cette phrase là, je vais la méditer... on la minimise souvent... l'action, la mise en place des choses, l'avancée vers l'horizon, découvrir, se donner les moyens de..., agir..., sans baisser les bras et sans se laisser abattre par les obstacles... l'énergie nécessaire pour le combat.
et merci pour vos commentaires. je ne cherche en rien à contredire ce que vous dites, mais bien à évoquer tous les cas de figures, oui le mien en l'occurence. et cette sombre sensation que je suis confrontée à l'irratrapable. encore merci à vous; j'apprécie vos réponses et votre écoute. bien cordialement
Quand on a fini de faire le tour de toutes les raisons qui peuvent nous conduire au suicide et que l'on est encore là, c'est que l'on a encore une petite idée derrière la tête ! C'est cette petite idée qu'il faut aller chercher pour rattraper ce qui semble ne pas l'être. Un matin, je me suis levée et je me suis dit, ok, ça je ne veux pas faire et ça non plus et ça non plus. C'est bien joli, mais qu'est ce que je veux bien faire alors ? N'importe quoi qui me permette de continuer à grandir et tanpis si socialement ça n'est pas une situation, tanpis si financièrement ça ne correspond pas à mes besoins, je modifirai mes besoins en conséquence, parce que moi c'est important et que je n'ai pas le droit de passer à côté comme ça. Après un parcours professionnel de plus de 15 ans en tant que cadre et une création d'entreprise, pour laquelle j'ai dû déposer le bilan, je suis devenue croupière dans un casino pendant quelques mois. Je savais que c'était passager et que je ne ferai pas ça toute ma vie. J'avais seulement besoin d'action, d'originalité et de me prouver que je pouvais tout faire, parce que ça valait mieux que de sombrer. J'ai arrêté cette activité de croupière de casino, pour recommencer ma recherche d'un emploi qui corresponde davantage à mes aspirations, à plus long terme. Je suis aujourd'hui plus sereine et je me sens plus forte d'avoir fait ça. Qu'autour de moi, des proches et des moins proches ne comprennent pas ma démarche, je m'en moque totalement. Ce n'est pas ce qu'ils en pensent qui est important, c'est ce dont nous sommes capables qui l'est et avant tout pour nous-mêmes. Nous ne sommes pas dépendants de la bien-pensance du moment. Autre chose encore qui m'a bien aidé à survivre à mon Titanic personnel : Après m'être amusée à jouer la croupière, je suis retombée en enfance, pour ne plus trahir la petite fille que j'étais. Je me suis mise par exemple, à m'extasier sur les gargouilles qui m'impressionnaient étant petite et je vous assure que c'est drôle de lever le nez pour observer des gargouilles et faire des commentaires tout haut devant des passants qui vous regardent en se demandant si vous n'êtes pas folle. Je ne vais pas vous déballer ici tous les trucs saugrenus que je fais depuis quelques temps, mais je peux vous assurer que ça donne des ailes ! Je suis aujourd'hui persuadée que ces ailes vont me conduire où j'ai envie et que je suis plus forte, grâce aux épreuves que je viens de traverser. A côté de ça, le monde n'a pas vraiment changé, sans doute, mais de toute façon, je ne peux pas le changer à moi toute seule. Par contre, je peux y apporter ma contribution et quand je m'aime bien, ma contribution est plus intéressante que quand je sombre. D'où l'idée de se croire la meilleure, avec un petit sourire moqueur pour se rappeler en même temps que ce n'est pas pour autant que l'on se prend vraiment au sérieux. C'est juste pour jouer et c'est très drôle !!!
cette phrase là, je vais la méditer... on la minimise souvent... l'action, la mise en place des choses, l'avancée vers l'horizon, découvrir, se donner les moyens de..., agir..., sans baisser les bras et sans se laisser abattre par les obstacles... l'énergie nécessaire pour le combat.
RépondreSupprimer;-) vous pourriez commencer par m'envoyer votre CV, qu'en pensez-vous ?
RépondreSupprimeret merci pour vos commentaires. je ne cherche en rien à contredire ce que vous dites, mais bien à évoquer tous les cas de figures, oui le mien en l'occurence. et cette sombre sensation que je suis confrontée à l'irratrapable. encore merci à vous; j'apprécie vos réponses et votre écoute. bien cordialement
RépondreSupprimerNelly,
RépondreSupprimerQuand on a fini de faire le tour de toutes les raisons qui peuvent nous conduire au suicide et que l'on est encore là, c'est que l'on a encore une petite idée derrière la tête !
C'est cette petite idée qu'il faut aller chercher pour rattraper ce qui semble ne pas l'être.
Un matin, je me suis levée et je me suis dit, ok, ça je ne veux pas faire et ça non plus et ça non plus. C'est bien joli, mais qu'est ce que je veux bien faire alors ? N'importe quoi qui me permette de continuer à grandir et tanpis si socialement ça n'est pas une situation, tanpis si financièrement ça ne correspond pas à mes besoins, je modifirai mes besoins en conséquence, parce que moi c'est important et que je n'ai pas le droit de passer à côté comme ça.
Après un parcours professionnel de plus de 15 ans en tant que cadre et une création d'entreprise, pour laquelle j'ai dû déposer le bilan, je suis devenue croupière dans un casino pendant quelques mois. Je savais que c'était passager et que je ne ferai pas ça toute ma vie. J'avais seulement besoin d'action, d'originalité et de me prouver que je pouvais tout faire, parce que ça valait mieux que de sombrer.
J'ai arrêté cette activité de croupière de casino, pour recommencer ma recherche d'un emploi qui corresponde davantage à mes aspirations, à plus long terme. Je suis aujourd'hui plus sereine et je me sens plus forte d'avoir fait ça.
Qu'autour de moi, des proches et des moins proches ne comprennent pas ma démarche, je m'en moque totalement. Ce n'est pas ce qu'ils en pensent qui est important, c'est ce dont nous sommes capables qui l'est et avant tout pour nous-mêmes. Nous ne sommes pas dépendants de la bien-pensance du moment.
Autre chose encore qui m'a bien aidé à survivre à mon Titanic personnel : Après m'être amusée à jouer la croupière, je suis retombée en enfance, pour ne plus trahir la petite fille que j'étais. Je me suis mise par exemple, à m'extasier sur les gargouilles qui m'impressionnaient étant petite et je vous assure que c'est drôle de lever le nez pour observer des gargouilles et faire des commentaires tout haut devant des passants qui vous regardent en se demandant si vous n'êtes pas folle. Je ne vais pas vous déballer ici tous les trucs saugrenus que je fais depuis quelques temps, mais je peux vous assurer que ça donne des ailes !
Je suis aujourd'hui persuadée que ces ailes vont me conduire où j'ai envie et que je suis plus forte, grâce aux épreuves que je viens de traverser.
A côté de ça, le monde n'a pas vraiment changé, sans doute, mais de toute façon, je ne peux pas le changer à moi toute seule. Par contre, je peux y apporter ma contribution et quand je m'aime bien, ma contribution est plus intéressante que quand je sombre. D'où l'idée de se croire la meilleure, avec un petit sourire moqueur pour se rappeler en même temps que ce n'est pas pour autant que l'on se prend vraiment au sérieux. C'est juste pour jouer et c'est très drôle !!!