisager à Paris, on va acheter une maison... avec piscine... et les week end ont le savoureux goût de vacances...
Et je regarde desormais un peu dubitatif mes ex collègues qui, ayant la même possibilité que moi, se posent des millions de questions sans franchir le pas quand la bonne décision semble si évidente vue d'ici :)
Je ne reviendrai sur Paris pour rien au monde... le manque d'espace y étant pour moi la chose la plus insupportable...
Bonjour,
RépondreSupprimerJe suis immigrée et j'ai vécu 11 ans à Paris. Quand j'étais célibataire , je ne voyais pas d'inconvénients de beaucoup travailler et passer beaucoup de temps dans les transports! Au moins cela diminue mes moments de solitude! j'étais auxiliaire parentale pendant ces 11 ans, donc je partais de chez moi à 7h25 pour prendre 3 modes de transport (bus , RER et metro) afin d'arriver à 9h chez mes employeurs, finir le soir à 19h30 et rentrée chez moi vers 21h...tous les jours!!!
.. .Même ayant eu mes enfants j'ai continué ce rythme fou , il fallait d'ailleurs car je louais un F1 à 620e , je dis bien f1, donc une chambre pour tous pour dormir!.Le loyer, il faut le payer, je me rappelle quand je pleurais dans mon coin car le matin, je voyais à peine mes gosses réveillés , le soir ils mangeaient toujours sans moi ...bon bref
Un jour j'ai décidé que pour moi l'essentiel c'est le bonheur de mes enfants et en continuant ce mode de vie c'est raté...déjà je les élève seule et je les croise le matin et dès fois même pas le soir!!!! NON NON NON disais je , il faut que ça change
Nous étions partis dans le sud pas loin d'Avignon pour un long week chez un parent et ça y est le déclic ...ce désir de partir s' esr réveillé , quitter Paris et ces bétons (désolée) squattait ma tête...
Quelques temps après , j'ai eu L' opportunité de louer cette maison dans laquelle nous avions passé le week end.
Pour moi c'est une chance inouïe qui ne se présente pas 2 fois , j'avais que quelques JOURS pour décider!!!.ce n'était pas évident car je travaillais et avais les plus aimables des employeurs , les enfants allaient à l'école ...comment pourrais je réaliser un déménagement , moi seule avec deux petits .Tout olaquer , est ce une folie? En plus je vais embarquer mes enfants? Beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête.
Je ne regardais et gardais dans ma tête que le bonheur de mes enfants qui appreciaient le lieu...et je signais le bail.
Nous avions attendu les grandes vacances et GO!
Maintenant , adieu metro boulot dodo, adieu les pincements au coeur car je vois mes enfants matin midi soir, je dejeune tous les jours avec eux, je les dépose à l'école le matin, je viens les récupérer à 17h (pour moi c'est du luxe), mon fils qui aime le foot est inscrit dans un club ,ici , je conduis!!!! A paris je n'osais pas pour x y raisons!
Certe je gagne moins mais je suis mon patron ! J'aime mon métier , toujours auxiliaire parentale mais aussi auxiliaire de vie car ici les riches retraités sont bien reconnaissants , je travaille dehors et l'apres midi chez moi à mon rythme. Je gagne pas beaucoup MAIS je vis , je respire, j'apprécie de vour le levée du soleil de ma fenêtre et le coucher du soleil de la fenêtre de mon fiston, je n'ai plus besoin de veilleuse, j'ai la lune! Oh oui.Plus besoin de reveil, il y a les oiseaux! , ici pour 650e j'ai une maison , mes enfants ont leur chambre chacun , douche et baignoir, salon presque le double de notre ancien F1, garage personnel , jardin, cour, ,potager...parking pour 3 voitures devant la maison ...après l'école, je peux me permettre de les emmener patauger dans le lac , les week end pic nic au bord de l'eau 10min de chez moi , ou barbecue (*été) et jeu près du cheminer...un surplus que j'aime , je peux chanter et joue du oiano (acheté ici 150e alors que ça coûte 1500!)
Maintenant , je ne regrette rien ...et pour rien au monde je ne reviendrai pas vivre à Paris.
Je dis pas que Paris est nul mais j'aime Paris pour passer un week end pas pour y vivre surtout si on a des enfants. Les enfants ont besoin d'espace pour s' épanouir.
RépondreSupprimerBonjour,
je me suis installée en region parisienne pour mon stage de fin d'étude en 2010,les yeux pétillants pour suivre celui qui est aujourd'hui mon mari .
J'ai du vivre chez ma belle famille pendant plus d'un ans à cause du prix et du manque de logement disponible et j'ai été très mal accueillie.
après avoir fait 6 ans d'études motivantes en province, j'ai été embauché en region parisienne (grosse SSII).
Traitée comme un numéro, source de profil ou de cout, et obligée de travailler pour des missions non choisie, avec beaucoup de transport, sur des sujets flous, (dont certains vendu pour des compétences qu'ils n'avaient pas), dans un milieu toujours changeant (collègues, contexte, ...)
J'ai aujourd'hui 28 ans , nous avons investit toutes nos économies dans l'achat d'un tout petit appartement près de la belle famille, que nous n'arrivons pas a investir depuis 3 ans car nous espérons secrètement partir.
j'ai une petite fille de 8 mois, que j'ai eu de manière prématurée a cause de mes conditions de travail, de ma fatigue , stress.. (4 h de transport par jour).
Une petite fille que je dois laisser tous les matins à la nounou pour ce travail que je n'aime plus, en essayant difficlement de garder un équilibre pour que celle ci ne prenne pas ma place.
Ma santé s'est également très fortement dégradée aussi bien physiquement (pas d'alimentation saine, plus d'activité sportive, allergies...) que moralement (plus aucun temps pour soi même, ni pour aucun projet).
Mon couple subit également ce rythme de vie effréné, cette course sans fin qui n'a plus aucun objectif choisi.
Les transports sont également une grande source d'insécurité quotidienne (j'ai déjà été agressé verbalement et physiquement dans les couloirs des RER, métros...) et aussi les témoins de la pauvreté extreme comme des injustices sociales.
Malgré mon niveau d'étude , je dois toujours me comparer et rester dans les demandes du marché pour pouvoir réussir à me vendre à une autre société tout les 3/4 ans.
Nous vivons dans des conditions de vie mauvaises, et nous nous sentons prisonnier de cette vie (marché du travail, emprunt, enfant en bas age..).
Mais , comme plus de la moitié des Parisiens, nous avons depuis peu l'espoir dans un nouveau projet : "Partir de Paris", et pourquoi pas à l'étranger !!!.
Ce ne sera pas facile et il nous faudra renoncer et prendre de grand risques , mais notre famille en a besoin..
Merci Pierre pour ce témoignage, qui vient prolonger ce que vous m'aviez confié sur mon blog il y a un peu plus d'un an http://wp.me/p3i95f-6G !
RépondreSupprimerVous lire donne vraiment envie de sauter le pas. Pour ceux qui en ont envie, de nombreux témoignages de reconversion (assortis pour certains de déménagements) sont à découvrir sur http://lesnouveauxaudacieux.com/
Bonjour Pierre, vous m'avez accompagnée en 2013, et l'un des thèmes que nous avons travaillé était : "quitter la région parisienne". Nous sommes aujourd'hui en janvier 2015, et, Pierre, je vous annonce que nous déménagerons, mon mari et moi dans trois mois pour Bordeaux. C'est fait ! J'ai trouvé un emploi, mon mari semble quant à lui sur la voie d'une mutation ou d'une mise à son compte (il va surement faire appel à vos services). Je suis heureuse, sereine et consciente d'avoir réalisé ce que j'attendais depuis si longtemps. Si heureuse que - deuxième nouvelle - je suis enfin enceinte !
RépondreSupprimerMerci Pierre, merci infiniment - Sophie
Bonjour Sophie,
SupprimerFélicitations !
Je suis ravi pour vous et vous souhaite de vivre une aventure à la hauteur de vos projets.
Tenez moi informé,
A bientôt
Pierre
J'ai vécu en province et j'ai vraiment apprécié. J'ai vécu à Paris et j'ai vraiment apprécié aussi. Le bonheur cela se choisit, on peut être heureux partout :). On peut faire du sport partout, et être en bonne santé partout et avoir un équilibre de vie partout. On dirais que les gens finalement se persuadent que "Paris c'est nul" et que "la province c'est le paradis" pour se conforter dans leur choix. Je connais des gens heureux en province et d'autre tout aussi heureux a Paris. Personnellement je suis parisien, et champion de cross, je fini le boulot a 17h tous les soirs et tout roule. Désolé de casser un peu votre mythe......Soyez heureux !
RépondreSupprimerBravo champion ! Pardon, bravo Vladimir :) Merci pour ce partage
SupprimerPierre
Je travaille a Paris, vit dans le 77, et je peux vous dire que notre grande forêt notamment autour de Fontainebleau n'a rien a envier à la province. :). Votre article fait un peu "methode Coué" "j'ai fait le bon choix, j'ai fait le bon choix, j'ai fait le bon choix je suis heureux je suis heureux paris ca pue" lol....Vous êtes amusant :). Moi j'ai pas besoin de faite d'article pour vanter ma ville, je sais qu'elle est bien :)
RépondreSupprimerheureux de vous avoir amusé(e)cher(e) anonyme :) Vous l'avez compris, je ne parle que de mon expérience dans ce billet, je suis très heureux pour vous si "tout roule" comme vous l'écrivez si sereinement...
SupprimerCher Anonyme,
Supprimeravez-vu l'article ? Un petit peu d'analyse pour comprendre que Pierre ne parle que de son expérience. Vous lui donnez raison finalement en vous exprimant ainsi.
c'est mon rêve
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerCela laisse rêveur.
Nous souhaitons ardemment quitter Paris pour Bordeaux,quitter le fameux métro boulot dodo.Nous sommes un couple avec un enfant de 13 ans et saturons de cette vie Parisienne.Le plus dur à mon sens étant la recherche d emploi sachant que j ai 51 ans et mon mari 40 ans.
Gagner moins pour mieux vivre ne nous dérange absolument pas mais voilà le travail ne court pas les rues.
Bravo pour votre témoignage.
Le reve
RépondreSupprimerMon rêve, mais pas celui de mon conjoint, ni des enfants tous parisiens de naissance.
RépondreSupprimerQue faire ? M'etioler en continuant cette vie ? Partir seule ? J'ai proposé un test, je n'ai pas convaincu les miens.
Bonjour ! Effectivement, ce type de projet dépasse largement celui du cadre de vie.. Quelle vie voulez-vous ? Avec qui, où, dans quelles conditions...? Le "où" est typiquement le thème de ce billet..
SupprimerMerci pour votre partage,
Pierre
bonjour Pierre, je suis heureuse de vous confirmer que nous déménageons en famille - ça y est , enfin, nous partont près de Bordeaux . mùerci pour tout le travail que nous avons fait ensemble depuis le mois de septembre : 9 mois de gestation pour un projet solide
RépondreSupprimermerci encore, Marie
Bravo Marie :) Je vous souhaite de vivre une belle aventure,
SupprimerHaut les coeurs !
Pierre
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerTrès bel article, merci.
J'espère me lancer très bientôt et n'hésiterais pas à user de votre message pour convaincre mon conjoint qui lui reste très attaché à sa petite vie parisienne.
Parisiens de puis la naissance, je pense que nous sommes à la fois las de cette qualité de vie médiocre mais inquiets car "ailleurs" ne serait plus "chez nous"...
Sab
Merci pour ce témoignage :) C'est une vraie réflexion à laquelle vous pouvez commencer à répondre en définissant aussi justement que possible qui est "nous" dans votre dernière phrase.. Je est un autre selon Rimbaud.. mais "nous", c'est quoi, c'est qui, ça pense, ressent, vibre, espère comment ? Nous, c'est je + je ? Et je alors, c'est qui...? etc..
SupprimerA bientôt,
Pierre
Merci Pierre pour cet article très intéressant, qui recoupe tout en ajoutant des éléments nouveaux ce que pensent beaucoup d'autres anciens parisiens !
RépondreSupprimerDe nombreux témoignages sont à découvrir sur http://paris-jetequitte.com/ qui est un site dédié à l'aide aux parisiens qui souhaitent partir vivre en province. J'espère qu'il sera utile à vos lecteurs !
merci pour ce lien !
SupprimerPierre
Bonjour,
RépondreSupprimerNé à Paris (35 ans) je n'en peux plus... Je souhaite déménager avec ma femme et mes deux enfants dans le sud mais par quoi commencer... Logement ? Travail ? Comment s'est passé votre départ ? Merci pour votre ressenti 😉
Bonjour !
SupprimerD'abord, j'ai trouvé un emploi en acceptant l'idée d'être beaucoup moins payé, puis, démission, recherche de notre maison et installation dans les 3 mois..
Un schéma classique qui n'a pas laissé le temps à la peur de faire son nid :)
Vous savez tout !
Je vous souhaite beaucoup de bonnes choses.
Pierre
Je pense que Paris est une bonne ville mais pas pour les personnes qui la cotoye au quotidien. Je pense que Paris est une ville faites pour les touristes.
RépondreSupprimerPersonnellement voici mon ressenti sur ce qu'est Paris. C'est une ville ou il y a le plus de travail qui est la plus dynamique. C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle j'ai réside encore.
Si à côté de sa vie professionnel on met bout à bout dans la balance les transports en commun, les incivilités,le stress,loyer hors de prix,la pollution croissante,la crasse, les inégalités entre banlieue et Paris. Je pense que Paris perd énormément de son attractivité.
Cependant je conçois que Paris est une ville dynamique qui offre de nombreuses d'activités (boite de nuit, afterwork,théâtre) et un réseau professionnel extrêmement développé.
Malgré tout ce que Paris a offrir l'idée de quitter Paris est plus que graver dans mon esprit.
Je pense quitter cette ville aux grandes perspectives dans les 5 prochaines années le temps de me perfectionner pour aller dans une ville dans l'ouest (Nantes,Angers) ou Limoges voir même Rennes.
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerMerci pour votre témoignage très intéressant qui pousse à réfléchir.
J'ai 32 ans et je suis originaire du Finistère. J'ai vécu 2 ans et demi à Paris et il est vrai que la ville est riche d'opportunités. J'ai récemment quitté la Capitale car je devais partir vivre à Shanghai, hélas le projet ne s'est pas concrétisé.
Aujourd'hui, j'ai le choix entre m'installer à nouveau dans la Capitale où retourner vivre à Brest où la qualité de vie est indéniable.Un vrai dilemme car mon mari préfère la tranquillité de la Bretagne à l'effervescence Parisienne. J'hésite à privilégier le côté professionnel en choisissant Paris où alors Brest où je pourrai facilement m'installer dans une maison avec jardin et face à la mer :-).
J'ai vécu à Suresnes et à Saint Maur des fossés et mise à part la galère des transports parfois, la vie Parisienne ne me paraissait pas si terrible.
Ma grande motivation à choisir Paris est surtout liée au côté professionnel, le toujours "gagner plus" on tombe vite dedans, on se prend au jeu et il est parfois difficile d'accepter de perdre 30% à 40% de son salaire en revenant en province.
Après à 32 ans vient l'envie de fonder une famille, d'investir également dans l'immobilier et à Paris ces projets me semblent beaucoup plus complexe.
J'ai aussi peur de mettre de côté ma carrière que de passer à côté d'une vie de famille dans un endroit calme.
Très beau récit, bravo! Vous vous êtes écouté et avez eu raison. Vivre dans un monde propice à la sérénité n'a pas de prix car cela permet entre autre de vivre le moment présent et ainsi de vivre tout simplement.
RépondreSupprimerBonjour à tous, j'ai vecu et quitté la province et le bord de mer pour travailler à Paris...il y a 30 ans...Depuis : mariée, j'ai la chance d'avoir 3 merveilleuses ado. Divorcée. La plus grande partie de mon salaire passe dans mon logement. A presque 50 ans j'ai fait une formation de un an après avoir quitté la finance suite à un problème de santé qui m'a scotché chez moi durant un bon petit moment et m'a donc donné a reflechir sur ma vie qui defilait entre mes journées de cadre et le temps perdu en trajets en metro (ca en fait des heures perdues sur une année).Je suis a present aide medicol psychologique auprès des personnes en situation de handicap, j'ai donc fait le premier pas d'un changement de vie radical, et très clairement je n'attends qu'une chose : que mes filles soient majeures pour partir en province quand elles partiront faire leurs etudes (me permettant ainsi de ne pas les separer de leur père qui tient a sa vie ici et a son blaz de DG dans une grande société, ce que je respecte mais qui est très bloquant pour moi)...et a vrai dire : je compte les années, je serai prete a partir avec juste nos valises pour le sud de la France ce soir si c etait possible :) . Très clairement quand je suis arrivée ici je sortais sans problème, mais aujourd'hui c'est devenu impossible de laisser sortir ses enfants le soir quand on annonce une violence ambiante quotidienne vraiment anxiogène.
RépondreSupprimerAprès oui chacun de nous a ses aspirations, mais je préfère que mes filles grandissent au bord de mer, qu'elles ne perdent pas le temps que j'ai perdu toute ma vie a courir entre boulot, nounou, et transports dans un paysage sans couleurs..Parce qu'on a qu'une vie et a moins qu'elle soit assez confortable ici pour permettre de s'echapper toutes les semaines loin du gris et respirer autre chose que la pollution, pour ma part le rythme cool des villes de province me manque terriblement.
Pierre, merci pour votre blug qui permet un beau partage de nos vies a tous. Et que tout le monde soit heureux
Aujourd'hui après un an de semi confinement, déconfinement, reconfinement ... ect... Je dormirai mieux après une belle balade au grand air quelques minutes par jour .
Bonjour Pierre, j'ai adorer votre article.
RépondreSupprimerJe suis née à Paris, j'y vis depuis 25 ans. Mais malheureusement entre les confinement,une formation refusée par mon employeur qui m'as forcer à prendre la décision de démissionner(meilleure décision !!),une ville trop peuplée, les transports en commun, le manque de nature.. le coût de la vie. Je n'ai qu'une envie de partir !
J'aime la vie a Paris, me balader, bruncher, le cinéma. Mais par contre je suis éducatrice spécialisée, je gagne a peine 1500€ a 25 ans. Je ne serais jamais très riche. Je ne peut absolument pas vivre et me loger en île de France. Sachant que j'adore voyager et que je fait 1 beau voyage par an.si je reste en île de France c'est mission impossible. Et puis rester dans une ville pour ses amis et sa famille n'est pas suffisant. Mon rêve est de faire du kayak, du ski, des randos, du parapente. La région Rhône Alpes, surtout autour de Annecy me fait de l'oeil. Qui ne tente rien n'as rien! Au mieux je vivrais une chouette vie. Au pire je fais demi tour.. mais je pense que je serais gagnante sur tous les points. J'ai 25 ans et la vie devant moi.
Bonjour,
RépondreSupprimerCet article est assurément l'un des plus authentiques que j'ai eu à lire. Merci pour ce partage. Ce qu'il faut noter ? Tous, nous avons nos aspirations personnelles et professionnelles. Mais chaque chose, chaque choix a ses bons et mauvais côté ! Ce qui peut vous convenir aujourd'hui peut ne plus vous convenir demain.