Le recruteur se calant au fond de son siège, croisant les bras :
- En gros, vous êtes en train de m'expliquer que vous n'aimez pas être critiqué dans votre travail?
Aïe, aïe ! La question est une chose, le fait qu'il croise les bras, en est une autre... Nous connaissons tous ce que signifie ce geste. Il se peut que votre interlocuteur ne vous écoute plus et qu'il se soit déjà fait une opinion sur vous. Chacun d'entre nous émet des signaux non verbaux. Le fait de croiser les bras en est un exemple, très fréquemment utilisé.
Il s'agit d'un signe évidemment un tantinet négatif, celui d'une attente, d'une insatisfaction, d'une fermeture voire d'un refus ou d'une méfiance. Bref, c'est un mauvais signe émis, un peu comme un warning, une alerte de premier niveau, qu'il vous faut prendre sereinement en compte pour changer éventuellement l'état d'esprit de votre interlocuteur.
Votre objectif à cet instant précis : amener la personne qui est en face de vous à changer de posture, adopter une attitude plus ouverte, plus favorable . Je vous livre une technique commerciale de base : rassurer en répondant selon l'attente évidente de votre interlocuteur et lui tendre aussitôt quelque chose afin de l'obliger à se pencher vers ce que vous lui montrez, et à adopter par la même occasion une posture plus ouverte. Ainsi vous pourriez par exemple répondre à la question posée plus haut de la façon suivante :
- Non, non, bien au contraire, j'attache beaucoup d'importance aux remarques et conseils que l'on peut me donner, par exemple, je suis ouvert à toute suggestion me permettant d'améliorer ce CV! (et vous lui tendez le document).
J'ai conscience que ce réflexe n'est pas totalement naturel, encore une fois, pas de panique, vous allez maintenant remarquer ce qui pouvait éventuellement vous échapper pour mettre en place une méthode plus appropriée au comportement de votre interlocuteur.
- En gros, vous êtes en train de m'expliquer que vous n'aimez pas être critiqué dans votre travail?
Aïe, aïe ! La question est une chose, le fait qu'il croise les bras, en est une autre... Nous connaissons tous ce que signifie ce geste. Il se peut que votre interlocuteur ne vous écoute plus et qu'il se soit déjà fait une opinion sur vous. Chacun d'entre nous émet des signaux non verbaux. Le fait de croiser les bras en est un exemple, très fréquemment utilisé.
Il s'agit d'un signe évidemment un tantinet négatif, celui d'une attente, d'une insatisfaction, d'une fermeture voire d'un refus ou d'une méfiance. Bref, c'est un mauvais signe émis, un peu comme un warning, une alerte de premier niveau, qu'il vous faut prendre sereinement en compte pour changer éventuellement l'état d'esprit de votre interlocuteur.
Votre objectif à cet instant précis : amener la personne qui est en face de vous à changer de posture, adopter une attitude plus ouverte, plus favorable . Je vous livre une technique commerciale de base : rassurer en répondant selon l'attente évidente de votre interlocuteur et lui tendre aussitôt quelque chose afin de l'obliger à se pencher vers ce que vous lui montrez, et à adopter par la même occasion une posture plus ouverte. Ainsi vous pourriez par exemple répondre à la question posée plus haut de la façon suivante :
- Non, non, bien au contraire, j'attache beaucoup d'importance aux remarques et conseils que l'on peut me donner, par exemple, je suis ouvert à toute suggestion me permettant d'améliorer ce CV! (et vous lui tendez le document).
J'ai conscience que ce réflexe n'est pas totalement naturel, encore une fois, pas de panique, vous allez maintenant remarquer ce qui pouvait éventuellement vous échapper pour mettre en place une méthode plus appropriée au comportement de votre interlocuteur.
Bonjour
RépondreSupprimerJe doute fort qu'un recruteur en attitude "fermée" apprécie la demande de ses impressions sur le CV.Pour moi, c'est pile ou face, soit il se ferme encore plus, soit il accepte l'ouverture Hum je doute
Sincères salutations
isabelle
Bonjour Isabelle,
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire. Il s'agit d'un exemple montrant la nécessité d'agir et de faire changer l'attitude de l'interlocuteur. Concernant le côté pile ou face, je rejoins votre point de vue, mais de façon très pragmatique, je considère le "une chance sur deux" infiniment plus favorable que de subir l'attitude fermée d'un recruteur.
A bientôt,
Pierre
merci M DENIER, vous avez raison mieux vaut agir que de s'enfoncer sans rien tenter, j'aime bcp vos conseils avisés et votre bon sens
RépondreSupprimerMonique M.