Je visionnais récemment sur Cadremploi une interview de Laurent Wauquiez - actuel ministre chargé des affaires européennes - sur l’entretien de recrutement. Vous souvenez-vous de ce billet sur les marottes des recruteurs ? (Voir ici). Et bien notre ministre, ex Secrétaire d'Etat en a une : les jeux vidéo. Sauriez-vous aborder le sujet avec un tel recruteur ? Pas très simple pour certains d’entre nous de mettre en avant notre expertise en la matière ! Si vous le voulez bien, je vais vous proposer une règle de base qui vous permettra d'élargir la discussion sans tomber dans le piège de passer pour quelqu’un qui se moque complètement de ce qui l’entoure.
Bien, l’idée générale, repose sur la constitution d'une base de culture générale suffisamment large pour ouvrir le débat et échanger avec votre interlocuteur - sans jamais rester en panne sèche d’arguments ou de commentaires. Le silence et le désintérêt latent sont vos pires ennemis. Je serais bien incapable de parler de jeux vidéo, néanmoins, j’évoquerais les parties jouées avec mes enfants, l’évolution des technologies, le business qu’il génère ainsi que les communautés qui se développent autour du jeu (vidéo mais aussi internet ou en réseau), j'évoquerais sans doute le développement des réflexes, la gestion des situations de stress (quand Pacman est sur le point de se faire croquer par les fantômes...), l'observation accrue, bref, je me débrouillerais pour ne citer aucun jeu en particulier.
Lisez l’actualité, intéressez-vous plus particulièrement aux sujets de société,, ceux qui crééent une polémique, un intérêt évident comme par exemple : le web 2.0, les réseaux sociaux, le développement durable, la noétique, la macro-économie, la mondialisation... Constituez ainsi quelques référents qui vous permettront de mettre en avant votre esprit de synthèse, votre culture générale mais aussi votre ouverture à toute nouveauté. Ne rejetez pas les perches tendues par vos interlocuteurs, saisissez-les joyeusement, même si le sujet ne vous ecolle pas à la peau. Ce serait tout de même dommage de ne pas savoir quoi répondre à un ministre, vous ne trouvez pas ?
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