Graphologie !! Enfer et damnation... Oui, GRAPHOLOGIE !!!
Ce mot vous fait trembler ? GRAPHOLOGIE !! Je vous taquine...
Les grands détracteurs de la grapho vous diront que le procédé ne repose sur aucun fondement scientifique.
Bien... Partons du constat que le graphologue ne se substitue pas au rôle du recruteur, une sélection par l'analyse de l'écriture serait purement fantaisiste et grotesque. En revanche, une analyse graphologique pourrait apporter un nouvel éclairage au recruteur, lui confirmant ou non ses premières impressions. Elle prendrait alors sa dimension à l'issue d'un entretien... pas avant.
On vous demande une lettre manuscrite ? Génial, vous êtes dans la course et vous incorporez la "short list". Faites confiance, ne refusez pas la proposition. Un graphologue ne prend pas de décision, il émet une analyse qui en aucun cas ne peut servir de verdict. A titre personnel, j'ai parfois du solliciter des graphologues dans le cadre d'un recrutement (j'ai honte... shame on me, pour a défense, j'appliquais à l'époque très scrupuleusement les procédures !), et n'ai jamais considéré les arguments présentés comme implacables. J'ai recruté des candidats malgré l'avis plutôt négatif de graphologues. Comme quoi... ces études ne m'ont pas tellement éclairé.
Bon d'accord, je m'en mords toujours les doigts. Mais non, je plaisante (que mes anciens collaborateurs se rassurent !)
Les analyses ne détermineront jamais vos compétences techniques, votre quotient intellectuel, ni votre milieu d'origine, votre âge, votre sexe... Votre honnêteté, loyauté, courage, ne seront jamais certifiés par un graphologue... Ne trouvez vous pas que certains de ces éléments sont pourtant déterminants dans un recrutement ?
En revanche, l'analyse - de mon point de vue, ne prend son sens que dans l'étude du style, elle porterait alors sur l'aptitude à être pragmatique, concret, elle s'attacherait à déterminer la façon dont vous raisonnez, votre logique, la forme d'autorité que vous utiliseriez dans le cadre d'un travail de management. Il semble que l'écriture, le style reflètent le caractère d'un candidat, sociable, esprit d'équipe... au moment où la lettre est écrite. Il ne peut donc pas s'agir de psychanalyse !
Je vous invite à ne pas tricher ou tenter de déformer votre écriture (cela me rappelle mon fils qui s'amuse parfois à imiter ma signature : cela se devine un peu), ce n'est pas la beauté de la calligraphie qui en dit le plus ! Si vous êtes gaucher, pensez à la signaler en Post Scriptum, je sais, c'est étrange mais vivement conseillé pour éviter tout malentendu.
J'ai reçu une lettre d'un premier ministre en 1996, une lettre manuscrite... je peux vous assurer que son écriture ne le servait pas ! Pourtant...
Enfin, je me souviens d'avoir lu une analyse graphologique me concernant, à chaque ligne, je découvrais une nouvelle qualité. Flatté, conquis, je me disais que l'analyste était tellement fort qu'il avait su déceler en moi des trésors dont je n'avais pas conscience... wow ! Je sais aujourd'hui que son analyse, même favorable n'était qu'un tissu d'âneries. Mais que cela reste entre nous !
Ce mot vous fait trembler ? GRAPHOLOGIE !! Je vous taquine...
Les grands détracteurs de la grapho vous diront que le procédé ne repose sur aucun fondement scientifique.
Bien... Partons du constat que le graphologue ne se substitue pas au rôle du recruteur, une sélection par l'analyse de l'écriture serait purement fantaisiste et grotesque. En revanche, une analyse graphologique pourrait apporter un nouvel éclairage au recruteur, lui confirmant ou non ses premières impressions. Elle prendrait alors sa dimension à l'issue d'un entretien... pas avant.
On vous demande une lettre manuscrite ? Génial, vous êtes dans la course et vous incorporez la "short list". Faites confiance, ne refusez pas la proposition. Un graphologue ne prend pas de décision, il émet une analyse qui en aucun cas ne peut servir de verdict. A titre personnel, j'ai parfois du solliciter des graphologues dans le cadre d'un recrutement (j'ai honte... shame on me, pour a défense, j'appliquais à l'époque très scrupuleusement les procédures !), et n'ai jamais considéré les arguments présentés comme implacables. J'ai recruté des candidats malgré l'avis plutôt négatif de graphologues. Comme quoi... ces études ne m'ont pas tellement éclairé.
Bon d'accord, je m'en mords toujours les doigts. Mais non, je plaisante (que mes anciens collaborateurs se rassurent !)
Les analyses ne détermineront jamais vos compétences techniques, votre quotient intellectuel, ni votre milieu d'origine, votre âge, votre sexe... Votre honnêteté, loyauté, courage, ne seront jamais certifiés par un graphologue... Ne trouvez vous pas que certains de ces éléments sont pourtant déterminants dans un recrutement ?
En revanche, l'analyse - de mon point de vue, ne prend son sens que dans l'étude du style, elle porterait alors sur l'aptitude à être pragmatique, concret, elle s'attacherait à déterminer la façon dont vous raisonnez, votre logique, la forme d'autorité que vous utiliseriez dans le cadre d'un travail de management. Il semble que l'écriture, le style reflètent le caractère d'un candidat, sociable, esprit d'équipe... au moment où la lettre est écrite. Il ne peut donc pas s'agir de psychanalyse !
Je vous invite à ne pas tricher ou tenter de déformer votre écriture (cela me rappelle mon fils qui s'amuse parfois à imiter ma signature : cela se devine un peu), ce n'est pas la beauté de la calligraphie qui en dit le plus ! Si vous êtes gaucher, pensez à la signaler en Post Scriptum, je sais, c'est étrange mais vivement conseillé pour éviter tout malentendu.
J'ai reçu une lettre d'un premier ministre en 1996, une lettre manuscrite... je peux vous assurer que son écriture ne le servait pas ! Pourtant...
Enfin, je me souviens d'avoir lu une analyse graphologique me concernant, à chaque ligne, je découvrais une nouvelle qualité. Flatté, conquis, je me disais que l'analyste était tellement fort qu'il avait su déceler en moi des trésors dont je n'avais pas conscience... wow ! Je sais aujourd'hui que son analyse, même favorable n'était qu'un tissu d'âneries. Mais que cela reste entre nous !
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerj'ai moi aussi été soumise à une analyse graphologique, cela faisait partie de la batterie de tests imposées par la boîte d'alors,
et je partais avec un a priori négatif, mais je dois bien avouer que j'ai été bluffée ! Des éléments de ma personnalité profonde ont été mis en avant par la graphologue... et ça m'a laissé songeuse.
On m'a expliqué que c'était une dame très douée avec qui ladite boîte travaillait en confiance depuis des années.
Et rien à craindre, il ne s'agit pas de la police de l'esprit, en effet, cette personne a abordé des points relatifs au mode de motivation, savoir-être etc, que des choses qui concernent le travail et que vos collègues décèleront chez vous de toute manière après quelques semaines de fréquentation assidue ^^
Cordialement,
Audrey.
Bonjour Pierre!
RépondreSupprimerUne analyse qui porterait sur le contenu, le style, les choix linguistiques?
C'est une idée intéressante, parce que notre façon de percevoir le monde, et donc d'agir et d'interagir avec lui est entièrement inscrite dans notre expression.
En même temps, je ne suis pas convaincue de la pertinence de le faire au travers d'une lettre de motivation car c'est un exercice formaté auquel les candidats apportent une réponse formatée, peu naturelle ou spontanée. Ils se font éventuellement aider par d'autres personnes etc... Du coup, cette lettre aurait peut-être une valeur tout aussi relative qu'une analyse graphologique!