"En général c'est plutôt elle qui s'adapte à moi !" répond fièrement ce candidat, croisant les bras et reniflant fortement, satisfait de son audace, heureux comme Ulysse d'avoir "subtilement" fait la preuve de son charisme et de sa capacité à se faire respecter... Dommaaaage ! Son interlocuteur s'empourpre, se redressant du fond de son siège, il glisse un inaudible "... [long silence]... comment ? Je ne suis pas certain de vous suivre..."
Selon vous, à quelle question répondait cette personne ? A cette demande toute simple : "Comment acceptez-vous votre hiérarchie ?".
Inutile de préciser que toute réponse pétrie d'arrogance serait à proscrire, évitez de glisser que cela dépend des qualités de vos supérieurs ou bien de l'autonomie qu'ils vous laisseront ("tout ira bien s'ils me fichent la paix !"), aucun jugement de valeur négative sur vos anciens chefs ("s'ils sont aussi nuls que les précédents, je sens que cela va être sport, mais ne vous inquiétez pas, j'aime les défis !"), enfin, votre volonté d'arrondir les angles : "je veux bien tous les chefs de la terre pourvu que l'on m'explique à quoi ils servent !" ne sera probablement pas appréciée à sa juste valeur.
Dans le style de réponse opposé, il serait superflu de préciser que vous préférez que quelqu'un prenne une décision à votre place, que vous ne vous sentez en confiance que lorsque vous devez référer de votre travail auprès d'un responsable. "Vous savez, j'admire profondément tous ces responsables..." - suivi d'un long soupir.
Vous n'afficherez pas non plus votre méconnaissance de l'organisation d'une entreprise, "Je préfère parler à Dieu, plutôt qu'à ses Saints !", "Gagner du temps c'est agir et surtout pas subir !".
Cette question vous sondera sur votre capacité à maintenir l'équilibre, la cohésion de l'entreprise, vous devrez tout à la fois vous engager sur votre autonomie dans le travail mais également sur votre respect de l'organigramme en place. Vous partirez donc sans aucun a priori, répondant simplement, "je reconnais et respecte les compétences de la hiérarchie et la sollicite quand cela s'avère nécessaire". Ni plus, ni moins !
Une autre option, mais les esprits ne sont pas encore prêts : "la hiérarchie ? Mais vous n'avez jamais entendu parler de l'entreprise 2.0 ?"
Selon vous, à quelle question répondait cette personne ? A cette demande toute simple : "Comment acceptez-vous votre hiérarchie ?".
Inutile de préciser que toute réponse pétrie d'arrogance serait à proscrire, évitez de glisser que cela dépend des qualités de vos supérieurs ou bien de l'autonomie qu'ils vous laisseront ("tout ira bien s'ils me fichent la paix !"), aucun jugement de valeur négative sur vos anciens chefs ("s'ils sont aussi nuls que les précédents, je sens que cela va être sport, mais ne vous inquiétez pas, j'aime les défis !"), enfin, votre volonté d'arrondir les angles : "je veux bien tous les chefs de la terre pourvu que l'on m'explique à quoi ils servent !" ne sera probablement pas appréciée à sa juste valeur.
Dans le style de réponse opposé, il serait superflu de préciser que vous préférez que quelqu'un prenne une décision à votre place, que vous ne vous sentez en confiance que lorsque vous devez référer de votre travail auprès d'un responsable. "Vous savez, j'admire profondément tous ces responsables..." - suivi d'un long soupir.
Vous n'afficherez pas non plus votre méconnaissance de l'organisation d'une entreprise, "Je préfère parler à Dieu, plutôt qu'à ses Saints !", "Gagner du temps c'est agir et surtout pas subir !".
Cette question vous sondera sur votre capacité à maintenir l'équilibre, la cohésion de l'entreprise, vous devrez tout à la fois vous engager sur votre autonomie dans le travail mais également sur votre respect de l'organigramme en place. Vous partirez donc sans aucun a priori, répondant simplement, "je reconnais et respecte les compétences de la hiérarchie et la sollicite quand cela s'avère nécessaire". Ni plus, ni moins !
Une autre option, mais les esprits ne sont pas encore prêts : "la hiérarchie ? Mais vous n'avez jamais entendu parler de l'entreprise 2.0 ?"
Une autre approche ne serait-elle pas de se demander si l'on doit accepter sa hiérarchie ou vivre avec elle ? S'adapter à ses attentes, qui peuvent varier selon le domaine ou la nature des tâches à réaliser, relève parfois du défi ; c'est aussi un des intérêts du travail. La hiérarchie ne doit-elle pas être considérée comme un allié qui permet de progresser ? La hiérarchie fait partie intégrante de l'équipe. Il suffit donc de l'intégrer dans le mode de fonctionnement de l'équipe.
RépondreSupprimerBonjour Anonyme, merci pour votre réponse que je trouve remarquable ! Cependant, je suis un peu sceptique sur le "il suffit donc" qui ne me paraît pas dépendre du seul état d'esprit du candidat.
RépondreSupprimerMerci beaucoup
Pierre
Je pense aussi que les hiérarchies ne sont pas monolithiques et qu'une telle question est bien "simpliste". Comme toute organisation humaine, elles se manoeuvrent ou pas et elles laissent une marge de fonctionnement ou pas. On ne le saura qu'après avoir intégré et encore cela change avec le temps. Alors 2.0 ou pas ce sont des flux dynamiques et non statiques. Ou alors y a du souci à ce faire pour cette entreprise -:)
RépondreSupprimereuh... rien compris au commentaire ci-dessus.. y'a un dico ? :-) juste pour que le flux soit.. fluide
RépondreSupprimerj'adore le clin d'oeil final : plein d'humour et de vérité ... à venir !
RépondreSupprimerMichel Poirot