Nous travaillons depuis quelques temps déjà sur la construction du CV, nous attachant à mettre en avant les réalisations, la façon dont nous avons tous contribué au développement des entreprises, celles qui ont eu l'immense chance de bénéficier de nos compétences. Vous avez vu, je ne suis pas très modeste dans mon approche!
Le tout étant d'avoir suffisamment d'honnêteté intellectuelle pour reconnaître que l'on a servi à quelque chose, contribuant directement ou indirectement :
-à l'augmentation d'une quantité (chiffre d'affaires, marge, rentabilité, nombre de dossiers traités, temps de passage de dossiers, etc, etc...),
- au développement d'une qualité, plus difficilement "étalonnable" ou mesurable (niveau de compétence des collaborateurs, satisfaction client, ambiance, communication, encore une fois etc, etc...).
Beaucoup d'entre nous pêchent par excès de modestie "oui, j'ai fait ceci ou cela, mais entre nous, pas de quoi fouetter un chat, cela faisait partie de ma fonction, "j'ai fait le job!", je ne vais pas m'étendre car je n'ai rien de spécial à dire sur ce sujet !".
Erreur ! Erreur fatale ! Ce que nous percevons comme normal nécessite une réflexion profonde... qui pourrait se révéler unique et précieuse... arrêtons d'être modeste dans nos candidatures, soyons juste lucide !
Arrêtons nous deux secondes et posons nous les questions suivantes à propos de toute action jugée "normale" ou insignifiante : Que se serait-il passé si nous n'avions pas correctement accompli telle ou telle tâche du quotidien ? Quelles auraient été les conséquences d'un travail mal fait, bâclé? Quel était le but de ces "petites" actions? Grâce à ces questions, nous mettrons le doigt sur un aspect fondamental de notre candidature -et fort précieux aux yeux du recruteur - : nous saurons expliquer, non pas le "comment je procédais chez mon dernier employeur" mais bien le "pour quelle(s) raison(s) j'accomplissais de telle ou telle façon mon travail".
Bon, je résume, abandonnons nos vieux réflexes de vouloir expliquer par le détail le "comment", attachons nous à mettre en avant le "pour quoi". Mon petit doigt me dit que chez certains, d'entre nous, notre propre perception (et par conséquent celui du recruteur) sur tout ce que nous pouvons apporter à l'entreprise n'en sera que plus positif. Enfin, et je conclurai sur ce point, mettons nous un instant à la place de l'entreprise, préférerions nous un candidat exécutant correctement les fonctions contenues sur la fiche ou plutôt un candidat conscient des enjeux de sa fonction dans l'organisation? Pour moi, c'est clair comme de l'eau de roche !
Le tout étant d'avoir suffisamment d'honnêteté intellectuelle pour reconnaître que l'on a servi à quelque chose, contribuant directement ou indirectement :
-à l'augmentation d'une quantité (chiffre d'affaires, marge, rentabilité, nombre de dossiers traités, temps de passage de dossiers, etc, etc...),
- au développement d'une qualité, plus difficilement "étalonnable" ou mesurable (niveau de compétence des collaborateurs, satisfaction client, ambiance, communication, encore une fois etc, etc...).
Beaucoup d'entre nous pêchent par excès de modestie "oui, j'ai fait ceci ou cela, mais entre nous, pas de quoi fouetter un chat, cela faisait partie de ma fonction, "j'ai fait le job!", je ne vais pas m'étendre car je n'ai rien de spécial à dire sur ce sujet !".
Erreur ! Erreur fatale ! Ce que nous percevons comme normal nécessite une réflexion profonde... qui pourrait se révéler unique et précieuse... arrêtons d'être modeste dans nos candidatures, soyons juste lucide !
Arrêtons nous deux secondes et posons nous les questions suivantes à propos de toute action jugée "normale" ou insignifiante : Que se serait-il passé si nous n'avions pas correctement accompli telle ou telle tâche du quotidien ? Quelles auraient été les conséquences d'un travail mal fait, bâclé? Quel était le but de ces "petites" actions? Grâce à ces questions, nous mettrons le doigt sur un aspect fondamental de notre candidature -et fort précieux aux yeux du recruteur - : nous saurons expliquer, non pas le "comment je procédais chez mon dernier employeur" mais bien le "pour quelle(s) raison(s) j'accomplissais de telle ou telle façon mon travail".
Bon, je résume, abandonnons nos vieux réflexes de vouloir expliquer par le détail le "comment", attachons nous à mettre en avant le "pour quoi". Mon petit doigt me dit que chez certains, d'entre nous, notre propre perception (et par conséquent celui du recruteur) sur tout ce que nous pouvons apporter à l'entreprise n'en sera que plus positif. Enfin, et je conclurai sur ce point, mettons nous un instant à la place de l'entreprise, préférerions nous un candidat exécutant correctement les fonctions contenues sur la fiche ou plutôt un candidat conscient des enjeux de sa fonction dans l'organisation? Pour moi, c'est clair comme de l'eau de roche !
remarquable, merci Pierre pour ce rappel
RépondreSupprimerconseil à appliquer dans tous les domaines de la vie, professionnelle ou autre ! Valérie L.
RépondreSupprimerJe partage à 1000 % ; le comment n'a me semble t'il pas vraiment d'intérêt alors que le pourquoi .....c'est la base de la motivation de chacun de nous, c'est notre carburant !
RépondreSupprimerOdette C.
Oui, en effet… le "comment je procède par le menu détail" est inapproprié. Le "pourquoi" est bien la clé de la vente : rappelons-nous Steve Jobs ! Comment marche le iBidule, on s'en fout ! Pourquoi il vous le faut, c'était tout son talent pour nous faire rêver. Xavier Niel essaie de s'en inspirer, mais il y a des différences notables…
RépondreSupprimerPour en revenir au recrutement, n'oublions pas que les pros de l'entretien de recrutement posent aussi des questions sur le "comment avez-vous réussi à mener à bien ce projet" ou "comment procèderiez-vous pour traiter cette situation", ce qui est une alternative aux "assessment centers" et autres mises en situation pour juger sur pièce.