"Y'a pas de mal à se faire du bien !"... J'adore cette phrase, en cachette bien sûr, parce qu'elle porte en elle, les signes parfois excessifs d'une personnalité très portée... sur elle-même. Mais bon, quand les temps sont durs, quand nos projets n'aboutissent pas au rythme souhaité et qu'il faut lutter chaque jour pour garder le moral ! Arghh.
Je retiens d'une merveilleuse conférence donnée par M. Lefrère (voir ici) une règle d'or qu'il va falloir se mettre dans la tête une bonne fois pour toute ! Houlà, le ton monte !
Afin de garder intact le moral de ses hommes d'équipage - isolés en 1914 pendant plus d'un an et demi sur les glaces du Pôle Sud avec pour seul bagage la volonté de survivre - Sir Ernest Shackleton avait instauré un rituel : celui de la célébration. L'anniversaire d'un matelot, celui de la Mascotte, le retour du soleil, la bonne chasse ou pêche de la journée, la fin d'une tempête...
Bref, tout était prétexte pour se réunir et se réjouir d'un évènement heureux (bon, je ne parle pas d'une naissance quand même!) permettant de passer plus confortablement une période dont la noirceur contrastait formidablement avec la blancheur des neiges.
Nous ne sommes pas au cœur de l'Antarctique, nous ne sommes pas perdus, parfois un peu isolé, j'en conviens, mais le but de ce blog et plus largement des réseaux sociaux est également de rompre la solitude qui frappe plus durement certains d'entre nous. Je vous invite pourtant à apprendre à célébrer ce qu'il y a de bien dans nos vies de tous les jours, comme le retour des hirondelles, les bonnes notes de vos enfants (ou la meilleure note du bulletin, c'est selon), une convocation à un entretien, un coup de fil que vous venez de passer à un membre de votre réseau, la façon dont vous vous rapprochez de votre projet de vie, un CV newlook vous paraissant plus pertinent, une réparation évitée, la visite d'amis...
Nous avons tellement de raisons de broyer du noir qu'il va falloir commencer à se réjouir des bonnes nouvelles, aussi petites soient-elles. Pour quelle raison ? Tout simplement pour s'envoyer un sérieux coup de coude, un appel du pied au cerveau (houa, belle souplesse !) et (re)prendre l'habitude de vivre l'abondance, même aujourd'hui. Cultivons ces célébrations, elles nous reconnecteront au flux d'abondance recherché. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Ernest ! Enfin, gardez à l'esprit cette merveilleuse phrase d'Alphonse Allais :"Il faut croire aux roses pour les faire éclore" !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire