Bonjour à tous, j'espère que vous êtes bien reposé, en pleine forme pour commencer cette nouvelle semaine sur les chapeaux de roues ! Vous le savez dorénavant, je vous propose chaque lundi une sélection d'articles ayant particulièrement attiré mon attention sur la page Facebook de "Haut Les Coeurs !!!", page sur laquelle je publie une veille emploi et management destinée à accueillir vos avis et commentaires.
Ainsi, la semaine passée, j'ai surtout retenu un titre : "la croissance n'est une bonne chose que si elle se traduit par une amélioration des conditions de vie"... C'est tellement évident que cela fait du bien de se l'entendre dire par un prix Nobel, Armatya Sen, prix Nobel d'économie. Son commentaire porte naturellement sur les conditions de vie des pays émergents, pour autant, il pose une question de fond, "tout ça pour quoi...? Si nous ne pouvons pas faire profiter à l'ensemble de la société les efforts collectifs et individuels...". Redonner du sens à nos sociétés, du lien, de la cohésion, voici probablement la responsabilité qui est la nôtre si nous voulons transmettre, un peu plus tard, une société "acceptable" à nos enfants. Alors oui, soyons optimistes, j'ai l'impression que les choses changent un peu, se recentrant davantage sur l'humain (souvenons d'henry Ford : "les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes"), la vague internet ne sera probablement pas totalement étrangère à ces bouleversements majeurs.
Les efforts et initiatives sont nombreux pour apporter davantage de justice ou d'équité, notamment dans le recrutement. Ainsi, Mode(s) d'emploi nous révèle les grandes lignes d'un rapport du Crest sur le CV anonyme, il aurait malheureusement tendance à pénaliser les candidats issus de l'immigration. Je suis triste de cette nouvelle mais pas vraiment étonné, le CV anonyme n'étant qu'un moyen, il ne peut être la solution d'une culture désastreuse ancrée dans le cerveau de beaucoup. Travaillons alors sur la mise en avant de la diversité, sur la promotion plutôt que sur l'effacement ou l'annulation de tout ce qui nous singularise. Aussi, je retiens une petite phrase attrapée récemment sur Twitter "L'inconnu qui nous fait peur, soyons curieux de lui, nous avons quelque chose à en apprendre...".
La semaine dernière, j'ai appris un mot : Sarcopénie (j'ai d'abord cru à un canular politique). Comme nous le dit Sophie Péters sur latribune.fr, ce mot désigne ce que nous sommes souvent, des gens qui ont l'air en forme mais qui ont perdu leur tonus, leur énergie. Un mal profond, général qui ne trouve son remède que dans l'action, celle de " mener une réflexion collective sur le vivre ensemble au risque sinon de remettre en cause ce qui fait la force de la France. Et ne pas laisser la main à la comptabilité mais bien au sens du service et du projet". Jean-Paul Delevoye nous demandant d'apprendre à jouer collectif.
Marie-Pierre Fleury dans son blog id-carrières.com nous conseille vivement d'acquérir le plus rapidement possible la compétence à s'orienter et à solliciter conseils liés à la conduite de carrière, faisant justement le parallèle entre la carrière d'un sportif de haut niveau (carrière courte) et celle du salarié, débutant de plus en plus tardivement et devenant un peu trop comme ci ou comme ça après 45 ans... Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle mais il est vrai que la gestion de carrière prend un autre éclairage sous cet angle., il est urgent de travailler sur ces réflexes de questionnement.
Enfin, quelle ne fut pas ma joie lorsque je découvrais le titre d'un article paru sur lexpress.fr : "Entreprises et littéraires, la fin d'un désamour". Voilà bien une réponse concrète à la nécessité absolue de sortir des fameux "copié/collé" de profils, tous provenant des filières mathématiques. Accueillons les universitaires issus de sciences humaines ou littéraires, il est grand temps de reconnaître en eux des qualités riches d'ouverture intellectuelle et de décloisonnement, qualité reconnues depuis très longtemps par les britanniques, qui sont depuis belle lurette sorti de la dictature des mathématiques.
Bon, vous voyez, les choses avancent, lentement certes, mais nous sommes sur le bon chemin ! Bonne semaine à tous et Haut les coeurs !!!
L'article de l'Express est très positif. La valorisation des profils littéraires est en marche. Trop souvent, et ce dés le plus jeune âge, nous avons été conditionnés pour penser que les mathématiques étaient la clé du succès.
RépondreSupprimerSeulement voilà, nous littéraires avons une culture et parfois des profils atypiques dont les entreprises peuvent bénéficier (et les anglo-saxons l'ont bien compris).
Vous avez raison Marie-Anne, l'article de l'Express révèle plusieurs bonnes nouvelles : la reconnaissance de tout ce qui n'est pas "matheux" (après tout, un bac avec mention est plus difficile à obtenir en spécialité littéraire que scientifique), la fin d'une dictature décidant du sort de générations entières de jeunes, au détriment de leurs volontés, l'opportunité de rompre avec certains modèles menant à la situation que nous connaissons aujourd'hui mais aussi l'apprentissage d'un mode d'intelligence non binaire, bien plus nuancé et souvent plus judicieux que le simple "c'est blanc ou c'est noir".
RépondreSupprimerPierre