Qu'il soit numérique, papier, audio ou vidéo (ou autre mais je ne vois pas quoi), le CV reste un CV. Il ne prend toute sa dimension qu'à partir du moment où l'on décide de le diffuser, soit de façon très ciblée, en l'envoyant à une personne en particulier, soit en l'affichant auprès de son réseau en ajoutant quelques indications liées au job convoité. L'ensemble de ces démarches porte un nom : la candidature (Le Petit Larousse nous précisant qu'elle est la qualité du candidat : celui qui postule à un emploi).
Vous admettrez que dans un cas comme dans l'autre, ces démarches sont actives, orientées, voulues, souhaitées, maîtrisées (je suis à court d'adjectif là...).
Le candidat est également celui qui "aspire à un titre, à une fonction élective", il peut s'appuyer sur différents outils pour se faire connaître, par exemple sur les réseaux sociaux, les différents clubs, les CVthèques et attendre qu'une personne bien inspirée ne soit attirée par son profil. La démarche cette fois-ci se veut plus nuancée, "légèrement" moins déterminée que la première, reposant entièrement sur la détection du profil par une tierce personne, cette même personne n'ayant aucune idée sur vos intentions. On évoquera une démarche passive, dans l'attente d'un résultat pouvant survenir de tous les côtés.
Quand on est sans emploi (ou en recherche active), le seul objectif sérieux qui vaille aux yeux du candidat est de rapidement réintégrer un poste.
D'abord pour avoir de quoi manger, mais aussi pour s'occuper, se distraire, faire des choses intéressantes, participer à une aventure collective, se servir de son cerveau, avoir une fonction sociale... peu importe les raisons, vite réintégrer un poste.
Puisque tous nos efforts tendent vers un seul objectif, adaptons les outils en fonction de la cible à atteindre, par conséquent, multiplions les démarches, utilisons tous les moyens mis à notre disposition et soyons acteurs de notre destin en diffusant notre CV, en adaptant notre communication en fonction des circonstances (réponse annonce, candidature spontanée, diffusion large (bien que je ne défende pas cette méthode)...). Soyons acteurs... Voilà l'idée maîtresse qui doit inspirer le candidat...
Maintenant, parlons statistiques :
Le candidat acteur peut espérer un taux de retour de 30 à 50% sur une candidature parfaitement maîtrisée, calibrée, aux petits oignons... totalement orientée vers l'objectif à atteindre (ces chiffres sont issus de ma propre expérience ainsi que de mon activité d'accompagnateur).
Le candidat passif peut s'attendre à multiplier les contacts réseaux, les échanges divers, rencontrer des personnes passionnantes mais en terme d'objectif, décrocher un nouveau job, je crois qu'il ne doit s'attendre à rien du tout (dans mon cas, et je sais que je vais rassurer beaucoup de personnes, mon profil a été consulté plus de 35.000 fois sur Viadeo (ok, mon profil n'est plus très bien rempli, mais bon...) et surtout sur LinkedIn (beaucoup plus complet). Au total, j'ai du recevoir une dizaine de propositions d'entretiens sur une période de 6 ou 7 ans* - je vous laisse calculer le ratio... J'admets que mon profil n'a rien de fantastique (quoique...), mais tout de même, il n'a rien de dramatique non plus ! Imaginez si je participais moins à l'animation de tous ces réseaux ! Enfin, tous ceux que j'interroge semblent dans la même situation que moi...).
Moralité : si votre objectif est de rapidement trouver un emploi, donnez vous les moyens de devenir acteur de votre destin et travaillez vos candidatures ! N'attendez rien des autres !
*Je sais qu'il est de bon ton de se vanter du nombre élevé de propositions de jobs reçues sur les médias sociaux - attention à bien distinguer les propositions exploitables des autres... :))...
les statistiques me rassurent, je pensais être une extra terrestre sur ces réseaux sociaux, je n'ai jamais reçu d'offre d'emploi par ce biais.
RépondreSupprimerBonne journée à tous
Florence