Que les choses soient claires, je ne crois pas en la confidentialité de données concernant vos anciens employeurs. Au chômage, défendre ses candidatures, c'est monter un dossier crédible mettant en exergue toutes les compétences que nous sommes prêts à offrir à un futur employeur.
Pourquoi cette réflexion ? Parce que énormément de candidats se refusent de communiquer certaines données, jugées trop sensibles, ne souhaitant pas "exposer" ou révéler quelque secret lié à leur ex-emploi.
Foutaises ! La candidature ne sert qu'un seul but : celui de vous faire passer un entretien pour défendre vos chances. L'argumentation devra donc tourner autour de vos aptitudes, compétences et réalisations. Ces dernières seront étayées et démontrées par des faits qui prendront la forme de résultats, qualitatifs ou quantitatifs. Vous n'avez pas le choix, votre recrutement passera par la preuve car le simple déclaratif vous écarterait impitoyablement du long chemin menant à l'emploi. Pas de bon sentiment, défendez bec et ongle votre candidature en apportant suffisamment d'éléments au recruteur pour qu'il croie en votre démarche.
Néanmoins, il y a confidentialité et confidentialité... Commandez les bilans d'activité de vos anciens employeurs et vous serez étonnés d'y découvrir les niveaux de marge, valeur des stocks, répartition des CA et parfois circuits de distribution (je ne parle pas des masses salariales...). Ces éléments recoupés avec les informations glanées sur les sites internet (quantités produites, nombre d'employés, existence de filiales etc...), vous permettent de dresser une cartographie extrêmement sensible de l'entreprise... révélant au passage des données jugées confidentielles et bien plus sensibles que celles que l'on pourrait communiquer sur un CV. Je vous le promets, ce ne sont que des secrets de Polichinelle (demandez aux experts de l'intelligence économique) !
Vous vous attacherez alors à souligner votre contribution au développement des entreprises pour lesquelles vous avez travaillé, insisterez sur la qualité de vos travaux en utilisant des données mettant en valeur toute notion de progression.
Enfin, la plupart des recruteurs sont tenus - quant à eux - à la confidentialité des données personnelles ou professionnelles que vous pourriez leur confier... Alors, il est grand temps de relever la tête et d'admettre que vous devrez tout mettre en œuvre pour donner au recruteur une chance de vous rencontrer.
Pourquoi cette réflexion ? Parce que énormément de candidats se refusent de communiquer certaines données, jugées trop sensibles, ne souhaitant pas "exposer" ou révéler quelque secret lié à leur ex-emploi.
Foutaises ! La candidature ne sert qu'un seul but : celui de vous faire passer un entretien pour défendre vos chances. L'argumentation devra donc tourner autour de vos aptitudes, compétences et réalisations. Ces dernières seront étayées et démontrées par des faits qui prendront la forme de résultats, qualitatifs ou quantitatifs. Vous n'avez pas le choix, votre recrutement passera par la preuve car le simple déclaratif vous écarterait impitoyablement du long chemin menant à l'emploi. Pas de bon sentiment, défendez bec et ongle votre candidature en apportant suffisamment d'éléments au recruteur pour qu'il croie en votre démarche.
Néanmoins, il y a confidentialité et confidentialité... Commandez les bilans d'activité de vos anciens employeurs et vous serez étonnés d'y découvrir les niveaux de marge, valeur des stocks, répartition des CA et parfois circuits de distribution (je ne parle pas des masses salariales...). Ces éléments recoupés avec les informations glanées sur les sites internet (quantités produites, nombre d'employés, existence de filiales etc...), vous permettent de dresser une cartographie extrêmement sensible de l'entreprise... révélant au passage des données jugées confidentielles et bien plus sensibles que celles que l'on pourrait communiquer sur un CV. Je vous le promets, ce ne sont que des secrets de Polichinelle (demandez aux experts de l'intelligence économique) !
Vous vous attacherez alors à souligner votre contribution au développement des entreprises pour lesquelles vous avez travaillé, insisterez sur la qualité de vos travaux en utilisant des données mettant en valeur toute notion de progression.
Enfin, la plupart des recruteurs sont tenus - quant à eux - à la confidentialité des données personnelles ou professionnelles que vous pourriez leur confier... Alors, il est grand temps de relever la tête et d'admettre que vous devrez tout mettre en œuvre pour donner au recruteur une chance de vous rencontrer.
Tout de même, je tiens à mettre un warning. Je ne fais pas parti du monde que je vais citer mais il faut savoir que cela existe. Il y a bien des recruteurs peu scrupuleux. Et les CVs peuvent être une excellente source d'informations pour les commerciaux. Je dirais juste attention si vous postulez chez un des concurrents principaux de votre entreprise actuelle.
RépondreSupprimerBonjour FKK,
RépondreSupprimerMerci pour votre commentaire,
Sur l'aspect confidentialité du recruteur, je vous rejoins.
Mais alors que faire en entretien... se taire au cas où l'on ne décroche pas le job ?
Enfin, si l'on y regarde de près, les informations "sensibles" et mettant en péril la vie d'une entreprise (si elles étaient rendues publiques) se comptent sur les doigts d'une main parce que - encore une fois, tout est connu, perceptible, déductible et transparent pour celui qui veut vraiment apprendre.
Personnellement, je ne détiens aucune information réellement confidentielle qui remettrait en cause notre équilibre si mes concurrents l'apprenaient.
De plus, je suis persuadé que plus le produit est tactique, technique ou sensible, plus l'on cherche à protéger ses données et plus (paradoxalement)les concurrents sont au courant de chaque fait et geste (centrale nucléaire, armement...). Cela s'appelle l'espionnage industriel. On en est pas là !
A bientôt !
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimerà FKK
L'intelligence économique (mot poli pour désigner -entre autre- l'espionnage industriel) est très bien structurée. Avec d'excellents spécialistes et sites web.
C'est par les lectures de leurs domaines que j'ai découvert les web-grapheurs, dont Touchgraph et Rapidnet.
Très pertinent en cours de discussion autour de dynamique d'entreprises et d'organismes. Parfait pour appuyer un argument. Je viens d'en faire l'expérience ce matin. Rien de tel qu'un schéma des relations sur le net pour argumenter la technicité necessaire/utilisée par rapport à un travail.
Tout se sait, pour qui cherche. D'où, le principe énoncé par les spé de l'IE: savoir donner des infos pour ne pas attiser la curiosité des autres.
Excellent samedi de 1er mai!