Vous êtes un comique ? L'humour vous ronge, vous dévore et vous ne pouvez vous empêcher de blaguer du premier au troisième degré, en permanence... Gardez absolument cette belle qualité, celle qui rend la vie des autres plus agréable, néanmoins, usez avec parcimonie de cet atout, sachez modérer voire éviter vos élans, surtout en communication écrite.
Il ne s'agit évidemment pas d'être austère comme un faire-part de décès mais d'avoir à l'esprit que l'humour se décèle difficilement lorsqu'il est lu. Pourquoi ? Tout simplement parce que d'après les études de deux scientifiques, Nicholas Epley et Justin Kruger*, la majorité des personnes recevant un courrier ou un e-mail (50% d'entre elles soit une courte majorité, mais quand même!) contenant une plaisanterie, un bel enthousiasme, un trait d'humour, n'est pas en mesure d'interpréter correctement le message...
Le ton que vous pensez retranscrire ne sera pas perçu de la même façon par le lecteur de votre message. Peut-être sommes nous présomptueux sur notre capacité à communiquer notre humeur ? Pour faire simple, une personne sur deux vous prendra - au mieux - pour un imbécile ou bien croira que vous vous moquez d'elle... vous imaginez ce qu'il adviendra de votre candidature !
Bref, dans le cadre de la recherche d'emploi, je ne peux que conseiller d'utiliser l'humour de façon verbale, lors d'un entretien, d'une conversation téléphonique. Evitez l'humour pince-sans-rire, sujet à mauvaise interprétation du fait de l'absence de modulation du ton de la voix, en revanche, si toute votre personne exprime l'enthousiasme, le soleil, le sourire, alors, n'hésitez pas, sortez les tambours et laissez votre joie de vivre irradier, la bonne humeur et le bon humour pourront être de considérables atouts pour vous différencier.
Euh, vous connaissez l'histoire de Toto qui n'avait plus de chocolat ?
* Nicholas Epley and Justin Kruger - E-mails and egos
Il ne s'agit évidemment pas d'être austère comme un faire-part de décès mais d'avoir à l'esprit que l'humour se décèle difficilement lorsqu'il est lu. Pourquoi ? Tout simplement parce que d'après les études de deux scientifiques, Nicholas Epley et Justin Kruger*, la majorité des personnes recevant un courrier ou un e-mail (50% d'entre elles soit une courte majorité, mais quand même!) contenant une plaisanterie, un bel enthousiasme, un trait d'humour, n'est pas en mesure d'interpréter correctement le message...
Le ton que vous pensez retranscrire ne sera pas perçu de la même façon par le lecteur de votre message. Peut-être sommes nous présomptueux sur notre capacité à communiquer notre humeur ? Pour faire simple, une personne sur deux vous prendra - au mieux - pour un imbécile ou bien croira que vous vous moquez d'elle... vous imaginez ce qu'il adviendra de votre candidature !
Bref, dans le cadre de la recherche d'emploi, je ne peux que conseiller d'utiliser l'humour de façon verbale, lors d'un entretien, d'une conversation téléphonique. Evitez l'humour pince-sans-rire, sujet à mauvaise interprétation du fait de l'absence de modulation du ton de la voix, en revanche, si toute votre personne exprime l'enthousiasme, le soleil, le sourire, alors, n'hésitez pas, sortez les tambours et laissez votre joie de vivre irradier, la bonne humeur et le bon humour pourront être de considérables atouts pour vous différencier.
Euh, vous connaissez l'histoire de Toto qui n'avait plus de chocolat ?
* Nicholas Epley and Justin Kruger - E-mails and egos
Je me reconnais totalement dans la description faite dans ce billet...à la fois en face à face mais aussi à l'écrit. Je dois dire qu'effectivement, j'ai souvent eu des demandes de modération de la part de ma responsable concernant les points d'exclamation, smiles et autres signes dont j'abusais sur mes mails. Quand le destinataire du mail vous connaît et vous apprécie, ça passe très bien car sa traduction du message est en adéquation avec l'image qu'il a de vous, mais si c'est un inconnu, cela peut être interprété comme de l'ironie, de la légèreté... voir pire.
RépondreSupprimerSe modérer n'est pas toujours facile. Ma tactique, si c'est un mail important, je le classe dans mes brouillons et je reviens quelques heures plus tard pour avoir une lecture distenciée qui me permettra de rectifier cette "manie".
La bonne humeur est certes contagieuse dans les rencontres, mais par écrit...c'est plus diffile.
Si on se réfère au mécanisme de la communication orale, 7 % du message passe par les mots et le reste se transmet par le non verbal. Comment identifier le ton, le rythme, les gestes...par écrit ? C'est le lecteur qui y mettra, ou non, les 93 % du non verbal...d'où des interprétations différentes suivant les lecteurs et des risques d'interprétations erronées.
A méditer...avant de cliquer sur "envoyer" ! ;-) ! ;-( Zut, je n'ai pas pu m'en empêcher !! ;-)
N'écrivez pas si fort, je ne suis pas sourd !!
RépondreSupprimer;-)
Merci Carole pour votre commentaire
Pierre
Moi je n'avais rien entendu, mais c'est normal, je n'ai pas mis mes lunettes...
RépondreSupprimerEuh, vous connaissez l'histoire de Toto qui n'avait plus de chocolat ?
RépondreSupprimernon je ne la connais pas, et j'aimerai ^^. Sinon encore merci pour vos explications clair et précise
J'adore ce qu'à écrit Carole. Je subis le même désagrément, celui de ne pas être comprise à l'écrit et celui de devoir relire ultérieurement l'email avant de l'envoyer.
RépondreSupprimerCeux qui me connaissent finissent quand même par dire que ces emails ne me ressemblent pas mais évitent bien des problèmes.
Pour ma part, j'ai aussi vécu la même situation mais dans l'autre sens! Un collègue qui ne pouvait pas s'empêcher d'utiliser toutes sorte de smiley et de faire des sous entendus ou des allusions dans ses mails... Eh bien au bout d'un moment ça lasse!
RépondreSupprimerSi c'est un petit message que l'on s'envoie entre collègues, ça reste amusant, mais quand le manager est en copie, là ça passe beaucoup moins...
Mais je suis d'accord pour reconnaitre que ce collègue était un vrai boute en train et qu'il avait le chic pour mettre les autres de bonne humeur au boulot!