"Mon dernier emploi s'est soldé par un échec cuisant, un licenciement violent, viré comme un mal-propre, d'autres ont été préférés à moi. Horreur, malheur, comment vais-je bien pouvoir évoquer ce sujet devant un recruteur sans passer pour un perdant...".
Voilà une question d'envergure qui me laisse toujours songeur. Tout d'abord, elle reflète la violence d'une société, celle que nous connaissons, celle que nous créons aussi. Une société qui, finalement, laisse une bonne partie de nos concitoyens sur le carreau sous le regard parfois indifférent de ses acteurs, dont nous sommes tous.
Je n'aborderai pas ici les conséquences d'une période de chômage sur l'aspect financier ou moral des personnes qui sont concernées, nous les connaissons toutes.
Néanmoins, attention de ne pas tomber dans le désespoir le plus sombre quant à la justification de cette période difficile. Il semblerait que la façon dont nous vivons cet échec professionnel déforme quelque peu notre objectivité. Je le dis sans malice, mais ce que nous ressentons en ressassant et ruminant une situation nous ayant mené à l'échec nous écarte souvent de ce que pourrait penser ou percevoir le simple "observateur" (un recruteur par exemple). En d'autres termes, nous avons tendance à voir plus noir que noir... ce qui, vous l'admettrez n'aide pas forcément à aborder sereinement cette mauvais expérience.
Alors que nous nous focalisons sur la façon dont nous pourrons bien nous justifier pour expliquer un licenciement subi, nous perdons de vue plusieurs points :
1- Une majorité de personnes a connu au moins un revers cuisant dans son parcours professionnel. Parmi ces personnes, se trouve certainement le recruteur que vous craignez.
2- L'immense majorité des travailleurs a peur de perdre son emploi, par conséquent, personne ne se sent véritablement à l'abri considérant que cela pourrait leur arriver à tout moment.
3- Les ruptures conventionnelles ou licenciements pour faute n'ont jamais été aussi nombreux qu'aujourd'hui. Inélégance et hypocrisie d'un système malade.
4- Enfin, bien plus important que l'échec professionnel, vous devrez communiquer sur votre capacité à rebondir, à "digérer" cette situation pour passer de façon constructive à autre chose.
Ainsi, pour paraphraser un journaliste sportif entendu récemment sur France-Info - au sujet de la contreperformance des Bleus - "ce n'est pas la hauteur de la chute qui est importante, c'est celle du rebond...". C'est ce que l'on appelle la résilience, qualité qui pourrait bien devenir la plus importante de toutes. Bon courage !
Voilà une question d'envergure qui me laisse toujours songeur. Tout d'abord, elle reflète la violence d'une société, celle que nous connaissons, celle que nous créons aussi. Une société qui, finalement, laisse une bonne partie de nos concitoyens sur le carreau sous le regard parfois indifférent de ses acteurs, dont nous sommes tous.
Je n'aborderai pas ici les conséquences d'une période de chômage sur l'aspect financier ou moral des personnes qui sont concernées, nous les connaissons toutes.
Néanmoins, attention de ne pas tomber dans le désespoir le plus sombre quant à la justification de cette période difficile. Il semblerait que la façon dont nous vivons cet échec professionnel déforme quelque peu notre objectivité. Je le dis sans malice, mais ce que nous ressentons en ressassant et ruminant une situation nous ayant mené à l'échec nous écarte souvent de ce que pourrait penser ou percevoir le simple "observateur" (un recruteur par exemple). En d'autres termes, nous avons tendance à voir plus noir que noir... ce qui, vous l'admettrez n'aide pas forcément à aborder sereinement cette mauvais expérience.
Alors que nous nous focalisons sur la façon dont nous pourrons bien nous justifier pour expliquer un licenciement subi, nous perdons de vue plusieurs points :
1- Une majorité de personnes a connu au moins un revers cuisant dans son parcours professionnel. Parmi ces personnes, se trouve certainement le recruteur que vous craignez.
2- L'immense majorité des travailleurs a peur de perdre son emploi, par conséquent, personne ne se sent véritablement à l'abri considérant que cela pourrait leur arriver à tout moment.
3- Les ruptures conventionnelles ou licenciements pour faute n'ont jamais été aussi nombreux qu'aujourd'hui. Inélégance et hypocrisie d'un système malade.
4- Enfin, bien plus important que l'échec professionnel, vous devrez communiquer sur votre capacité à rebondir, à "digérer" cette situation pour passer de façon constructive à autre chose.
Ainsi, pour paraphraser un journaliste sportif entendu récemment sur France-Info - au sujet de la contreperformance des Bleus - "ce n'est pas la hauteur de la chute qui est importante, c'est celle du rebond...". C'est ce que l'on appelle la résilience, qualité qui pourrait bien devenir la plus importante de toutes. Bon courage !
Merci pour ce billet optimiste qui me rappelle une expérience négative à première vue et qui s'est avéré bénéfique en fin de compte. Il faut garder à l'esprit qu'un échec est souvent l'occasion d'une introspection et le meilleur moyen pour déterminer un nouveau cap. Il ne reste ensuite qu'à transformer l'essai!
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec vous,lorqu'il s'agit d'un licenciement.Mais cela me parait plus difficile de rebondir suite à une maladie suivi d'un licenciement.
RépondreSupprimerBonjour Pierre,
RépondreSupprimerHeureuse de vous retrouver aujourd'hui je retravaille je suis chargée de mission auprès des commerces pour la ville de Trouville sur Mer où j'habite c'est génial.
A très bientôt