Vous est-il déjà arrivé de ne pas "sentir" celui ou celle qui est face à vous ? Un recruteur qui ne réagit pas et semble s'ennuyer, soupirant ou baillant aux corneilles tandis que vous sortez les rames pour lui présenter toutes vos compétences. Difficile de rester concentré et motivé, de croire en son succès lorsque, visiblement, aucun de vos arguments ne suscite ni réaction, ni question, ni rien...
Pourquoi ne réagit-il pas...? Mal luné aujourd'hui ? Préoccupé par un problème perso ou pro ? Peu intéressé par votre candidature ? En fait, peu importent les raisons, le dialogue ne passe pas et vous ressortirez de son bureau avec le sentiment d'être passé à côté de l'entretien.
Vous pourriez avoir tendance à vous énerver, montrer votre impatience (légitime de mon point de vue), pourtant, aucun de ces comportements ne fera avancer positivement votre cause, du point de vue de l'emploi, évidemment.
Plutôt que de continuer à ramer, souffrir ou créer un sentiment d'accablement, d'inconfort, je vous propose de vous arrêter de parler, de respirer un grand coup et de souligner le fait qu'il semble peu évident d'établir un dialogue équilibré entre vous deux, aussi peut-être serait-il judicieux de reporter le rendez-vous à un autre moment, plus propice à l'échange...?
Coup de poker, j'en ai bien conscience, il est cependant nécessaire de marquer un arrêt à un entretien déséquilibré qui ne vous apportera qu'insatisfaction ou frustration s'il continue de cette façon. Vous démontrerez ainsi une belle capacité à rebondir pour mieux réussir. Enfin, si aucun autre rdv n'est fixé, vous aurez mis les pieds dans le plat et serez libéré du poids culpabilisant de n'avoir su réagir, probablement placé dans de meilleures conditions pour continuer l'entretien.
Enfin, si vous êtes face à une personne normalement constituée, elle devrait avoir changé d'attitude, s'être ressaisie pour suivre avec davantage d'attention votre présentation.
Dans tous les cas, le recruteur se souviendra de l'entretien, ce qui est loin d'être garanti si vous aviez continué de subir son apparente indifférence.
Un moment de silence peut permettre à l'interlocuteur assoupi de se réveillé. C'est une bonne technique
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