Vous n'en n'avez pas assez de lire toutes ces mises en garde sur l'e-réputation ? Personnellement, elles réveillent en moi mon côté "Rock'n Roll" et me donnent envie de défier le monde et de me laisser aller, comme ça pour voir.
Bon, je n'en ferai rien, parce que je crois que cela n'intéresserait personne, ni même ce fameux recruteur fantôme. De la même façon, vous ne trouverez aucune photo de moi en maillot de bain plongé dans une piscine de champagne ou déguisé en lapin rose. Non, rien de tout cela parce que sans même me soucier de l'e-réputation, il ne me viendrait pas à l'esprit de diffuser ce type d'information sur Internet, comme vous, comme presque tout le monde, quoi...
A force de nous faire peur sur l'e-réputation, nous nous servons de plus en plus mal des réseaux sociaux, les utilisant uniquement pour afficher un CV, fadouille, convenu, lequel, sans "teasing" ou mise en appétit ne sera que très rarement consulté. Personnellement, je ne crois pas au recruteur qui passerait des jours sur nos traces numériques pour ressortir et brandir nos "vils propos" dix ans après qu'ils aient été publiés, à moins de postuler à la DST ! Et encore... Ce n'est qu'une conviction, je ne pourrais évidemment pas le prouver.
Alors quel est le message de ce billet ? Vous inciter à vous faire connaître... donnez votre avis, informez votre réseau sans craindre d'être espionné, parce que c'est bien au contraire tout l'objet d'internet et que se faire repérer sur la toile passe nécessairement par la case "partager"!
Que du bon sens !
RépondreSupprimerMême si une photo de toi dans une piscine de champagne je n'y crois pas (ça ferait beaucoup de champ gâché) :-)
Heureusement pour eux ces tâches sont automatisées.
RépondreSupprimer"Personnellement, je ne crois pas au recruteur qui passerait des jours sur nos traces numériques pour ressortir et brandir nos "vils propos" dix ans après qu'ils aient été publiés, à moins de postuler à la DST ! Et encore... Ce n'est qu'une conviction, je ne pourrais évidemment pas le prouver"
RépondreSupprimerEffectivement. Il y a de nombreux cas de recrutement extremement sensibles ou delicats, sans pour autant qu'ils soient du ressort de la sécurité nationale. J'ai déjà stoppé des process de recrutements bine avancés en voyant un candidat potentiel chasser à la kalachnikov en Russie. Anecdotique? sûrement, mais le diable n'est il pas dans le détail?
Pourquoi parle t on autant de l'e-reputation ?
RépondreSupprimerPour citer Desproges "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui". Et c'est d'autant plus opérant sur Internet.
D'un côté :
- L'Internet 2.0 (collaboratif)
- Le nombre croissant de réseaux sociaux, d'utilisateurs et donc de contenu ayant des natures différentes (photos, avis, commentaires, like, +1, géolocalisation, ...)
- L'avènement du web 3.0, celui du traitement des données pour créer une cohérence et s'y retrouver (également applicable aux personnes).
- Et enfin, Internet et Google ignorant le droit à l'oubli
Et d'un autre :
- les réseaux sociaux sont présentés comme le nouvel eldorado du recrutement = > 4000 offres d'emploi sur twitter et par ex.:un site de recrutement avec la prétention de diminuer le chômage de 10%
- les sphères d'influence des réseaux sociaux s'entremêlent, par ex. : des applications de recrutement (pro) sur facebook (perso)
- les professionnels du recrutement parle de plus en plus de recrutement sans CV (qui pour certain est déjà mort) et à qui ils opposent le Profil (numérique)
- Et enfin les utilisateurs lisent rarement les paramètres de compte et encore moins les conditions d'utilisation
Bref, l'e-réputation va continuer de concerner tout à chacun avec notamment les futurs services de certification d'identité numérique.
Merci Laurent pour ce rappel qui éclaire sous un autre jour l'e-réputation. En vous lisant, j'imagine l'enfant que l'on éduque à l'utilisation d'un objet, d'un outil. Finalement, nous sommes tous en période d'éducation, à apprendre à utiliser les réseaux sociaux, il est probable que l'engouement actuel sur l'e-réputation ne s'essouffle quelque peu, en tout cas, lorsque nous aurons intégré que, comme dans la rue, nous ne pouvons pas faire tout et n'importe quoi sur les réseaux sociaux.
RépondreSupprimerMerci à vous !
Pierre