Aïe, aïe, aïe, c'est la crise, les entreprises réduisent leurs budgets, modifient leurs stratégies et tentent, selon leur vision, de faire face aux difficultés économiques dont les médias nous abreuvent constamment. Que faire ? S'accrocher tant bien que mal, résister ? Chacun se décidera en fonction de ce qu'il est mais aussi tout simplement en fonction de ce qu'il peut...
Pourtant, sous la pression ambiante, les questions des recruteurs s'orientent également, et de plus en plus souvent, vers une hypothétique gestion de survie : "comment réagiriez-vous si votre employeur vous demandait de diminuer votre salaire ?"... La question qui tue ! Vaste débat ! Suis-je le vilain canard qui n'accepterait sous aucun prétexte le moindre effort ou bien serais-je alors le bon Samaritain qui, de peur de pointer rapidement chez Pôle Emploi, accepterait de réduire son traitement.
Inutile de demander avec défiance, les yeux frondeurs : "et vous, y seriez-vous prêt, accepteriez-vous de renoncer aux dividendes ?" ou "t'es un comique toi, tu sais d'où je viens ? T'es vraiment gonflé de me demander tout cela" ou bien de vous retrancher derrière les fameux barèmes des conventions collectives ou encore de montrer que vous seriez prêt à n'importe quel sacrifice. Je ne suis pas certain que ce type de réponse apporterait l'issue souhaitée, c'est-à-dire votre recrutement. Questionnez, creusez, demandez s'il s'agit là d'une pratique envisagée ou courante de l'entreprise recrutrice, montrez votre ouverture à négocier mais surtout, ne vous braquez pas... Je sais, ce n'est pas si simple.
Vous insisterez bien volontiers sur votre connaissance approfondie du secteur d'activité, affirmez que vous détenez bon nombre de renseignements qui vous confortent dans l'idée que vous rejoindrez une entreprise solide qui , si par malheur était confrontée à une crise exceptionnellement violente et soudaine, s'inscrirait normalement dans le dialogue responsable avec l'ensemble des collaborateurs, et pas seulement avec vous seul.
Par conséquent, inutile de prévoir l'avenir, personne ne le connaît, vous insisterez sur votre volonté de tout mettre en œuvre pour défendre avec loyauté les couleurs de l'entreprise, et que dans ce cadre, tout effort salarial ne pourrait être que temporaire et s'accompagnerait forcément d'une contrepartie telle qu'une formation, diplômante, inscrite sur le long terme ou bien l'acquisition d'actions. En bref, vous êtes ouvert au dialogue mais ne serez pas le pigeon de l'année car vous saurez toujours démontrer votre contribution !
Pourtant, sous la pression ambiante, les questions des recruteurs s'orientent également, et de plus en plus souvent, vers une hypothétique gestion de survie : "comment réagiriez-vous si votre employeur vous demandait de diminuer votre salaire ?"... La question qui tue ! Vaste débat ! Suis-je le vilain canard qui n'accepterait sous aucun prétexte le moindre effort ou bien serais-je alors le bon Samaritain qui, de peur de pointer rapidement chez Pôle Emploi, accepterait de réduire son traitement.
Inutile de demander avec défiance, les yeux frondeurs : "et vous, y seriez-vous prêt, accepteriez-vous de renoncer aux dividendes ?" ou "t'es un comique toi, tu sais d'où je viens ? T'es vraiment gonflé de me demander tout cela" ou bien de vous retrancher derrière les fameux barèmes des conventions collectives ou encore de montrer que vous seriez prêt à n'importe quel sacrifice. Je ne suis pas certain que ce type de réponse apporterait l'issue souhaitée, c'est-à-dire votre recrutement. Questionnez, creusez, demandez s'il s'agit là d'une pratique envisagée ou courante de l'entreprise recrutrice, montrez votre ouverture à négocier mais surtout, ne vous braquez pas... Je sais, ce n'est pas si simple.
Vous insisterez bien volontiers sur votre connaissance approfondie du secteur d'activité, affirmez que vous détenez bon nombre de renseignements qui vous confortent dans l'idée que vous rejoindrez une entreprise solide qui , si par malheur était confrontée à une crise exceptionnellement violente et soudaine, s'inscrirait normalement dans le dialogue responsable avec l'ensemble des collaborateurs, et pas seulement avec vous seul.
Par conséquent, inutile de prévoir l'avenir, personne ne le connaît, vous insisterez sur votre volonté de tout mettre en œuvre pour défendre avec loyauté les couleurs de l'entreprise, et que dans ce cadre, tout effort salarial ne pourrait être que temporaire et s'accompagnerait forcément d'une contrepartie telle qu'une formation, diplômante, inscrite sur le long terme ou bien l'acquisition d'actions. En bref, vous êtes ouvert au dialogue mais ne serez pas le pigeon de l'année car vous saurez toujours démontrer votre contribution !
merci pour ce point de vue plein de bon sens. une entreprise qui appelle au sacrifice est une entreprise en sursit que l'on devrait éviter.
RépondreSupprimerJ'ai refusé un poste, car le gérant me parlait de ses problèmes de trésorerie. Il n'avait pas de vision à 6 mois et avant même d'embaucher demandait des sacrifices (... !!!)
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimer- à anonyme de 7:57 et à Christiane:
Et si nous allions voir au fond des choses.
Si notre expérience passée est réelle, nous sommes force de proposition!
Pierre le dit, le répète et le redit. C'est important.
Une entreprise avec plusieurs années d'expérience a un capital sous forme de fichiers clients et prospects; elle possède un capital sous forme de savoir faire et d'expérience. (Merci, François Cocula, prof en management stratégique CNAM Bdx!, prises de tête assurées en approche 'heuristique').
Une fois dégrossi ces éléments, je pose la question de ma position à moi?
Que m'est-il possible d'apporter?
Franchir la ligne du simple exécutant - position très reposante et routinière- pour devenir acteur -responsable de mes resultats.
Si j'ai déjà acquis de l'expérience professionnelle, si je me suis déjà intéressé à la vie d'entreprise, c'est faisable.
Pierre, encore lui! , le dis et je lui donne 100x raison, car le contexte nous y oblige, chiffrons.
Nous regardons bien les entreprises sous l'angle des chiffres!
- nb d'employés, accroissement des emplois,
- CA, croissance du CA sur les x dernières années.
- investissements, et les SIG en cascade.
Comment me chiffrer - MOI- ? C'est là où le bas blesse. Car, encore loin, très loin les apprentissages à le faire.
Solution immédiate : Lire le blog et les com, et chercher des exemples. Internet est 1 trésor pour qui veut aller chercher.
Personnellement l'entreprise qui m'intéresse le plus actuellement connaît 1 sérieux ralentissement de son activité.
Elle existe depuis 20ans, elle travaille en international y compris les autres continents.
Son principal concurrent est dans la commune d'à côté. Deux anciens ingénieurs qui ont crée leur propre structure sur le modèle de leur ancien employeur!
Mon défit : trouver des partenaires qui ont une expérience dans leur spécialité et capable de travailler selon un cahier des charges. J'ai déjà identifé un, il me reste à identifier un en technologie informatique (IT).
Une fois ficelée une proposition, argu et contre-argu et chiffres, je vais voir les dirigeants. Le risque?
Je vous laisse à votre interprétation.
@Annemarie: Le risque est que l'entreprise que vous démarchez garde et développe votre idée, mais sans vous.
RépondreSupprimerAprès de nombreux entretiens avec des entreprises après candidatures à annonces et CS, j'ai le sentiment que certaines reçoivent beaucoup de candidats comme elle recevraient des consultants, mais gratuits. Les points de vues, analyses, perspectives, idées qu'apportent les candidats sont notés. Puis plus rien. Certaines même gèlent les candidatures. Or après les projets proposés sortent.