Je reçois de plus en plus de compte-rendu d'entretien, de longs rapports retraçant, souvent de façon très réaliste le déroulé d'un entretien. Ils me sont confiés lorsque le candidat pense avoir mal réagi en essayant de se justifier ou de répondre le plus précisément possible à ce que je pourrais considérer comme une question déstabilisante de la part de son interlocuteur.
Ces questions difficiles, parfois personnelles ont pour objet de vous pousser dans vos retranchements, de vérifier votre attitude en situation de stress. Je déteste ces pratiques que je juge autoritaires et franchement basses, néanmoins, elles font partie du quotidien de certains d'entre vous.
"Dites donc Monsieur Denier, vous me semblez avoir le profil d'un tueur !". Plutôt que de rentrer dans une explication à n'en plus finir, dans laquelle vous expliquerez votre profonde motivation, tout en mettant en avant que vous n'écraserez pas celui qui se mettra sur votre chemin, je vous propose d'appliquer une méthode qui tient en deux mouvements :
- Tout d'abord, ne répondez rien et maintenez le silence. 5 ou 6 secondes de mutisme vous permettront de ne pas réagir sous l'émotion et de vous (re)concentrer en vous disant "OK, tout va bien, ce n'est rien... zen...".
- Deuxième phase, ne cherchez pas à répondre, demandez à votre interlocuteur de se justifier. "Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?", "qu'ai-je dit qui puisse vous laisser penser que je suis un tueur ?".
Bref, recentrez le débat, évitez toute dispersion, amenez votre interlocuteur à se justifier pour ensuite rebondir sur chacun des points qu'il aura développé. Bref, ne tombez pas dans le piège de la réaction à chaud !
Ces questions difficiles, parfois personnelles ont pour objet de vous pousser dans vos retranchements, de vérifier votre attitude en situation de stress. Je déteste ces pratiques que je juge autoritaires et franchement basses, néanmoins, elles font partie du quotidien de certains d'entre vous.
"Dites donc Monsieur Denier, vous me semblez avoir le profil d'un tueur !". Plutôt que de rentrer dans une explication à n'en plus finir, dans laquelle vous expliquerez votre profonde motivation, tout en mettant en avant que vous n'écraserez pas celui qui se mettra sur votre chemin, je vous propose d'appliquer une méthode qui tient en deux mouvements :
- Tout d'abord, ne répondez rien et maintenez le silence. 5 ou 6 secondes de mutisme vous permettront de ne pas réagir sous l'émotion et de vous (re)concentrer en vous disant "OK, tout va bien, ce n'est rien... zen...".
- Deuxième phase, ne cherchez pas à répondre, demandez à votre interlocuteur de se justifier. "Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?", "qu'ai-je dit qui puisse vous laisser penser que je suis un tueur ?".
Bref, recentrez le débat, évitez toute dispersion, amenez votre interlocuteur à se justifier pour ensuite rebondir sur chacun des points qu'il aura développé. Bref, ne tombez pas dans le piège de la réaction à chaud !
comme tu dis -
RépondreSupprimerce qui va sans dire, va mieux en le disant -
Fred
Excellente stratégie! Trop souvent on tombe dans le piège de vouloir se justifier. Pierre, ton blog est vraiment une mine d'or pour ceux qui cherchent un emploi. :)
RépondreSupprimerEn plus j'aime beaucoup le ton optimiste que tu as!
Bon article Pierre, merci.
RépondreSupprimerOui, le recadrage fait partie integrante des outils indispensables aux candidats.
Le recadrage s'avere etre fort utile des lors que l'on souhaite, ou faire preciser, ou temporiser, ou meme "contourner" une question.
Toutes les questions ne demandent pas forcement de reponse. Tout comme les reponses ne viennent pas toutes des questions. - GR