"Oui, j'ai plein d'enfants, et oui j'en veux d'autres ! Voilà, c'est dit ! Plein, plein, plein, les miens, ceux des autres, les vôtres, j'en veux partout !"
Aïe, aïe, aïe, grande méfiance ! Un candidat dont la famille est majoritairement composée de marmots (ou de drôles comme on dit en Charente) éveille inquiétude et suspicion... "...et si ses enfants avaient plus d'importance que l'emploi que je lui propose... horreur, malheur !". Vous l'aurez remarqué, j'aime l'exagération, les grosses ficelles, les raccourcis faciles, pourtant, le recruteur ne manquera jamais de vous demander :
"Vous avez une bien belle famille, avec beaucoup d'enfants Ne risquez-vous pas de vous absenter souvent ? Surtout en cas de grève à l'école, d'arrêt des ramassages scolaires ou d'alerte à la gastro-entérite !" (exemples largement inspirés de ma petite expérience!).
Objectivement, et tout à fait entre nous, la question est légitime car il est fort probable que vos nombreux enfants vous retiennent davantage que si vous étiez célibataire ou parent d'un ou deux enfants. Inutile de botter en touche en assurant : "vous touchez à la sphère privée, cela ne vous regarde pas". Il me semble également inadéquat de poser vos conditions "je quitterai le bureau à 16h15 pour récupérer mes trois derniers à la sortie".
En revanche, puisque cette question soulève une inquiétude, vous n'aurez qu'un seul type de réponse à donner, une réponse rassurante. Et comment rassure t-on ? En montrant sa maîtrise, pardi !
Par conséquent, vous vous attacherez à montrer que tout est sous contrôle ! Non seulement vos enfants sont en pleine forme et ne tombent jamais malade, mais si, je dis bien si l'un d'entre eux devait souffrir d'un malheureux rhume, vous avez à votre service une armée de relais potentiels - nounou, famille, amis, voisins - parce que vous êtes très organisé et ne vous laisserez pas surprendre !
Aïe, aïe, aïe, grande méfiance ! Un candidat dont la famille est majoritairement composée de marmots (ou de drôles comme on dit en Charente) éveille inquiétude et suspicion... "...et si ses enfants avaient plus d'importance que l'emploi que je lui propose... horreur, malheur !". Vous l'aurez remarqué, j'aime l'exagération, les grosses ficelles, les raccourcis faciles, pourtant, le recruteur ne manquera jamais de vous demander :
"Vous avez une bien belle famille, avec beaucoup d'enfants Ne risquez-vous pas de vous absenter souvent ? Surtout en cas de grève à l'école, d'arrêt des ramassages scolaires ou d'alerte à la gastro-entérite !" (exemples largement inspirés de ma petite expérience!).
Objectivement, et tout à fait entre nous, la question est légitime car il est fort probable que vos nombreux enfants vous retiennent davantage que si vous étiez célibataire ou parent d'un ou deux enfants. Inutile de botter en touche en assurant : "vous touchez à la sphère privée, cela ne vous regarde pas". Il me semble également inadéquat de poser vos conditions "je quitterai le bureau à 16h15 pour récupérer mes trois derniers à la sortie".
En revanche, puisque cette question soulève une inquiétude, vous n'aurez qu'un seul type de réponse à donner, une réponse rassurante. Et comment rassure t-on ? En montrant sa maîtrise, pardi !
Par conséquent, vous vous attacherez à montrer que tout est sous contrôle ! Non seulement vos enfants sont en pleine forme et ne tombent jamais malade, mais si, je dis bien si l'un d'entre eux devait souffrir d'un malheureux rhume, vous avez à votre service une armée de relais potentiels - nounou, famille, amis, voisins - parce que vous êtes très organisé et ne vous laisserez pas surprendre !
Obj. : « rassurer »
RépondreSupprimerBonjour Pierre,
Toujours autour de l’expression « rassurer ».
Je veux placer le focus sur l’interlocuteur candidat à une offre d’emploi.
Quand je veux convaincre, mon objectif est de démontrer l’intérêt d‘entamer une collaboration.
Parenthèse :
« Rassurer », je tilte à l’instant, est utilisé en formation commerciale. 2010 : J’estime que le consommateur est mature ; TV, radio, internet, téléphonie mobile ont développé une réactivité jamais égalée au par avant. Continuer à utiliser l’attitude « rassurer » face à un consommateur averti met en danger sérieux ma crédibilité. Pour ma part je suis passé à l’attitude information&réponse. Fin de parenthèse.
Comment susciter l’intérêt (équivalent de v/rassurer) ?
Par une préparation point par point à la reprise d’une vie active : salarié ou partenaire de tous horizons.
L’approche est la même que l’identification de l’attitude véhiculée : mon commentaire s/v/blog 23 février.
Mettre son programme quotidien/ hebdomadaire/ mensuel privé en relation avec les contraintes de l’activité professionnelle à venir est l’action de départ. Tant que le candidat l’évite, il restera au point mort.
Constat : lors de l’entretien cette absence sera ressentie par le recruteur. Alors que ce dernier veut être rassuré ! Si vous envisagiez de mettre « convaincu » ?
Dés lors que le candidat décide et fait les relations point par point entre les situations privé et pro, il progresse. Cela se traduit par une attitude assurée, doublée d’un discours construit, triplée d’une aisance comportementale face à son interlocuteur.
C’est l’action qui importe !
Le difficile est d’identifier cette action pour le candidat.
Vous y aidez grandement par vos actions en cours.
Bonne continuation.
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RépondreSupprimer"Rassurer"... tout est dit. Il faut "rassurer" parce qu'on habite loin (enfin.. parce que l'employeur s'est installé dans une zone inaccessible), "rassurer" parce qu'on n'a que 25 ans, ou déjà 45. "Rassurer" parce qu'on a un trou dans le CV...
RépondreSupprimerY'a de quoi se fâcher non ?
Rassurer de quoi ? de la vie ? et l'employeur ? il n'a pas une vie de famille ? une maison ? un âge ?
Donc, je comprends l'idée (et au fond, je "trolle", mais je comprends parfaitement la teneur de vos propos), mais je réagis contre cette tendance à se positionner, nous, chercheur d'emploi en "rassureur" du pauvre employeur...
Pour être plus positive, j'ajouterai qu'on peut aussi insister que c'est un gage de souplesse et de grandes qualités d'organisations.
Enfin, pour ma part, cette question a le plus souvent été abordée par des femmes. Et (cette question étant bien entendu compatible avec le poste)(et, même, étant déjà en poste), la simple évocation d'un (léger) temps partiel ou de télétravail m'a toujours été refusée par des femmes... Je reste perplexe.
Mais, pour le moment, le nombre d'enfant reste sur mon CV, ils font partie de ma personnalité et je peux justifier qu'ils sont nés sans aucune interruption d'activité (grand prix d'organisation, vous dis-je...)
;o)
Bonjour Axolotl,
RépondreSupprimerpère de 4 enfants, je vous rejoins totalement sur les talents déployés et précieux par les parents concernés :)
bonjour,
RépondreSupprimerc'est amusant, car je cherchais justement aujourd'hui dans vos billets un sujet en rapport avec les questions que posent les recruteurs sur la vie privée...
vous êtes maman, vous habitez loin, votre mari, il fait quoi? Vous n'avez qu'un seul enfant, quels sont vos projets? et j'en passe...quand on est une femme il me semble que ces questions sont plus souvent posées qu'aux hommes, ce qui prouve bien que souvent l'organisation familiale repose sur La Femme...
Alors Messieurs les recruteurs (puisque pour ma part j'ai plus souvent affaire à des hommes que des femmes), soyez "rassurés", on gère!! Et de grâce, ne nous posez plus ces questions d'un autre âge....ou alors assumez clairement vos positions, et n'ouvre vos postes qu'aux Hommes....