La semaine dernière, vous passiez le dernier tour d'une série d'entretiens de recrutement et du coup les jours suivants ont été dominés par un sentiment d'attente et d'anxiété, espérant de toutes vos forces que votre candidature soit retenue. Et puis et puis, vous apprenez finalement que "malgré tout l'intérêt que présente votre candidature, nous ne pouvons pas y donner une suite favorable...". Merde, les cons.
Passée l'émotion légitime de la déception, la plupart d'entre nous accusent le coup, continuant leurs recherches et tâchant de rebondir au mieux pour repartir du bon pied. Pourtant, avant de tourner le dos à cette expérience malheureuse, je vous invite à vous manifester une dernière fois auprès du recruteur. Envoyez lui un message, quelque chose de positif, de différent, de rare contenant les deux idées ci-dessous :
- Bravo
- Merci
"Bravo" parce que vous le félicitez d'avoir atteint ses objectifs, d'avoir mené à terme son recrutement. "Bravo" parce que personne d'autre à part vous ne le fera. "Bravo" parce que cela fait toujours plaisir de recevoir ce type d'encouragement. "Bravo" parce que l'entreprise aura trouvé une solution à sa problématique. Qui parmi vous a déjà envoyé ce genre de message ? Pas grand monde, croyez moi, le recruteur lui s'en souviendra ! C'est déjà ça, non ?
"Merci" parce que vous avez apprécié les entrevues, la qualité des échanges. "Merci" parce que vous avez progressé, affiné ou amélioré votre approche. "Merci" parce que vous avez découvert une entreprise, un secteur, un environnement au sein desquels vous aimeriez travailler. "Merci" parce que vous savez plus que jamais que vous êtes proche du but.
Vous n'êtes pas convaincu ? Un dernier argument alors... : les recrutements ne fonctionnent pas toujours comme on le souhaiterait, il arrive parfois que le candidat retenu n'aille pas au bout de sa période d'essai (de son propre chef ou non). Vous me voyez venir ? Il se peut qu'avant de se poser la question de savoir s'il va diffuser ou non une nouvelle annonce, le recruteur ressorte les CV des candidats de sa précédente short-list et qu'en tombant sur le vôtre, il se dise, "ah oui, je me souviens bien de ce candidat, c'est celui qui m'avait remercié sans avoir décroché le job..."
Oui, oui, oui : c'est bien vrai !
RépondreSupprimerC'est d'ailleurs ce que je fais. Et puis, de toute façons, il faut toujours rester positif, et les pensées positives se renforcent mutuellement au fil du temps.
Vous êtes excellent ! Bravo et Merci à vous pour vos conseils et vos suggestions pragmatiques !
RépondreSupprimerBon, ben merci à vous pour ces commentaires.. et bravo :)
RépondreSupprimerMerci infiniment pour vos encouragements, ils me donnent une incroyable énergie.
A bientôt,
Pierre
Bonjour
RépondreSupprimerC'est malin, ce contre-pied à l'échec... d'ailleurs QUEL échec, finalement ?
Effectivement la seule manière de perdre vraiment à l'issue de cette série d'entretiens qui n'ont pas abouti, c'est de n'en rien tirer du tout.
Nous avons parfois tendance à ne voir que le résultat immédiat sans imaginer les suites possibles. Sans comprendre que nous pouvons tisser notre chance jour après jour avec ce type d'attitude ouverte. On gagne toujours à créer du lien!
J'ajoute aux arguments déjà convaincants :
- le recruteur peut avoir des amis recruteurs auxquels il transmettra le CV de ce candidat positif et astucieux
- il peut avoir d'autres besoins similaires, voire un poste qui convienne encore mieux au candidat !
Bonjour,
RépondreSupprimerEnthousiasmant d'écrire ce genre de message.
Je l'ai fait ce jour, suite à un "non" de plus, et bien cela fait un bien fou. Et en plus cela met un pied pour empêcher que la porte se referme complètement.
Merci de nous y aider.
Cordialement
Catherine
L'échec n'est pas le refus. L'échec est l'abandon.
RépondreSupprimerLa recherche d'emploi est un sport d'endurance, un marathon sur un terrain hostile, semé d'embuches. Un marathon oú il faut parfois savoir passer du mode fractionné au sprint, tout en retrouvant un rythme régulier et soutenu dans la course ensuite. Le chomage, qui plus est, de longue durée, est une course de fond qui épuise et qui doit absoluement se nourrir de carburant, d'énergie renouvelable, de petits succès au quotidien.
Mais pour gagner cette course, il faut savoir se gérer, s'organiser, s'économiser, garder ses forces. Difficile non, surtout lorsque l'on ne connait pas oú et quand se situe la ligne d'arrivée?
Alors bonne course à tous. Il faut garder la forme, car la recherche d'emploi, c'est un sport à part !
Merci coach Pierre pour tous vos encouragements et conseils qui nous aide à parcourir ce chemin au bout duquel il ne peut y avoir QUE la victoire...