Quel pourrait bien être le comble de l'ennui pour un recruteur au cours d'un entretien ? Que le candidat parle de façon monocorde, sans passion, sans ponctuation, sans intonation ! Avez-vous déjà assisté à une conférence au cours de laquelle, vous avez du lutter contre l'endormissement, réprimant discrètement un bâillement pervers surgissant à l'instant précis où l'orateur vous fixe dans les yeux ? Non ? Moi, si ! Cela m'arrive tout le temps !
Bon, revenons à nos moutons, nous allons nous efforcer d'épargner notre interlocuteur, d'une part en le maintenant éveillé, d'autre part en faisant en sorte qu'il soit conquis et emporté par l'enthousiasme que vous véhiculez.
Tout d'abord, vous vous attacherez à débuter vos interventions de façon franche, nette, pas la peine de vous comporter comme un vieux moteur diesel, montant petit à petit en pression, non, vous devenez et incarnez un moteur deux temps, partant sur les chapeaux de roue ! Vous redonnerez également de la couleur à tous ces petits mots, les articles, les prépositions, les mots de liaisons.
Vous respecterez les silences, respirations indispensables accentuées en fin de phrase. Et pour cela, vous relirez les dictées d'antan et imaginerez être à la place de Madame Michu dictant à sa classe un texte d'Alphonse Daudet, insistant bien sur la ponctuation, comme si vous racontiez une histoire "il était une fois, dans la ville de Foix...".
Vous garderez à l'esprit que le parler est infiniment plus subtile et riche que l'écrit, aussi, ne vous privez pas de couleur dans votre voix, libérez vous de toute ponctuation conventionnelle et votre phrasé vivra et se détachera irrésistiblement pour marquer de son empreinte l'esprit d'un recruteur conquis par l'énergie et l'enthousiasme de votre intervention. Dernier point, préparer son intervention ne signifie pas la réciter ou de la débiter !
Bon, revenons à nos moutons, nous allons nous efforcer d'épargner notre interlocuteur, d'une part en le maintenant éveillé, d'autre part en faisant en sorte qu'il soit conquis et emporté par l'enthousiasme que vous véhiculez.
Tout d'abord, vous vous attacherez à débuter vos interventions de façon franche, nette, pas la peine de vous comporter comme un vieux moteur diesel, montant petit à petit en pression, non, vous devenez et incarnez un moteur deux temps, partant sur les chapeaux de roue ! Vous redonnerez également de la couleur à tous ces petits mots, les articles, les prépositions, les mots de liaisons.
Vous respecterez les silences, respirations indispensables accentuées en fin de phrase. Et pour cela, vous relirez les dictées d'antan et imaginerez être à la place de Madame Michu dictant à sa classe un texte d'Alphonse Daudet, insistant bien sur la ponctuation, comme si vous racontiez une histoire "il était une fois, dans la ville de Foix...".
Vous garderez à l'esprit que le parler est infiniment plus subtile et riche que l'écrit, aussi, ne vous privez pas de couleur dans votre voix, libérez vous de toute ponctuation conventionnelle et votre phrasé vivra et se détachera irrésistiblement pour marquer de son empreinte l'esprit d'un recruteur conquis par l'énergie et l'enthousiasme de votre intervention. Dernier point, préparer son intervention ne signifie pas la réciter ou de la débiter !
J'ajouterai à ce bel exposé que la couleur du discours se doit d'être en harmonie avec soi, c'est à dire refléter ce que nous sommes vraiment et ne pas essayer de plaire ou de deviner ce qu'attend le recruteur.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerL'autre jour j'assistais à une conférence de Bernard Leblanc-Halmos (Périgueux- 24).
C'est ma deuxième conférence en sa présence. Je suis fidèle à certains conférenciers!
BLH est un monsieur d'un certain âge- 35ans de conseil en communication et changement, France et étranger. Il semble aimer le Brésil en particulier.Il est auteur prolixe, aussi.
Il pratique la lenteur du débit des mots, le sourire et la gestuelle avec tout le corps.
Pas d'envie de bailler, et pourtant les conférences débutent à 20h30/21h (1/4 d'heure périgourdin incontournable.
A la suite de cette conférence j'ai décidée de prévoir mon inscription 2010/2011 en un cycle de théatre pour adulte.
Sa présence c'est d'être, tout simplement. C'est justement le plus difficile.
www.b-leblanc-halmos.com
Stop Annemarie, vos commentaires sont trop ... long , merci ^^! Jean
RépondreSupprimer... et personne ici n'a relevé l'info importante du message: Pierre se fatigue lui-même: "Non ? Moi, si ! Cela m'arrive tout le temps !"
RépondreSupprimerLoooOOoL
Bonne journée ensoleillée à tous!