- "Ben qu'est-ce qui se passe ? Tu as arrêté de rechercher un emploi ?
- Non, non, je viens de terminer une série d'entretiens, j'ai passé toutes les étapes et maintenant, j'attends la réponse du DG !"
Allez, je suis certain que cela vous rappelle quelque chose, vous avez passé toutes les étapes du processus de recrutement, rencontrant tour à tour le cabinet, le chef de service, le DRH puis le DG de l'entreprise, évidemment, vous avez bien senti que le DRH est "pincé" de vous avoir rencontré si tard mais globalement, vous ressortez assez satisfait de ce parcours, n'osant croire à une issue favorable. On vous a promis une réponse pour le milieu de la semaine prochaine... et en attendant, vous êtes tellement excité que vous avez tendance à être moins efficace dans votre recherche.
Zut, nous sommes le mercredi de la semaine suivante : rien, pas de nouvelle, jeudi, rien non plus... mais que se passe t'il ? M'ont-ils écarté, comme un malpropre, comme ça, sans me donner d'explication ?
Vous êtes un lion en cage, incapable de vous concentrer sur quoi que ce soit...
Bon, cette situation est forcément frustrante, horripilante, pourtant, quelle autre solution avez-vous que de continuer vos recherches ? Je vous invite à ne pas lever le pied et à continuer d'appliquer méthodiquement votre process de recherche, même en attente d'une réponse promise rapidement. Continuez à relever les annonces, à construire vos candidatures à postuler, et ce pour trois raisons :
- La première : vous éviter d'avoir perdu 8 jours de recherche en cas de réponse négative,
- Mais aussi continuer à vous occuper l'esprit et à garder les pieds sur terre (on reste concentré jusqu'au moment où la ligne d'arrivée est franchie !),
- Votre rythme, vos priorités ne sont pas celles du recruteur... aussi, il n'est pas illogique que l'attente se transforme en une éternité de votre côté alors que le recruteur, engagé dans différents travaux n'a tout simplement pas pris le temps de finaliser sa décision...
Bref, les décisions ne dépendent plus de vous, vous avez fait ce que vous deviez faire, ce que l'on attendait de vous, maintenant, inutile de vous disperser et continuez à travailler en appliquant les "recettes" qui vous ont permis d'obtenir ces fameux entretiens dont vous attendez impatiemment l'issue !
Bon courage !
- Non, non, je viens de terminer une série d'entretiens, j'ai passé toutes les étapes et maintenant, j'attends la réponse du DG !"
Allez, je suis certain que cela vous rappelle quelque chose, vous avez passé toutes les étapes du processus de recrutement, rencontrant tour à tour le cabinet, le chef de service, le DRH puis le DG de l'entreprise, évidemment, vous avez bien senti que le DRH est "pincé" de vous avoir rencontré si tard mais globalement, vous ressortez assez satisfait de ce parcours, n'osant croire à une issue favorable. On vous a promis une réponse pour le milieu de la semaine prochaine... et en attendant, vous êtes tellement excité que vous avez tendance à être moins efficace dans votre recherche.
Zut, nous sommes le mercredi de la semaine suivante : rien, pas de nouvelle, jeudi, rien non plus... mais que se passe t'il ? M'ont-ils écarté, comme un malpropre, comme ça, sans me donner d'explication ?
Vous êtes un lion en cage, incapable de vous concentrer sur quoi que ce soit...
Bon, cette situation est forcément frustrante, horripilante, pourtant, quelle autre solution avez-vous que de continuer vos recherches ? Je vous invite à ne pas lever le pied et à continuer d'appliquer méthodiquement votre process de recherche, même en attente d'une réponse promise rapidement. Continuez à relever les annonces, à construire vos candidatures à postuler, et ce pour trois raisons :
- La première : vous éviter d'avoir perdu 8 jours de recherche en cas de réponse négative,
- Mais aussi continuer à vous occuper l'esprit et à garder les pieds sur terre (on reste concentré jusqu'au moment où la ligne d'arrivée est franchie !),
- Votre rythme, vos priorités ne sont pas celles du recruteur... aussi, il n'est pas illogique que l'attente se transforme en une éternité de votre côté alors que le recruteur, engagé dans différents travaux n'a tout simplement pas pris le temps de finaliser sa décision...
Bref, les décisions ne dépendent plus de vous, vous avez fait ce que vous deviez faire, ce que l'on attendait de vous, maintenant, inutile de vous disperser et continuez à travailler en appliquant les "recettes" qui vous ont permis d'obtenir ces fameux entretiens dont vous attendez impatiemment l'issue !
Bon courage !
Bonjour, phénomène très connu et vous avez bien raison de recommander de continuer comme si aucune promesse n'avait été faite.
RépondreSupprimerJe viens d'entendre" les promesses ne sont faites que pour ceux qui les croient", cordialement
Bonjour Pierre,
RépondreSupprimeren effet, ne pas se disperser est important pour toutes les raisons que vous évoquez.
D'expérience, ce petit jeu des montagnes russes est difficile : on s'investit dans une candidature, on y met de l'émotion, du désir, on se projette (sans ça lettre de motivation et entretien ne vaut rien) et on néglige d'autres pistes... c'est le lot du chercheur d'emploi. Suivre votre conseil c'est atténuer ce qui peut être vu comme un gaspillage d'énergie qui induit usure et démotivation.
Bonjour,
RépondreSupprimerEncore un conseil pertinent de Pierre.
Pour illustrer le thème, je livre cet expérience vécue :
en 2007, je trouve un job et signe le contrat. J'arrête toutes mes démarches, j'archive les dossiers. J'intègre l'entreprise à Castres avant d'être remercier un jour et demi après.
J'ai dû tout relancer et cela m'a pris du temps. J'avais annulé des entretiens et ....
Ma conclusion après cette malheureuse expérience : il ne faut jamais "lever le pied" tant que l'intrégration n'est pas validée (plusieurs jours si besoin) et continuer les démarches (réponses, entretiens, ...) comme-ci l'emploi n'était pas encore acquis.
C'est ce que je fais aujourd'hui et cela ne pose pas de problème de conscience.
Cordialement
Serge
Déjà faut il avoir des entretiens...
RépondreSupprimerA ceux qui ont des difficultés pour décrocher un entretien, avez-vous bien exploré les possibilités de la candidature spontanée ? Avez-vous exploité les ressources de votre réseau ? Il faut oser. Attention une candidature spontanée doit être préparée à fond : bien connaître la cible et sa problématique pour que la lettre touche en plein centre.
RépondreSupprimerBon courage.
Patrick
Et pour ceux qui ont des entretiens : bien sûr qu'il faut mener toutes les démarches entreprises jusqu'au bout avec toute la motivation du départ. Même après un "oui". Et si vous aviez deux "oui" : quelle satisfaction que de pouvoir choisir son emploi !!! Si, si, cela arrive, ce n'est pas un leurre...
RépondreSupprimerPatrick
Bonjour,
RépondreSupprimerNe pas se disperser dans sa recherche d'emploi aboutit ( pour ma part ) à une attitude obsessionnelle face à mon portable : trouver au moins une offre par jour.
Je m'éloigne un peu du sujet mais que faire quand:
RépondreSupprimer- Vous répondez à des annonces et que malgré les relances personnes vous répondent?
-Vous sollicitez un réseau professionnel et la aussi aucune réponse?
Comment garder confiance et surtout la motivation quand vous êtes ignorés de cette manière? Est ce une constante ou une généralité?
"Votre rythme, vos priorités ne sont pas celles du recruteur..."
RépondreSupprimerMa contribution et mon témoignage au titre de 3 casquettes:
- J'interviens dans le champs de l'insertion professionnelle depuis 10 ans.
- Désireuse d'entreprendre ma vie professionnelle, je suis le plus souvent en veille sur le marché du travail et tente de saisir les opportunités. J'ai été récemment en offre de compétences sur le marché, en d'autres terme, au chômage récemment suite à un déménagement.
- En charge de la direction de structures, je suis amenée à recruter régulièrement sans que ce soit ma fonction principale. Ces structure étant le plus souvent associatives, je gère un grand nombre de dossiers seule. Alors, oui, dans mon cas, le temps des candidats est loin d'être en harmonie avec le mien. J'ai diffusé une offre il y a un mois. Ce recrutement est entre temps passé loin derrière d'autres priorités. Ma seule action est de stocker les mails de candidature dans un dossier dans la perpective de trouver une demi-journée prochainement pour les traiter.
Etre des deux côtés de la barrière m'aide à gérer mon impatience, à ajuster mes démarches de relance et faire prendre conscience aux personnes que j'accompagne ou que je conseille de cet élément important.
J'en profite pour saluer l'initiative de Pierre Denier dont je lis régulièrement les billets avec beaucoup d'intérêt.
Merci beaucoup. Je suis justement dans cette situation d'attente.
RépondreSupprimerBonsoir Salinee, on croise les doigts ! M...!
RépondreSupprimerCordialement,
Pierre
Je suis tout à fait d'accord avec votre article; il ne faut pas baisser les bras.
RépondreSupprimerCependant, je vous avouerai que ce n'est pas toujours facile. Je suis à la recherche depuis mars (je suis jeune dip), je me fais balader de tous les côtés, ma CV est toujours très intéressant mais personne ne me rappelle ni m'explique où est le soucis.
Je me demande même si les 3ans après mon Bac n'ont pas été une vaste erreur